Dans une communication interne (Le Journal), l’Université de Genève présente son engagement dans «les zones de conflit», notamment via les programmes Gaza Health Initiative, InZone, Horizon académique et Scholars at Risk.
4 Oct 2024
4 Oct 2024
Dans une communication interne (Le Journal), l’Université de Genève présente son engagement dans «les zones de conflit», notamment via les programmes Gaza Health Initiative, InZone, Horizon académique et Scholars at Risk.
22 Mar 2024
Interview de Marianne Hall, déléguée à l’intégration à l’université de Genève.
8 Mar 2024
«Selon l’organisation de défense des droits de l’homme Euro-Med Human Rights Monitor, basée à Genève […], les attaques militaires israéliennes contre la bande de Gaza ont laminé l’enseignement supérieur. L’organisation estime que les dommages causés aux universités s’élèvent à plus de 200 millions d’euros. Au moins trois présidents d’université ont été tués depuis le 7 octobre, et plus de 95 doyens et professeurs. Quelque 88 000 étudiants ont dû interrompre leur cursus et 555 autres, titulaires d’une bourse internationale, n’ont pas pu voyager à l’étranger en raison des exactions.»
17 Nov 2023
Un appel de plus de 130 chercheur-es et professeur-es du pays a été adressée à swissuniversities dénonçant la situation à Gaza, la qualifiant de «nettoyage ethnique». Il demande: «Ne soyons pas complices de crimes contre l’humanité, cessons toute collaboration avec les institutions académiques israéliennes !»
Selon Luciana Vaccaro, présidente de swissuniversities et des HES-SO, ce n’est pas son rôle. «Il y a beaucoup de guerres dans le monde et nous ne pensons pas que c’est de notre ressort de prendre position là-dedans.» Elle estime que cette situation n’est pas comparable avec l’invasion russe en Ukraine, où swissuniversities s’est positionnée pour l’interruption avec les relations avec certaines universités russes qui se sont prononcées en faveur de la guerre en Ukraine.
1 Sep 2023
Après neuf ans passé à l’Université de Genève (UNIGE), Mathieu Crettenand quitte son poste. Il était responsable du programme Horizon académique, qui a permis à plus de 500 personnes réfugiées de pouvoir accéder à l’université, «[u]ne réussite unique en Suisse». Cela concerne non seulement les étudiant∙es, mais également les chercheur∙euses, puisque ces dernier∙es peuvent bénéficier d’une bourse.
Le programme Horizon est une première dans le pays. Créé en 2016, il a permis à une trentaine de réfugié∙es d’accéder aux auditoires de l’UNIGE, mais il a fallu surmonter quelques difficultés. «Il y avait une incompatibilité entre le statut d’étudiant et celui de bénéficiaire de l’aide sociale explique M. Crettenand. Des passerelles ont dû être créées car «les conditions de l’université de Genève ne permettent par ailleurs pas une immatriculation classique, car les prérequis académiques ne correspondent en rien aux cursus suivis par [les réfugié∙es].»
Selon M. Crettenand, Horizon académique lui «survivra», car il est à présent ancré dans l’institution. Les futurs projets impliquent un programme de sensibilisation des universités et des entreprises, ainsi qu’une crèche pour les enfants des participant∙es d’Horizon.
9 Août 2023
Dans un postulat, Monika Wicki, Conseillère cantonale PS, et les cosignataires issus du Parti vert’libéral, de l’Alternative Liste et des Verts demandent au Conseil d’État zurichois d’élaborer un projet de loi pour résoudre l’hétérogéneité au sein des universités concernant l’accès aux études des personnes réfugiées et des mesures mises en place pour promouvoir l’inclusion des requérant·es d’asile. «En effet, dans le canton de Zurich, l’organisation de la politique universitaire en matière d’intégration des demandeurs d’asile et des personnes en fuite est laissée aux universités et aux hautes écoles spécialisées. Il n’existe pas de législation cantonale. Il en résulte des différences marquées en ce qui concerne l’accès aux études pour les personnes en fuite». Le Conseil d’Etat a néanmoins rejeté l’intervention, «au motif que les personnes en fuite avaient des formations préalables différentes, des connaissances linguistiques et techniques préalables ainsi que des souhaits d’études différents. […] Swissuniversities, […] justifie les différences de traitement, à l’instar du Conseil d’Etat zurichois, en se référant à la «situation initiale individuelle» de chaque haute école. Néanmoins, swissuniversities encourage l’échange entre les hautes écoles sur ce thème».
