«Le mandat de Matthias Egger à la présidence du Conseil de la recherche se terminera fin 2024. Torsten Schwede, bio-informaticien renommé et actuel vice-recteur à la recherche de l’Université de Bâle, lui succédera en janvier 2025.»
8 Déc 2023
8 Déc 2023
«Le mandat de Matthias Egger à la présidence du Conseil de la recherche se terminera fin 2024. Torsten Schwede, bio-informaticien renommé et actuel vice-recteur à la recherche de l’Université de Bâle, lui succédera en janvier 2025.»
7 Déc 2023
La publication récente du Fonds national suisse Horizons contient plusieurs articles concernant l’évaluation de la recherche, notamment par des paries («peer review»).
7 Déc 2023
Hans-Joachim Böhm, professeur émerite en Bioinformatique à l’Université de Bâle, quitte le Conseil suisse de la science après dix ans et a fondé une start-up. Dans une interview il compare la recherche publique et privée.
«La recherche industrielle est fortement orientée vers l’application, même si la qualité n’est pas inférieure à celle des hautes écoles. Dans l’industrie, nous savons : Si nous ouvrons un nouveau domaine, nous devons abandonner un ancien. Nous savons que les moyens financiers sont limités. Il me semble que de nombreux collègues de la recherche universitaire ont du mal à arrêter des projets et à abandonner un champ de recherche plus ancien.»
6 Déc 2023
«Refusant de séparer d’un côté les questions intellectuelles et théoriques, et de l’autre les questions matérielles liées à la conduite de l’enquête, Marielle Debos, enseignante-chercheuse en science politique, lie fortement les deux quand elle forme à la recherche. Elle a rédigé un vademecum à l’usage de ses étudiants, et principalement de ses étudiantes, dernièrement publié dans la revue Critique internationale.»
30 Nov 2023
«Le système espagnol d’évaluation des scientifiques, très décrié, dans lequel le seul critère d’avancement de carrière est la publication d’articles, devrait être révisé dans le cadre de nouvelles propositions de l’Agence nationale d’évaluation et d’accréditation (ANECA).
Les réformes, annoncées au début du mois, prévoient pour la première fois que les chercheurs des universités publiques espagnoles soient évalués sur la base d’une série de résultats autres que les articles, et encouragent également la diffusion des résultats par l’intermédiaire de plates-formes en libre accès. De nombreux scientifiques se félicitent de cette initiative, estimant qu’elle aidera le monde universitaire à sortir d’un système qui a été décrit comme établissant une « dictature des articles ».»
29 Nov 2023
Marcel Salathé, professeur en épidémie digitale et Directeur du EPFL AI Center, estime que les sociétés démocratiques n’ont qu’un seul moyen pour garantir de la transparence dans le développement des intelligences artificielles: l’implication des universités publiques.
«Les hautes écoles publiques doivent participer activement au développement de grands modèles d’IA – non pas dans le sens d’une concurrence de la Silicon Valley, mais afin d’acquérir une compréhension plus approfondie de leurs mécanismes, de leurs points faibles et des moyens de les développer. Il s’agit également de développer des modèles spécifiquement adaptés au contexte suisse ou européen. Cela nécessite un effort collectif de la part de l’État, de la société civile et de la philanthropie afin de garantir que le développement de l’IA ne soit pas seulement motivé par le profit, mais aussi orienté vers le bien commun.»
29 Nov 2023
«Le nombre de chercheurs de haut niveau affiliés à des universités d’Arabie saoudite a fortement diminué, quelques mois après qu’il a été révélé que les institutions incitaient d’éminents scientifiques à l’étranger à déclarer une affiliation saoudienne – souvent en échange d’argent – dans le but d’améliorer leur classement.»
29 Nov 2023
«Sur mandat de la Confédération, le FNS met au concours une nouvelle série de Pôles de recherche nationaux, ouverte à toutes les disciplines et thématiques. […] En collaboration avec la Confédération, le FNS a adapté le cadre de la mise au concours des PRN et remanié la procédure de sélection, en tenant également compte des recommandations formulées suite aux analyses réalisées sur les mises au concours précédentes. […] Les adaptations de la procédure de sélection visent en particulier à renforcer la transparence.»
