Début septembre, la «NZZ am Sonntag» et le «St Galler Tagblatt» ont publié des soupçons de plagiat dans le cas du doctorat et de l’habilitation d’un professeur de l’Université de Saint-Gall, qui est plus est accusé d’avoir plagié des travaux d’étudiant-es.
Un collègue du professeur accusé du mème institut, qui a encadré son habilitation et avec qui il siège également dans la direction d’une entreprise, a essayé de museler les étudiant-es.
Selon la NZZ am Sonntag, aux soupçons de plagiat s’ajoutent le soupçon que les professeurs auraient abusé de l’infrastructure de l’université pour leur bureau de consultation privé et qu’ils auraient détourné des bénéfices.
Les deux professeurs ont été temporairement suspendus par l’Université.
En effet, le fait que les professeurs disposent de leurs propres entreprises, actives dans le même domaine et exécutant des mandats pour des entreprises tierces, n’est pas une particularité des professeurs impliqués, et cela peut créer des conflits d’intérêt.
Le Conseil de l’Université a donc lancé, sous l’égide du Conseiller d’Etat Stefan Kolliker, une «action de divulgation» et a mis en place une commission avec comme mandat : «identifier les thèmes névralgiques, les régler et, si nécessaire, proposer d’autres mesures».