En raison de la pression liée à la concurrence dans le domaine scientifique, les jeunes chercheur·euse·s ont tendance à favoriser la quantité d’articles publiés, plutôt que la qualité. Cette pratique a été dénoncé par l’Association universitaire allemande (Deutsche Hochschulverband) qui invite à avoir une nouvelle réflexion, car «La valeur et la qualité des résultats scientifiques sont basées sur la classe et non sur la masse.»
D’après Matthias Egger, Président du Conseil national de la recherche du Fonds national suisse, «De nombreuses personnes considèrent que publier le plus possible est le moyen idéal d’accéder à la chaire d’une université. Mais il est surtout considéré comme promoteur de carrière, si l’on parvient à trouver sa place dans les quelques revues prestigieuses, telles que «Nature» ou «Science» . Ces revues font actuellement l’objet d’une nouvelle évaluation. Ce qui est cité par leurs contributions est compté. Ce facteur d’impact, conçu à l’origine comme un outil permettant aux bibliothécaires de décider de l’achat de revues scientifiques, est devenu un outil d’évaluation des contributions des chercheurs individuels. […] La réputation dont jouit une revue ne dit rien de l’originalité d’un article qui y est publié.»