Les difficultés auxquelles sont confrontées les EPF sont nombreuses: «[…] les chercheurs suisses sont exclus depuis deux ans et demi déjà du célèbre programme de recherche européen Horizon Europe, le projet de budget pour les années 2025 à 2028 prévoit une stagnation, voire une légère réduction des moyens, et les projets de restructuration de l’ensemble du domaine des EPF se heurtent à des résistances».
Concernant le budget 2025 à 2028, Michael Hengartner, Président du Conseil des EPF, est inquiet car les EPF «ne [sont] financées que par la Confédération […] . Avec des moyens stagnants, il sera difficile de faire face à l’augmentation du nombre d’étudiants. Nous formons des spécialistes dans des domaines où la Suisse manque cruellement de personnel qualifié, comme l’informatique, l’ingénierie et la médecine. La question se pose alors : est-il sage de limiter le nombre de places de formation dans ces filières ?».
Monsieur Hengartner répond aux questions concernant le projet de restructuration du domaine des EPF présenté «aux commissions de la science, de l’éducation et de la culture (CSEC) du Conseil national et du Conseil des États». Monsieur Hengartner explique «[qu’ils étudient] actuellement différentes alternatives à la structure actuelle et à la manière dont nous travaillons ensemble. La commission a critiqué le fait que nous ne soyons pas venus plus tôt avec nos idées et que nous aurions pu communiquer de manière plus transparente. Je prends cette remarque très au sérieux. Jusqu’à présent, nous avons effectivement peu communiqué avec l’extérieur. Il est donc compréhensible que de nombreuses personnes ne comprennent pas pourquoi nous envisageons une restructuration».
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