«Actuellement professeur au sein de la Haute Ecole de gestion Fribourg (HEG-FR), Pascal Wild […] en deviendra le directeur le 1er juillet prochain. Il remplacera Rico Baldegger, qui […] prendra sa retraite.
7 Déc 2023
7 Déc 2023
«Actuellement professeur au sein de la Haute Ecole de gestion Fribourg (HEG-FR), Pascal Wild […] en deviendra le directeur le 1er juillet prochain. Il remplacera Rico Baldegger, qui […] prendra sa retraite.
4 Déc 2023
Thomas Hoffmann, président de la prestigieuse Université technique de Munich (TU München) est le lauréat du prix du meilleur recteur d’une haute école allemande 2023, un prix décerné par le Centre pour le développement de l’enseignement supérieur (CHE) et le ZEIT sur la base de données illustrant le développement des établissements d’enseignement supérieur et de sondages, par exemple auprès des Conseils de l’université et des rectorats universitaires. L’article mise explique la stratégie appliqué par le président de la TU München:
30 Nov 2023
Audrey Leuba, la nouvelle rectrice de l’Université de Genève, première femme à ce poste, a été officiellement nommée
par le Conseil d’Etat pour succéder à Yves Flückiger. Pour «Le Temps», elle évoque ses priorités.
«Je veux avant tout repenser le vivre-ensemble au sein de l’Unige, c’est-à-dire contribuer au bien-être de la communauté. Avec la pandémie, les liens se sont distendus, il y a beaucoup d’attentes à ce niveau-là.»
29 Nov 2023
«Depuis octobre 2023, la Direction de l’Université de Lausanne a décidé de réunir un Advisory Board externe à son institution afin d’obtenir des regards critiques sur ses initiatives stratégiques. Les profils diversifiés des membres ont inspiré le Recteur Frédéric Herman, qui explique sa démarche. »
29 Nov 2023
Dominique Belin, professeur honoraire de l’Université de Genève, revient sur les difficultés rencontrées pendant le processus pour désigner le ou la nouvelle rectrice de l’Université de Genève. Ces difficultés «résultent de l’accumulation de plusieurs facteurs», et il revient sur les différentes étapes de la prise de décision.
23 Nov 2023
«Lors de sa séance du 22 novembre 2023, et après consultation du Conseil d’Orientation Stratégique, l’Assemblée de l’Université a désigné la Professeure Audrey Leuba au poste de rectrice de l’Université de Genève. Cette désignation est soumise à nomination par le Conseil d’État, conformément à la loi sur l’Université, pour un mandat de quatre ans, renouvelable. La nouvelle Rectrice doit entrer en fonction au plus tard le 1er avril 2024. Audrey Leuba est professeure de droit civil à l’Université de Genève et doyenne de la Faculté de droit.» (UNIGE)
«Sur le site de l’Assemblée de l’Université, le programme qu’elle a défendu et qui a visiblement séduit s’articule autour de quatre axes: la transition socio-écologique, une approche «proactive, agile et créative» de l’intelligence artificielle, le rétablissement de liens forts au sein de la communauté universitaire, et une institution qui vise l’excellence, tant sur le plan de la recherche et de l’enseignement que de la gouvernance. […] Ultime étape du processus, le Conseil d’Etat doit encore valider la décision de l’Assemblée. Cela devrait être chose faite courant décembre.» (Le Temps)
13 Nov 2023
«[…] Jean-Marc Jancovici donnera lundi soir une conférence à l’Université de Genève (UNIGE).» Certaines personnes s’interrogent sur la pertinence d’avoir invité une personnalité pronucléaire dans une ville comme Genève, car «[s]a promotion de l’énergie nucléaire pour remplacer les énergies fossiles, en arguant qu’elle émet peu de carbone, lui vaut […] de nombreuses critiques.»
«Figure très médiatisée, membre du Haut Conseil français pour le climat, Jean-Marc Jancovici se voit toutefois reprocher une multiplication d’erreurs et d’argumentations discutables sur l’énergie nucléaire […]». Alfonso Gomez, le maire de Genève, ouvrira la cérémonie et il regrette que ««le fait que l’Université ait invité ce conférencier lui donne une caution académique». Précisons que c’est la Fondation Latsis qui l’a invité au nom de The Shift Project.»
10 Nov 2023
En moins d’un mois, la Haute École de santé (HEdS) aura subi deux fois une fausse alerte amok pour intrusion malveillante. «Le 16 octobre, l’alarme s’était déjà déclenchée toute seule», ce qui avait entraîné l’intervention de la police et l’évacuation de 350 personnes.
