«Le sommet sur le futur de la santé s’est tenu à Lausanne […]. Au cœur des préoccupations: l’accompagnement des scientifiques qui se lancent dans l’entrepreneuriat». Être chercheur·e-CEO est-il possible?
«Pour Nicolas Loeillot, expert en innovation au sein de l’assureur lucernois CSS, «les chercheurs ne sont pas armés pour voler de leurs propres ailes après leurs études académiques. Aussi brillants qu’ils soient, ils n’ont aucune expertise marketing ou commerciale.» Un avis partagé par Nouria Hernandez, présidente du Biopôle, qui a indiqué que les universités «ne sont pas des usines à entrepreneurs» mais justement un lieu de recherche fondamentale pour développer des projets sans s’inquiéter de leur valeur économique. «Croire que l’idée que vous avez développée à l’université est la meilleure du monde est le plus grand écueil pour une jeune entreprise», a abondé Michael Friedrich, CEO de Distalmotion […]».
«Cette question de la capacité des scientifiques à diriger une entreprise a finalement été relativisée par Lucas Spierer: «Les chercheurs peuvent être des hommes d’affaires. A un certain niveau cependant, il est préférable de trouver un expert en business pour passer à la vitesse supérieure.»»