Les présidents des EPF et le président du Conseil des EPF avaient prédit en avril 2020 que le monde scientifique allait être changé de façon durable à cause de la crise du Corona. Pour eux, la création de la task force scientifique sous l’égide du FNS était un signe de ce changement.
Depuis, le FNS et Innosuisse ont créé de nouveaux programmes de recherche et d’innovation (le PNR 78 «COVID-19», le programme d’impulsion Force d’innovation Suisse et l’Initiative Flagship). L’auteur de l’article se demande si cela signifie le début d’une «ère scientifique», ou si la «bureaucratie scientifique» continue.
L’auteur traite ensuite les tensions entre la task force et la politique. Par ailleurs, il se demande pourquoi la collaboration entre hautes écoles et entreprises reste «relativement compliqué» dans des facultés des sciences humaines et sociales («Philosophie») et de droit.
L’auteur estime que le système scientifique suisse est déjà «abondamment saturé», il se demande donc quels sont les instruments d’encouragements qui sont redondants, ne remplissent pas les pas leurs fonctions, se recoupent, ou manquent d’efficacité (e.g. Cost ou Eureka).
Par ailleurs, l’auteur regrette le financement de la recherche politiquement motivé, notamment sur les questions énergétiques.