««En raison d’un dysfonctionnement technique, l’alarme se déclenche toute seule», explique le Département de l’instruction publique, qui promet de régler rapidement le problème.»
8 Nov 2023
Un texte ayant récolté 153 signatures a été envoyé à la direction de l’école d’avocature, demandant «une révision du barème d’admission.»
«[C]ette formation, qui n’existe qu’à Genève, avait été instaurée pour juguler […] l’hécatombe aux examens du barreau, la dernière étape avant la pratique de la profession. […] Ce passage obligé a infléchi la courbe de l’échec de 4% (de 6,6% à 2%).» Les reproches qui lui sont adressés sont pluriels. Tout d’abord, «les conditions de l’examen elles-mêmes qui pèchent par leur opacité et mettent après deux tentatives les étudiants en échec définitif. À la session de septembre, plus de 67,5% ont échoué.» Puis, les frais d’écolage de 35’000 CHF et le fait que «contrairement à ce que prétend la direction de l’ECAV, la formation ne raccourcit pas systématiquement de six mois la durée du stage qui s’effectue dans une étude d’avocat.»
«Yvan Jeanneret, président de l’Ecole d’avocature déclare que «L’ECAV ne peut malheureusement assurer la réussite de tous, l’échec, source de frustration légitime, faisant partie de toute formation.» […] En ce qui concerne la durée du stage, elle est comme le prévaut la loi de 18 mois au minimum. L’ECAV n’a pas la charge d’organiser et de cadrer les modalités du stage ni d’intervenir dans les rapports contractuels entre maîtres de stage et stagiaires. À noter que le montant de l’écolage n’est pas non plus du ressort de l’école mais de celui du Conseil d’Etat.»
8 Nov 2023
«Récemment, […] des échanges ont eu lieu entre des élèves de l’EPFL et sa direction afin que celle-ci prenne acte du climat de tension sur le campus, où les rapports de nombre entre les étudiants musulmans ou chrétiens moyen-orientaux et les étudiants juifs ou israéliens sont, comme partout, fortement déséquilibrés. »
«Des affiches annonçant une conférence intitulée «Intifada jusqu’à la victoire» accueillie dans les murs de l’Université de Genève; une manifestation co-organisée par le syndicat SUD Etudiant·e·s et Précaires à Lausanne en soutien à la Palestine; un appel des étudiants de la HEAD (Haute Ecole d’art et de design) à ce que leur direction cesse tout programme d’échange avec les universités israéliennes: les campus des hautes écoles et universités romandes sont le lieu de mobilisations pro-palestiniennes très marquées.»
Du côté de la Suisse alémanique, les rectorats ont pris le parti «d’interdire les rassemblements en soutien à la Palestine» pour éviter que les manifestations ne dégénèrent. (Le Temps)
7 Nov 2023
Dans une interview, Piet Baumgartner relate sa collaboration avec l’Université de Saint-Gall (HSG) pour le tournage de son documentaire «The Driven Ones», qui est sorti ce mois-ci dans les salles de cinéma suisses. Il «[…] a voulu savoir ce qui motive la future élite économique [et] a accompagné les étudiants pendant sept ans – de leurs études à leurs premières expériences professionnelles.»
«Cela a commencé de manière très transparente» explique le réalisateur au St Galler Tagblatt. «Nous avons présenté notre projet au responsable de la filière et avons obtenu son accord. […] Ensuite, de plus en plus de portes nous ont été fermées. Nous avons très souvent remarqué que nous n’étions pas les bienvenus. […] J’ai ressenti une très forte pression et aussi beaucoup de peur, sans doute aussi parce qu’il y a eu tant de scandales au sein de la HSG. Cela m’a plus qu’étonné. Une université financée par des fonds publics devrait être ouverte à la discussion.»
Il déplore le fait que dans le cursus de la HSG, «[…] il manque la possibilité de réfléchir. Ce qui est surtout enseigné, c’est de prendre des décisions très rapidement sous une énorme pression du temps», mais «[…] l’université ne propose pas assez d’espaces de réflexion pour réfléchir à la responsabilité sociale.»
Au reproche adressé vis-à-vis du côté partial de son long-métrage, il répond qu’«[u]n documentaire est toujours subjectif, il a une dramaturgie.»
