De plus en plus d’Instituts Confucius ferment aux Etats-Unis et en Europe, mais l’Université de Genève (UniGe) tient à garder le sien. À la suite d’un rapport d’évaluation externe, qui ne préconisait pas de fermer l’Institution, l’UniGe suit néanmoins une partie de ses recommandations.
Quels sont les risques potentiels dans la poursuite de ce partenariat ? La réputation de l’université, sa «neutralité» et que l’institut ne devienne «un organe de propagande chinois». La direction de l’Institut n’est quant à elle pas menacée, car l’université genevoise «dispose seule du pouvoir de signature.»
Le rectorat ne souhaite pas stigmatiser la Chine, mais au contraire «poser de façon plus générale la question de la transparence, de la liberté académique et de l’autocensure avec les partenariats internationaux.» Le comité d’éthique et de déontologie de l’UniGe se charge de veiller à ce qu’il n’y ait pas «une quelconque ingérence dans la gestion de l’Institut Confucius» assure le Vice-recteur Stéphane Berthet.