Concernant les programmes d’intégration des demandeurs d’asile, des grandes différences entre les hautes écoles présentes sur le sol zurichois sont visibles: la Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaft (ZHAW) «se limite […] au conseil avant et pendant les études ainsi qu’à l’aide à l’inscription et à l’organisation de la révision des modules», alors que l’université de Zurich «propose un programme étendu par rapport aux autres hautes écoles».
28 Fév 2023
L’Université de Genève a accueilli une centaine d’étudiant-es et onze chercheur-es de l’Ukraine depuis l’année passée.
La HES bernoise a par ailleurs créé un CAS pour la reconstruction de l’Ukraine.
20 Jan 2023
Face à la crise en Iran, les étudiant-es iranien-nes en Suisse, subissent beaucoup de pression. Plusieurs étudiant-es à Lausanne témoignent d’un manque de soutien, que cela soit à l’EPFL ou à l’UNIL.
Frédéric Herman, recteur de l’UNIL, se dit «un peu surpris, parce que des ressources existent». Il lui semble qu’il y a une méconnaissance des ressources à disposition, que cela soit par rapport au soutien psychologique ou financier et par rapport à une potentielle prolongation des études «en cas de force majeure». Il évoque notamment la création d’un groupe de travail avec l’association UNIL sans frontières et avec des collaborateurs-rices des services pour lever les barrières administratives et celles par rapport à la langue, qui s’inscrivent dans le plan d’intention de l’UNIL publié en 2022.
1 Déc 2022
Sur le campus lausannois, mais aussi à l’EPFZ et dans plus de 200 universités à travers le monde, la diaspora académique iranienne a manifesté hier pour demander à ses institutions d’agir et de condamner la répression du régime iranien.
Une déclaration commune y a été lue par L’association Iranian Scholars for Liberty demandant aux institutions d’agir en facilitant l’obtention de bourses pour les étudiants iraniens, de boycotter les responsables universitaires proches du régime et surtout de condamner officiellement la répression, «car l’histoire a montré que les universités ont joué un rôle important dans la lutte contre les régimes tyranniques à travers le monde».
16 Nov 2022
Le Prix de l’innovation 2022 vient d’être décerné au programme «Horizon académique» fondé en 2016 au sein de l’Université de Genève , qui permet à des requérant-e-s d’asiles de poursuivre ou d’entamer des études supérieures.
La HES-SO de Genève et l’IHEID qui sont devenus partenaires à ce projet en 2020.
10 Oct 2022
«Lorsque des régimes autoritaires s’installent au pouvoir, les milieux académiques sont frappés de plein fouet. Pression sur le discours délivré, étouffement des recherches, autocensure, entraves à la vie civile voire emprisonnement peuvent devenir monnaie courante. Le point sur la situation en Russie et en Turquie dans l’émission « Tout un monde ».»
6 Oct 2022
«Après avoir fui l’Ukraine, des étudiants privés de permis S se battent pour poursuivre leurs études en Suisse. Deux d’entre eux racontent leur quotidien très précaire. […] Pour les deux étudiants africains [interrogés par le Courrier], obtenir une place sur les bancs de l’université a relevé du parcours du combattant. […] Le conseiller national écologiste Fabien Fivaz a également déposé une interpellation à ce sujet à Berne. Intitulée «Stop à l’arbitraire. Le statut S pour tous les réfugiés en provenance d’Ukraine», elle demande au Conseil fédéral si la situation particulière des étudiant·es a fait l’objet d’une réflexion et s’il est envisageable qu’ils puissent poursuivre leurs études en Suisse aussi longtemps que perdure la guerre.»
3 Oct 2022
Les universités sont un lieu idéal pour promouvoir le bénévolat des jeunes en faveur des réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants vulnérables», a déclaré le chef de l’Eglise catholique aux participants d’un congrès sur les réfugiés. «Les écoles et les universités sont des espaces privilégiés pour la rencontre et l’intégration.» Il a également demandé aux universitaires de poursuivre leur engagement en faveur des offres de formation pour les migrants.
