Le Covid-19 a mis au jour certains maux de la recherche biomédicale. S’agissant d’études bancales, de données retouchées, des travaux vite publiés, puis vite rétractés, la pandémie a démontre les lacunes qui existent au sein du monde scientifique. Pour un groupe de jeunes chercheur-e-s d’horizons divers-e-s, la réponse est toute trouvée: c’est «l’open science», un mouvement qui préconise une science beaucoup plus transparente. Ils s’en ouvrent dans un article assorti d’une pétition ayant récolté quelque 400 signatures de chercheurs. Dans un entretien avec heidi.news , Lonni Besançon, spécialiste en analyse de données et membre du projet, met le doigt sur les problèmes actuelles et pointe vers les principes de «l’open science» comme potentiel remède.