16 Nov 2023
Le nouveau Conseil de fondation du FNS est élu. De taille plus réduite, il entrera en fonction début 2024. Majoritairement issues du milieu scientifique, les personnes élues sont :
9 Nov 2023
«La littérature scientifique est polluée par de faux manuscrits produits par des paper mills ─des entreprises qui vendent de faux travaux et de fausses signatures à des chercheurs qui ont besoin de publications dans des revues pour leur CV.»
«Une analyse non-publiée communiquée à Nature suggère qu’au cours des deux dernières décennies, plus de 400 000 articles de recherche présentant de fortes similitudes textuelles avec des études connues produites par des paper mills ont été publiés. Environ 70 000 d’entre eux ont été publiés rien que l’année dernière […]. L’analyse estime que 1,5 à 2 % de tous les articles scientifiques publiés en 2022 ressemblent étroitement à des travaux produits par des paper mills. Parmi les articles de biologie et de médecine, ce taux s’élève à 3 %.» (Nature.com)
«L’homme derrière tout cela est Adam Day, directeur de la société londonienne «Clear Skies». Il a conçu une intelligence artificielle qui lit les bases de données scientifiques du monde entier et doit distinguer les travaux suspects de ceux qui ne le sont pas. Il le fait à la demande expresse et avec le soutien des revues spécialisées.»
Certains des plus grands se font avoir. Pour rappel, en 2021 la «Royal Society of Chemistry (RSC) de Londres a dû reconnaître […] qu’elle était tombée dans le piège de copieurs. Elle n’avait pas publié que des plagiats isolés, mais 69.» (Die Welt)
9 Nov 2023
«Selon une étude publiée le 6 novembre dans Cell Reports Physical Science, un outil d’apprentissage automatique peut facilement repérer les articles de chimie rédigés à l’aide du chatbot ChatGPT. Le classificateur spécialisé, […] pourrait aider les éditeurs universitaires à identifier les articles créés par des générateurs de texte IA.»
«Testé sur des introductions écrites par des personnes et sur des introductions générées par l’IA à partir des mêmes revues, l’outil a identifié les sections écrites par ChatGPT-3.5 sur la base des titres avec une précision de 100 %. Pour les introductions générées par ChatGPT et basées sur des résumés, la précision était légèrement inférieure, à 98 %. L’outil a fonctionné tout aussi bien avec le texte écrit par ChatGPT-4, la dernière version du chatbot.» Ces résultats sont nettement supérieurs que ceux performés par «l’outil de classification de texte produit par OpenAI, le fabricant de ChatGPT » et que ZeroGPT.
9 Nov 2023
«L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) […] vient de lancer un nouveau centre, qui se fixe deux objectifs initiaux: coordonner tous les travaux de recherche en cours dans [le] domaine [de l’IA] sur le campus, mais aussi contribuer à la création de systèmes d’IA plus sûrs». Ce centre sera codirigé par deux professeurs de l’EPFL, Pascal Frossard, de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur, et Marcel Salathé, de la Faculté informatique et communications, et de la Faculté des sciences de la vie».
Monsieur Salathé explique que le premier pas sera de «cartographier tout ce que fait l’EPFL sur le terrain de l’intelligence artificielle […], [puisqu’]il est important que tout le monde soit au courant des projets sur le campus afin de permettre une collaboration optimale». Le professeur souhaite aussi «intensifier [leur] collaboration avec le secteur public» et davantage d’implication en open source.
