Le soutien ouvert des étudiant∙es et de certain∙es professeur∙es de grandes universités américaines telles que Harvard, Stanford et Yale suscite de vives réactions. Des journalistes s’indignent de leur comportement ainsi que de leur manque de compassion envers Israel et des mécènes «[…] menacent de cesser leur aide financière à des établissements renommés». (Watson.ch) Parmi eux, le PDG d’Apollo Global Management, la famille Huntsman «qui a versé des millions de dollar» pour l’éducation supérieure, l’héritier d’Estée Lauder Ronald Lauder et la fondation Wexner. (NZZ)
«Certains cabinets d’avocats et sociétés d’investissement ont signalé qu’ils n’embaucheraient pas les étudiants et étudiantes qui ont participé à des manifestations anti-israéliennes ou qui ont signé des appels dans ce sens, et qu’ils retireraient même les offres d’emploi existantes. Ils demandent à la direction de l’université [de Harvard] de rendre publics les noms concernés.» (NZZ)
Par ailleurs, les directions ne sont pas non plus épargnées, une trop grande passivité leur est reprochée. «Marc Rowan, membre du conseil d’administration d’une prestigieuse école de commerce rattachée à l’université de Pennsylvanie, […] «exige la démission de la présidente de l’université de Pennsylvanie et du président de son conseil d’administration».» (Watson.ch) Ce dernier «[…] a également demandé à ses collègues anciens élèves de réduire leurs contributions à l’université de Pennsylvanie à 1 dollar «afin que personne ne passe à côté de la chose».» (NZZ)
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