Les membres du Congrès des États-Unis «estiment que les universités n’en font pas assez pour empêcher la Chine de voler les travaux de recherche financés par le gouvernement». Ils ont donc approuvé un amendement imposant la divulgation publique des informations détaillées sur «toute personne travaillant sur un projet de recherche universitaire financé par le ministère de la défense […], [et qui seront disponibles] sur un site web gouvernemental accessible au public». Les scientifiques craignent non seulement une atteinte à la vie privée, mais aussi que cet amendement «[ait]t un effet dissuasif sur notre capacité à collaborer avec n’importe quel scientifique étranger», affirme le principal démocrate de la commission, Adam Smith. Alex Aiken, informaticien à l’Université de Stanford qui suit la politique nationale de recherche, affirme que les «universités fournissent déjà des informations sur les collaborateurs étrangers afin de se conformer aux règles en vigueur pour toute subvention fédérale», et que cet amendement aurait un effet contre-productif: «[la Chine en apprendrait] beaucoup sur le réseau de connexions de la communauté des chercheurs américains grâce à ces divulgations». Des négociations auront lieu au Sénat afin que cet amendement «ne devienne loi plus tard dans l’année.» (science.org)
Le 14 juillet l’Allemagne a publié sa nouvelle stratégie «à l’égard de la Chine [qui] prévoit de suspendre le soutien fédéral aux projets de recherche présentant un risque de «fuite des connaissances» vers la Chine, et promet de sensibiliser davantage les universitaires allemands aux risques de sécurité liés à la coopération.»
Au Royaume-Uni, la commission parlementaire britannique sur le renseignement et la sécurité a «mis en évidence des lacunes dans les règles britanniques de contrôle des exportations.» (sciencebusiness.net)