La journaliste de la Neue Zürcher Zeitung (NZZ) Katharina Fontana s’exprime sur la polémique autour des étudiant-es en sciences humaines et leur taux de temps partiel, lancé par Andrea Franc il y a quelques semaines dans un article d’opinion également publié dans la NZZ.
Alors que les propos de Andrea Franc ont suscité de vives critiques dans la presse, la journaliste lui donne raison. Les propos de l’historienne de l’économie doivent être comprises comme un plaidoyer en faveur d’une formation exceptionnelle en sciences humaines, dans laquelle les étudiant-es sont poussé-es à mieux exploiter leur potentiel, estime la journaliste.
Ensuite, elle reprend les arguments de Andrea Franc pour démontrer que le taux de temps partiel chez les diplômé-es des sciences humaines nuit à la collectivité qui finance ces études sans recevoir une contrepartie par le biais des impôts. Par ailleurs, elle remet en question l’employabilité des diplôme-es d’un point de vue économique. En reprenant le terme du socialiste Rudolf Strahm, elle les qualifie de d’«universitaires excédents» (Überschussakademiker).
- sciences humaines et sociales
- employabilité des diplômé·e·s
- enseignement – qualité
- rôle des universités