Depuis 2021, les assistant·es d’enseignement de l’Institut des Hautes études internationales et du développement (IHEID) dénoncent des conditions salariales problématiques. Cette question a été traitée à plusieurs reprises et, en mai de cette année, les assistant·es ont lancé une pétition qui s’adresse au Grand Conseil et à l’IHEID, demandant de meilleures conditions salariales.
Les assistant·es d’enseignement de l’IHEID, accompagné·es par le Syndicat interprofessionnel des travailleurs et travailleuses (SIT), ont finalement déposé hier au Grand Conseil genevois la pétition, signée par 916 personnes, «[appelant] les autorités et la direction de l’institut à agir sur les conditions de travail jugées précaires».
«De son côté, la directrice de l’IHEID, Marie-Laure Salles, rappelle que l’institut est une fondation de droit privé et que la loi genevoise sur l’université ne lui est pas applicable. «Toute comparaison avec les assistants de l’UNIGE n’est donc pas pertinente», affirme-t-elle». (Tribune de Genève)
Clara Barrelet, Secrétaire syndicale au SIT, affirme que «[s]i l’IHEID est une fondation de
droit privé, il n’en demeure pas moins que cet institut universitaire bénéficie de plus de 15 millions de subventions publiques du canton de Genève, auxquels s’ajoutent 18 millions de la Confédération […]. (Le Courrier)