L’auteur du livre «La diffusion du wokisme en Suisse» (2024), Jonas Follonier, écrit que «Rien qu’en Suisse romande, on peut citer de multiples exemples d’application de cette idéologie ces cinq dernières années dans les universités, les écoles, les médias, la culture ou encore l’espace public.»
Il prend comme exemple le dépliant d’une campagne contre l’harcèlement de l’Université de Genève en 2017, qui indique que le sentiment d’être harcelé suffit pour qu’il y ait effectivement harcèlement, une notion que l’Université de Neuchâtel a repris dans le cadre d’une campagne similaire menée en 2019. «Or, dans un État de droit, la personne accusée doit pouvoir expliquer son point de vue, sans quoi la vérité ne peut être établie.» Un autre exemple de «wokisme» seraient, selon l’auteur, les règles de diversité dans les engagements de professeur-es «à Lausanne».