Le Temps s’intéresse à la question de l’employabilité des doctorant·es suisses, qui peinent à trouver un premier emploi dans l’industrie. Pourtant, recruteur·euses et candidat·es semblent tous·tes en demande. A noter qu’en Suisse, environ 5% des étudiant·es seulement qui entrent en bachelor feront une carrière académique.
Le journal explique les difficultés des doctorant·es à décrocher un premier emploi : les chercheur·euses et étudiant·es sont souvent très concentrés sur leur recherche et manquent de temps pour travailler leur réseau ou leur CV, «en entreprise beaucoup d’aspects liés aux régulations et au contexte politique entrent en jeu» au contraire de laboratoires universitaires plus libres, il existe «une difficulté à traduire des capacités académiques en compétences recherchées dans l’industrie», les doctorant·es sont «expert·es et ne veulent pas n’importe quel emploi, mais en parallèle on attend d’eux qu’ils aient déjà une expérience professionnelle».
Le journal donne donc quelques pistes afin de trouver un emploi suite à un doctorat : accepter de commencer en bas de l’échelle en débutant par un stage par exemple, avoir un réseau, suivre des cours de management de projet et d’équipe.
«A travers des conseils et formations, le Graduate Campus accompagne ainsi ces profils.» Il existe également «des institutions partenaires, dont la Conférence universitaire de Suisse occidentale qui propose un programme pour développer des compétences transférables au monde professionnel».