Le journaliste Eric Aschwanden de la NZZ espère que le récent licenciement de deux professeurs de l’Université de Saint-Gall (HSG) soit un signal d’alarme pour les autres universités, «L’Institut pour la gestion de la chaîne d’approvisionnement de Saint-Gall n’est probablement pas le seul département d’une université où les professeurs ne font pas la distinction entre leur mission publique et leurs propres intérêts. Il est également connu que certains professeurs profitent de l’inégalité de pouvoir entre eux et leurs collaborateurs. Les directions des hautes écoles feraient bien de prendre au sérieux les plaintes des étudiants, des doctorants et des anciens étudiants et d’agir, si nécessaire.» (Neue Zürcher Zeitung)
Le journaliste Stefan Millus du Nebelspalter, [un journal de droite en ligne] estime par contre que le licenciement du directeur de l’institut était motivé politiquement, puisqu’il s’est souvent exprimé dans les médias «de manière critique» sur des sujets comme Climat, Corona et genre «qui dépassent son domaine d’expertise». Par ailleurs, «les médias sont impatients de donner une mauvaise image de la HSG ou de son personnel. La densité de professeurs et d’instituts de gauche y est tout simplement beaucoup plus faible qu’à Zurich ou à Berne.» (Nebelspalter)