7 Nov 2023
Pour l’Angleterre et les Etats-Unis, les ambitions sont de « […] renforcer [les] capacités de recherche en matière d’IA, […] notamment sur des efforts visant à élargir l’accès aux puissants superordinateurs nécessaires à l’entraînement des IA.» Signée la semaine passée par de nombreux états à Bletchley, la déclaration éponyme «[…] prévoit de mieux évaluer et gérer les risques liés à la puissance de l’IA «frontier», c’est-à-dire des systèmes avancés susceptibles d’être utilisés pour développer des technologies à risque, telles que les armes biologiques. Pionnier de l’IA et directeur scientifique de Mila, l’Institut québécois de l’IA au Canada, Yoshua Bengio souligne le rôle très dominant des entreprises dans le domaine, et les profits convoités. «Nous avons besoin d’universitaires et d’organisations financées par le gouvernement qui travaillent réellement à la protection du public pour pouvoir mieux comprendre ces systèmes» dit-il. (Nature)
Le ministre français de l’économie Bruno Le Maire se montre ouvertement ironique, déclarant que «[s]i l’on écoute certaines présentations apocalyptiques, on a l’impression que des robots hostiles vont débarquer dans nos rues.» (03.11 – Le Monde) «Certains voient dans les discours alarmistes un détournement de l’attention d’autres problèmes plus immédiats, comme les erreurs, les biais discriminatoires, le respect du droit d’auteur ou l’impact sur l’emploi. Lors du sommet, ce discours a été relayé par [la vice-présidente des Etats-Unis] Kamala Harris – qui a jugé ces risques «existentiels pour ceux qui les vivent».» (04.11 – Le Monde)
Avis partagé par un auteur d’un article dans Science Business, qui remarque que «[l]es universités de l’UE ont été pratiquement exclues du sommet britannique sur la sécurité de l’IA […]. 46 universités, groupes de réflexion et centres de recherche ont été invités, mais une seule institution de l’UE – University College Cork – a reçu une invitation par courrier, alors que le Québec, à lui seul, comptait trois institutions présentes.» Il s’interroge : «Mais qu’est-ce que tout cela signifie pour les chercheurs universitaires, qui ont été laissés de côté par les entreprises technologiques américaines et chinoises lorsqu’il s’agit de construire des modèles d’IA de pointe ?»
3 Nov 2023
Le positionality statement (ou en français, la déclaration de position) est une pratique qui est en augmentation et qui divise le monde scientifique, selon le journal de Science. Ajouter à un article scientifique «[…] la race, l’ethnicité, la situation géographique, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, le statut de handicap et le niveau de carrière […] sont déjà une pratique établie dans de nombreuses sciences sociales, telles que la sociologie et l’anthropologie.» Cette tendance semble également s’étendre aux autres domaines de la science et devient même un critère pour certains journaux.
Certain∙es chercheur∙es saluent le procédé tandis que d’autres le décrient. Pour Alejandra Núñez-de la Mora, anthropologue biologique à l’université de Veracruz, «[i]l s’agit d’une invitation à réfléchir plus largement au rôle du chercheur dans le travail qu’il tente de comprendre.» Patricia Nayna Schwerdtle, «qui étudie la santé publique mondiale à l’université de Heidelberg», n’est pas du même avis. «[Elle] trouve étonnant que [la publication de déclarations de position] soit si répandue sans qu’il soit prouvé qu’elle permette réellement d’atteindre les objectifs fixés.» Sa principale inquiétude est «[…] que les déclarations de position ne servent qu’à donner des signaux de vertu et passent sous silence des questions plus profondes, telles que la crise de la reproductibilité dans le domaine scientifique.»
«Au moins une équipe de chercheurs étudie si ces déclarations ont l’effet escompté. Rose Oronje, chercheuse à l’African Institute for Development Policy, et ses collègues de la Liverpool School of Tropical Medicine évaluent les résultats de la publication de déclarations de réflexivité – une pratique similaire qui encourage les chercheurs engagés dans des collaborations mondiales à réfléchir à la manière dont leur travail reconnaît les communautés impliquées.»
2 Nov 2023
«La Chine, les Etats-Unis, l’UE et une vingtaine de pays ont signé mercredi au Royaume-Uni la déclaration de Bletchley pour un développement «sûr» de l’intelligence artificielle (IA), lors du premier sommet international sur l’essor fulgurant de cette technologie.»