27 Sep 2022
«A l’Université de Genève, 110 étudiants ukrainiens ont vécu leur première rentrée académique. Dix d’entre-eux sont des étudiants réguliers, les 100 autres sont inscrits au programme d’intégration Horizon académique. […] Un programme qui a beaucoup aidé Assiia Bala, étudiante en première année à la faculté de traduction et interprétation de l’UNIGE.»
22 Sep 2022
«Originaires du Cameroun ou de Côte d’Ivoire, des étudiants ayant fui l’Ukraine ont pu reprendre leur cursus universitaire.»
8 Juin 2022
En quelques mois, l’Institut de langue et civilisation française de l’Université de Neuchâtel aura dispensé des cours de français à plus de 130 réfugiées ukrainiennes (et quelques hommes), y compris les participants aux habituels cours d’été qui viennent de débuter.
Par ailleurs, l’Université de Neuchâtel a reçu une douzaine de demandes d’inscription pour la rentrée en septembre.
31 Mai 2022
En avril, des centaines d’étudiantes ukrainiennes ont déposé leur candidature pour une place d’études à l’Université de Bâle. S’agissant d’étudiantes invitées («Gaststudierende»), l’admission est limitée à trois semestres et elles ne sont pas autorisées à obtenir des diplômes universitaires de l’Université de Bâle.
Malgré un afflux initial de demandes, seules deux étudiantes ukrainiennes ont été admises. Michel Geering, porte-parole de l’université explique le faible taux d’admission, entre-autres, par le manque de connaissances en allemand. Alors qu’il n’est pas nécessaire d’apporter la preuve de ces connaissances pour être admis, les examens et travaux écrits sont tout de même en allemand, ce qui constitue un obstacle majeur pour la majorité des étudiantes venant d’Ukraine.
De plus, certaines connaissances spécialisées qui sont nécessaires pour étudier en Suisse manquent à de nombreuses étudiantes ukrainiennes. La raison étant qu’en Suisse, la durée de formation pour obtenir la maturité est de deux ans de plus qu’en Ukraine. « Ces deux années de formation manquent à certaines étudiantes et devraient être rattrapées avant qu’elles puissent étudier à l’université », explique Geering. Selon ce dernier, la grande partie des requérantes seraient mieux placées dans une haute école spécialisée qu’à l’université.
9 Mai 2022
«Bien qu’installés en Ukraine depuis des années, de nombreux ressortissants d’États tiers, dont beaucoup d’étudiants, ne disposent pas du passeport au trident jaune. Cette situation d’inégalité les empêche d’avoir l’indispensable permis S. […] Nous avons contacté plusieurs universités suisses. Toutes se disent favorables à accueillir les étudiants qui doivent finir leur cursus», explique Meriam Mastour [juriste et cofondatrice du réseau d’entraide Society Moko]. Mais sans permis S, pour le moment inenvisagé par les autorités fédérales, les bonnes volontés ne pèsent pas lourd.»
3 Mai 2022
«La plupart des étudiants étrangers fuyant la guerre et tentant de se réfugier en Suisse ne répondent ni aux critères d’octroi du statut de protection S ni à ceux de l’asile. La raison? Ils étaient en Ukraine pour des études. Les ressortissants étrangers, dont des étudiants provenant d’Afrique et du Moyen-Orient, ne bénéficient de fait d’aucune solution concrète pour la suite de leur formation. Le risque est qu’ils soient renvoyés dans leur pays d’origine et qu’ils ne puissent plus suivre leur formation. Une tribune a été lancée mercredi en vue de soutenir ces étudiants. Plus de trente enseignants d’universités et de hautes écoles suisses demandent au Conseil fédéral de garantir la suite de leur cursus académique.»
26 Avr 2022
« L’Université de Genève (Unige) se prépare à accueillir à la rentrée 2022 une centaine de futurs étudiants ukrainiens, qui ont fui leur pays en guerre. Ils bénéficieront d’une exception au programme Horizon académique, qui constitue une passerelle de préparation aux études universitaires. En principe, ce dispositif est ouvert aux personnes issues de l’asile, à celles concernées par un regroupement familial ou aux Suisses de retour de l’étranger. Mais pas aux permis S, dont bénéficient actuellement les réfugiés d’Ukraine.[…]Ceux-ci pourront pourtant intégrer le programme Horizon d’ici quelques mois. «