Hanna Hilbrandt, Professeure de géographie sociale et de recherche urbaine à l’Université de Zurich, Carolin Schurr, Professeure de géographie sociale et culturelle à l’Université de Berne et Claske Dijkema, chargée de cours à l’Institut pour la diversité sociale et culturelle de la Haute école spécialisée bernoise, se penchent sur le débat qu’il y a autour des relations entre la science, la société et l’activisme politique.
Si les médias qualifient souvent les collaborations entre universités et société d’«activisme académique» et les directions des universités les qualifient souvent comme «idéologiques», les trois académiciens pensent que ces critiques «[ne sont] pas seulement contradictoire[s], [elles ignorent] également l’état de la recherche accepté au niveau international. Les collaborations science-pratique ont été fortement encouragées par l’État, les universités et le secteur privé au cours de la dernière décennie.»
Les trois académiciens tiennent a rappeler que «[l]es principes directeurs des universités suisses ne définissent pas seulement la liberté académique comme base centrale de l’innovation scientifique. Ils soulignent également la responsabilité de l’université d’aborder les questions de société. La collaboration transdisciplinaire avec différents groupes y apporte une contribution essentielle.»
- rôle des scientifiques
- engagement politique
- liberté académique
- rôle des universités
- collaboration hautes écoles – entreprises privées
- collaboration hautes écoles – politique