7 Nov 2023
Johannes Ullrich, Professeur de psychologie à l’Université de Zurich (UZH), «a offert à une étudiante une plate-forme pour faire une publicité détaillée en faveur du communisme et de la «International Marxist Tendency» (IMT)». L’IMT est une «organisation communiste internationale IMT, non reconnue par l’Université de Zurich et qui remet en question le droit à l’existence d’Israël». Sollicitée par Nebelspalter, l’UZH a déclaré qu’elle ne «voyait pas de problème à ce que la jeune communiste s’exprime pendant les heures de cours officielles […]. Une université est un lieu de débat et vit de différentes opinions: [i]l n’est donc pas inhabituel que des étudiants – en accord avec les professeurs concernés – s’adressent à leurs camarades en marge d’un cours et attirent par exemple l’attention sur des projets ou des manifestations»».
6 Nov 2023
Vendredi matin à Uni-Mail (Université de Genève), les agent∙es de sécurité sont intervenu∙es plusieurs fois pour «appeler au calme». Une «action pour la libération des otages israélien∙nes détenu∙es dans la bande de Gaza par le Hamas» se tenait au même endroit qu’un stand d’une association pro-palestinienne, ce qui a mené à un débat qui a vite dérapé.
Marco Cattaneo, directeur de la communication de l’université de Genève, a répondu aux critiques. Une étudiante a reproché qu’au «[v]u [de] la tension que provoque le conflit, l’université n’aurait jamais dû autoriser une si grande manifestation, surtout quand les organisateur·trices ne sont même pas des universitaires». M. Cattaneo rappelle que «le bâtiment n’est pas réservé aux associations universitaires mais accueille beaucoup d’événements tant privés que publics». Il déclare également que «[l]a liberté d’expression implique bien évidemment le désaccord, et l’université garantit qu’il puisse s’exprimer dans le respect». (Le Courrier)
2 Nov 2023
«Un groupe d’universitaires et d’autres membres du personnel de plusieurs universités britanniques ont lancé une initiative indépendante pour lutter contre les brimades et le harcèlement dans l’enseignement supérieur. L’un des objectifs du groupe est de plaider en faveur de la création d’un médiateur indépendant auquel les personnes victimes de harcèlement peuvent s’adresser si elles estiment que leur établissement ne traite pas leur plainte de manière adéquate.»
Astrophysicien à l’université de Cambridge, Wyn Evans est l’un des responsables du 21 Group, un groupe de défense spécialisé qui a été lancé le 1er novembre. Ses objectifs sont de récolter des données sur le harcèlement de manière plus large et «[…] de plaider en faveur de la création d’un bureau de médiateur indépendant pour le système d’enseignement supérieur britannique, afin que les étudiants puissent s’adresser à quelqu’un si les établissements traitent mal les plaintes pour brimades. Un tel organisme existe pour les étudiants de premier cycle – l’Office of the Independent Adjudicator for Higher Education – mais pas pour les autres membres du système universitaire.»
«Des enquêtes menées dans divers départements universitaires et disciplines académiques du Royaume-Uni indiquent qu’environ 30 à 40 % des étudiants, des universitaires et d’autres membres du personnel sont victimes d’intimidation ou de harcèlement de la part d’un membre de leur département ou de leur domaine d’activité, précise M. Evans. Le harcèlement peut avoir des effets pernicieux et durables sur le travail et la santé mentale d’une personne.»
2 Nov 2023
Hier 300 personnes se sont réunies dans une salle d’Uni Dufour à Genève pour un entretien d’embauche d’exception : celui des deux candidates en lice pour le poste de rectrice de l’Université de Genève. «Dans le public, de nombreux représentants du corps enseignant, des professeurs, des chercheurs, du personnel administratif mais aussi des étudiants. Présents également les 45 membres de l’Assemblée de l’Université.»
«La présentation publique est une première dans la République, jamais aucun candidat à un poste dirigeant d’une grande institution genevoise n’a dû affronter une telle épreuve. Cette nouvelle procédure a été mise en place par l’Assemblée de l’Université, après le refus du Conseil d’État de nommer Eric Bauce en janvier dernier.» Le choix de la nouvelle rectrice se fera le 22 novembre.
2 Nov 2023
La Conférence des personnes handicapées du canton de Zurich, de la Fédération suisse des aveugles et malvoyants (FSA) et de l’Association des étudiant·es de l’Université de Zurich (VSUZH) critiquent le Recteur de l’Université de Zurich (UZH), Michael Schaepman, selon lequel «il ne faut pas non plus parler de «compensation des avantages»[pour les personnes handicapées]».