«Face au potentiel grandissant des modèles comme ChatGPT, la déclaration de Bletchley «montre que pour la première fois, le monde se réunit pour identifier le problème et mettre en avant ses opportunités» a souligné la ministre britannique de la Technologie Michelle Donelan à l’AFP. Cette réunion «n’a pas pour objectif de poser les bases d’une législation mondiale, elle doit servir à tracer une voie à suivre», a-t-elle précisé.» (Blick.ch)
1 Nov 2023
«Le gouvernement bâlois dépose une demande de contribution étatique de 4 millions de francs pour le projet de recherche international «Clinnova – Innovation in Healthcare» pour la période de 2024 à 2026. Le projet vise à exploiter le potentiel de l’intelligence artificielle dans les grandes quantités de données pour le secteur de la santé.»
«Le Conseil d’Etat voit dans ce projet une «excellente opportunité» de contribuer à la recherche de pointe, de faire progresser le développement numérique dans le domaine de la santé, comme il l’écrit dans son bulletin de mardi. Il s’agit d’encourager l’utilisation des données numériques de santé pour la recherche.» (Nau.ch)
26 Oct 2023
«En raison de la non-association actuelle au paquet Horizon, les chercheurs en Suisse ne sont pas autorisés à participer aux appels d’offres européens correspondants». (blick.ch)
Ainsi, le Conseil fédéral prévoit 84 millions de francs en 2024, «alloués au titre de mesures transitoires pour remplacer les bourses «Starting Grants» et «Consolidator Grants» 2024 du Conseil européen de la recherche (ERC)».
«Le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation chargera le Fonds national suisse de lancer les appels à projets «SNSF Starting Grants 2024» et «SNSF Consolidator Grants 2024». D’autres mesures de soutien pourraient être annoncées l’an prochain, précise le Département de l’économie, de la formation et de la recherche». (La Côte)
25 Oct 2023
En février 2022, la stratégie «AI made in Europe» a été lancée et Madame von der Leyen «a présenté un plan visant à ce que l’UE attire 20 milliards d’euros par an d’investissements dans l’IA au cours de la prochaine décennie […]. [Q]uatre ans plus tard, l’«IA made in Europe» n'[a] pas réussi à attirer l’attention, à avoir un impact, des produits ou une valeur d’importance mondiale, et […] l’écosystème européen de l’IA [a] encore pris du retard par rapport à ses concurrents [états-uniens et chinois]».
Morten Irgens et Holger Hoos, membres du conseil d’administration de la Confédération des laboratoires de recherche en intelligence artificielle en Europe (CLAIRE), affirment que «la stratégie de la Commission européenne en matière d’IA n’a pas été à la hauteur en termes d’échelle et de ciblage», du moment où elle repose sur «une pléthore d’investissements modestes […] [qui] ne sont pas coordonnés avec les programmes nationaux des Etats membres». Selon Monsieur Irgens et Monsieur Hoos «[l]a solution consiste à adopter l’approche du CERN pour mener des projets de grande envergure, coordonnés et très ambitieux». (sciencebusiness.net – )
Alors que l’UE se penche avec ferveur sur le développement de l’IA, les universités se trouvent encore coincées quant à son utilisation. Elles «adoptent peu à peu l’IA générative dans leurs travaux, mais des orientations approfondies manquent encore à de nombreux établissements». Selon l’UNESCO, «seulement 13 % des universités ont fourni à leur personnel et à leurs étudiants des orientations officielles», communiquées parfois qu’oralement et dont les exigences varient d’un établissement à l’autre. Un grand nombre d’universités «[attendent] que la Commission européenne établisse des lignes directrices de l’UE pour une utilisation sûre». Entretemps, «[l]e mois prochain, le groupe de Coimbra, qui regroupe 41 universités européennes, organisera une conférence sur l’utilisation de l’IA générative dans les universités». (sciencebusiness.net – Universities ready to take up generative artificial intelligence, but say guidelines are needed)
25 Oct 2023
Le 11 novembre, au Campus Biotech à Genève, se tiendra le symposium ««médecine intégrative et cancer» […] organisé par le Groupe international de chercheurs et de développement pour la médecine complémentaire (IRCM) […], [qui] a pour but de «rendre accessible à un large public les recherches les plus récentes dans le domaine des médecines intégratives»».
