Selon Hanno Würbel, Membre Département du bien-être animal de l’Université de Berne, «La Suisse est fière d’avoir la législation la plus stricte au monde en matière de protection des animaux. Mais la qualité scientifique, qui est une condition préalable à la justification éthique d’une expérimentation animale, n’est pas toujours correcte.»
Plusieurs scientifiques sont scandalisé·e·s par l’application plus stricte de la loi sur l’expérimentation animale. Adriano Aguzzi, Directeur de l’Institut de Pathologie de Zurich regrette que «De plus en plus d’obstacles bureaucratiques se dressent.»
Depuis février 2017, Richard Hahnloser, Chercheur à l’EPFZ, ne peut plus poursuivre ses expérimentations sur le cerveau d’animaux, pourtant selon lui, «C’est important pour comprendre les bases neurologiques de l’acquisition du langage chez les enfants.»