«Ces organisations lui reprochent de minimiser ou d’ignorer les besoins des personnes handicapées […]. Il a par exemple déclaré lors de l’interview : «Si nous ne proposions des podcasts qu’à ces personnes (handicapées), nous les privilégierions et d’autres se plaindraient d’être désavantagées»». La VSUZH prend position et affirme que non seulement Monsieur Schaepman «[favorise] […] la discrimination des étudiants handicapés, mais [il remet] fondamentalement en question leur présence à l’université». L’UZH n’a pas souhaité s’exprimer aux médias et compte d’abord répondre à la VSUZH.
1 Nov 2023
«Les députés neuchâtelois ont accepté mardi sans opposition le mandat d’objectifs 2023-2026 de l’Université de Neuchâtel (UniNE). Ils ont porté le crédit quadriennal à 211 millions, contre 200 millions dans la version du Conseil d’Etat. Les taxes universitaires ne devraient pas augmenter.»
«L’enveloppe financière proposée par le gouvernement était jugée inférieure aux besoins estimés par l’UniNE. Cette dernière souhaitait 54 millions de francs (soit 216 millions sur quatre ans) pour mener à bien ses objectifs.» L’Université obtient moins que ce qu’elle souhaitait à l’origine, mais le secrétaire général Fabian Greub se dit «soulagé» et reconnaissant envers le canton de Neuchâtel «qui fait le maximum». Il craint néanmoins la concurrence, car «si les autres ont plus d’argent à disposition, ça devient très, très difficile de régater […].»
«[L]’Université n’est pas au point mort. Le nombre d’étudiants a augmenté de 12% à la rentrée» déclare Crystel Graf, la conseillère d’Etat en charge de la Formation. «L’établissement est toutefois face à des défis qui doivent être vus comme des opportunités. Il faudra faire preuve de créativité pour construire des solutions innovantes». (RTS.ch)
30 Oct 2023
Gisela Michel, Professeure ordinaire de comportement social et de santé à l’Université de Lucerne (UNILU), «sera la nouvelle vice-rectrice de l’enseignement et des relations internationales de l’Université de Lucerne à partir du 1er août 2024», en succédant ainsi à Martina Caroni. (nau.ch)
27 Oct 2023
Le gouvernement québécois a annoncé au début du mois d’octobre que les frais de leurs universités seront doublés pour certain∙es étudiant∙es à partir de l’automne 2024. «Les étudiants anglophones de l’extérieur de la province» verront leurs frais passer de 8’922 $ CA à 17’000 $ CA. «En outre, la province a annoncé que les frais de scolarité pour les étudiants étrangers – à l’exception des pays avec lesquels le Québec a conclu des accords (par exemple, la France et la Belgique) – augmenteront pour atteindre au moins 20 000 $ CA. Elle a également supprimé la limite des frais supplémentaires que les universités peuvent facturer.»
La première raison avancée par le gouvernement est économique. «Cela coûte très cher au gouvernement du Québec et aux contribuables québécois pour des étudiants qui sont venus ici et qui n’y restent pas», a déclaré Pascale Déry, ministre de l’enseignement supérieur du Québec lors de la conférence de presse organisée pour annoncer le changement.» La seconde raison évoquée : dissuader les étudiant∙es anglophones, une «menace pour le «visage français» de Montréal».
Les universités de McGill, Concordia et Bishop risque d’être impactées par cette décision et leurs dirigeants s’en insurgent. «Sébastien Lebel-Grenier, directeur de Bishop, a qualifié de «catastrophique» la perte d’environ un quart des revenus de l’université (payés par les 30 % d’étudiants de l’école qui viennent d’autres provinces).»
26 Oct 2023
En poste depuis 2006 à la tête de la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale, François Abbé-Decarroux prend sa retraite le 1er novembre de cette année. Il sera succédé par Daniela Di Mare Appéré.
Tirant le bilan de sa carrière, il estime que la situation de la HES-SO est «plutôt bonne.» Selon lui, «[l]a probabilité d’avoir un emploi une année après l’obtention d’un diplôme HES est en effet très élevée. Plus de 97%, tous domaines confondus. Le bachelor HES, qui est en principe le titre professionnalisant dans une HES, offre une employabilité plus grande que le master obtenu dans une université ou une école polytechnique fédérale.»
Parmi les plus grands défis de son poste, les problèmes liés aux infrastructures sont en tête. En effet, le peuple genevois avait dit non au projet de construction de la Cité de la musique pour la Haute Ecole de Musique. Autre exemple, le bâtiment de la Haute École du paysage, d’ingénierie et d’architecture, est trop vieux et dont les fonds manquent pour une éventuelle rénovation.