Des étudiant·es de la Haute École de santé Vaud (HESAV) déplorent la hausse de leurs taxes d’études, malgré la pénurie. La facture semestrielle passera de 500 à 700 francs dès la rentrée académique 2025-2026. «Dans le contexte sanitaire compliqué au niveau cantonal et national, je trouve ça scandaleux. Où sont passées toutes les bonnes intentions de soutien évoquées lors du vote pour des soins infirmiers forts?» réagit un étudiant dans les colonnes du 24 heures.
Cette décision s’inscrit dans la hausse des écolages de toutes les HES suisses annoncée en octobre dernier. Elle vient donc du comité gouvernemental, l’organe de pilotage stratégique de la HES-SO. Christophe Darbellay, président du comité et conseiller d’État valaisan, rappelle que la formation d’un étudiant coûte entre 20’000 et 30’000 francs. La taxe est donc une «contribution raisonnable» sachant que «les subventions cantonales et fédérales contribuent à plus de 95% aux coûts des études au sein d’une haute école».