Un professeur de l’EPFZ n’as pas pris l’avion depuis cinq ans. Son but : mener une carrière scientifique en se passant de ce moyen de transport. Il rapporte tout d’abord que, afin d’éviter d’avoir à se justifier auprès de collègues et par là d’être vu comme un « ennemi du progrès », il lui arrive de trouver d’autres excuses pour décliner des invitations à des congrès scientifiques à l’étranger.
Dans ce contexte, le chercheur appelle à l’innovation sociale et à un renouveau de la science. Il regrette l’absence de grands programmes de recherche ou institutions dédié au futur de la société, à une culture de la durabilité et à des alternatives au système économique et financier actuel. Il dénonce par là l’insuffisance de la technologie pour répondre à la crise climatique et sa prépondérance dans la recherche.