Le 12.11.2023 le SonntagsZeitung reportait que l’Université de Bâle a effacé de son site web la lettre de solidarité envers le peuple palestinien. En outre, le travail d’un doctorant du département Urban Studies a suscité des critiques, motif pour lequel «[l]a direction de l’université a […] «immédiatement demandé à la faculté de philosophie et d’histoire de vérifier si les standards scientifiques de l’Université de Bâle ont été respectés dans le travail de recherche décrit» [et] «si cette thèse de doctorat est un cas isolé».»
Selon le Basler Zeitung cela ne serait pas «si surprenant». La rédaction a en effet «reçu plusieurs posts provenant des médias sociaux, dans lesquels des collaborateurs de l’université partagent des contenus problématiques sur leurs canaux privés. Un professeur a par exemple partagé un post faisant ouvertement la promotion du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), teinté d’antisémitisme, et mettant Israël entre guillemets. L’annonce d’une conférence de la Palestinienne Nada Elia, qui appelle publiquement à une «intifada» et veut «abolir» le sionisme, bénéficie également d’un soutien. Les critiques reprochent à Elia de prôner l’extermination des juifs et des juives. Ce qui est délicat, c’est que ce post a également été partagé par un canal officiel de l’université («Social Sciences»). Cet état de fait fait également l’objet d’une enquête de la part de la direction de l’université.»