Des personnes travaillant dans les universités de Berne, Bâle, Lausanne et Zurich ont rédigé une lettre ouverte «en défense à la liberté académique en Suisse» et l’ont fait circuler dans les universités». La lettre a été signée par environ 500 collaborateur·ices scientifiques de Suisse, en partie sous couvert de l’anonymat, [et environs 560 scientifiques étrangers]. La lettre ouverte, accompagnée des signatures, doit être remise dans le courant de la semaine aux directions des universités et à d’autres institutions académiques comme swissuniversities et le Fonds national suisse.
Les scientifiques s’inquiètent d’un climat «d’autocensure [qui] s’est installé parmi les scientifiques» et de «l’érosion de la liberté académique», suite aux événements du 7 octobre liés au conflit israélo-palestinien et regrettent un climat de plus en plus anti-intellectuel, indiquant que les attaques de certains médias et responsables politiques contre les sciences sociales et humaines se sont intensifiées depuis.
La NZZ minimise que ce sont «les «woke» qui «appellent au secours». «L’un ou l’autre des signataires peut avoir une certaine notoriété, mais la majorité semble être composée de personnes de rang inférieur : Étudiants, assistants, doctorants. De nombreux professeurs figurant sur la liste n’ont pas donné leur nom et se présentent sous l’appellation «Prof.»» Servan Grüniger, président de ReatCH, commente sur le réseau X que «ce sont aussi les déclarations de personnes «de rang inférieur» qui, dans le cas de l’Université de Berne et de l’Université de Bâle ont été critiquées par les médias et projetées sur des disciplines entières.
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