Après avoir lu le programme du symposium, l’auteure de l’article émet des doutes: «[des] [i]nterventions vagues, [l]évocation d’approches thérapeutiques douteuses, [la] référence à une personnalité controversée, et même [l’]intervention d’une oratrice radiée de l’Ordre des médecins en France. Comme si cela ne suffisait pas, les organisateurs mentionnent Eric Bonvin, directeur de l’Hôpital du Valais, comme membre du «comité scientifique» du colloque […], [qui] explique n’avoir jamais été sollicité pour cet événement».
«[D]es experts s’inquiètent du discrédit que ce symposium pourrait jeter sur les médecines naturelles». Selon Pierre-Yves Rodondi, Professeur à l’Université de Fribourg et spécialiste de la médecine intégrative, «[…] cette manifestation semble adopter une ligne focalisée sur certaines approches, plutôt que sur la médecine intégrative […]». Selon Chantal Berna Renella, Professeure à la tête du Centre de médecine intégrative et complémentaire de l’hôpital universitaire vaudois, «[c]ette manifestation ne semble pas s’inscrire dans le type de médecine intégrative [qu’ils pratiquent] au CHUV; elle se doit d’être basée sur des preuves et non uniquement sur des croyances. Il y a un risque que ce type d’évènement crée une confusion dans l’esprit des patients et discrédite le concept de médecine intégrative».
Alors que de nombreux doutes apparaissent, comment se fait-il que le symposium «se déroule au Campus Biotech, haut lieu de la recherche scientifique, dont l’Université de Genève et l’EPFL sont parties prenantes»? Laura Plassmann-Debergé, coordinatrice des événements pour la fondation Campus biotech, explique qu’«[ils n’organisent] pas cette manifestation, [ils louent] seulement la salle aux organisateurs […], et elle poursuit en disant qu’«[ils n’acceptent] pas n’importe quels types d’événements, mais celui-ci porte sur un thème médical, il [leur] a donc semblé qu’il correspondait à [leur] mission. [Ils n’avaient] pas le contenu détaillé du programme lors de la réservation.»
Finalement, la Société suisse d’oncologie médicale (SSOM) «[a argué] que le symposium respectait certains critères tels que les «règles scientifiques fondamentales de l’oncologie» et «[ouvrait] le droit à des crédits de formation» pour la participation à ce symposium. Néanmoins, le SSOM «[s’est rétracté et a retiré] les huit crédits de formation qu’il lui avait octroyés».
24 Oct 2023
Le journal américain «Newsweek» et la plateforme mondiale de données et d’intelligence économique «Statista» opèrent annuellement un classement à l’échelle mondiale des meilleurs hôpitaux . Cette année, les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) «chutent à la 77e place. Alors que d’autres hôpitaux suisses, dont le CHUV, à Lausanne, et les hôpitaux de Bâle et de Zurich, restent, eux, dans le haut du panier».
Nicolas de Saussure, porte-parole des HUG, remet en cause les critères utilisés: les indicateurs de qualité nationaux et de la satisfaction des patients sont pris en compte lorsque l’on «[établit] des palmarès nationaux», mais pas dans le classement mondial. Ensuite, Monsieur de Saussure «relève aussi l’importance de la recherche et de la formation, «or elles ne sont pas non plus intégrées, cela défavorise les HUG par rapport aux hôpitaux qui n’en font pas» […]. [Ils sont] surpris de perdre plus de 30 places sans que la qualité de la prise en charge n’ait diminué ou que la qualité de la recherche et de l’enseignement n’ait baissé».