Des responsables de la recherche européenne comme Robert Jan-Smits, ancien directeur général de la recherche et de l’innovation à la Commission européenne, et John Wood, ancien directeur de d’ESFRI, ont réagi avec stupeur et déception à l’expulsion de la Suisse d’ESFRI, l’organisme qui coordonne l’infrastructure scientifique sur le continent.
Jana Kolar, directrice générale actuelle de l’ESFRI, dit que l’ESFRI cherchera des moyens de continuer à travailler avec la Suisse mais admet que son travail en pâtira. «La capacité de l’ESFRI à remplir pleinement sa mission peut être compromise si des pays tiers comme la Suisse sont exclus de ses travaux», a-t-elle admis.
La Commission européenne (y compris la Commissionnaire pour la recherche Maya Gabriel), qui a pris cette décision rejette la faute sur Berne, affirmant que la Suisse devait se réengager dans des discussions plus larges avec l’UE.