La visite du Président de la République française, Emmanuel Macron, prévue pour le 16 novembre prochain dans le bâtiment Amphimax de l’Université de Lausanne (UNIL) «ne fait pas l’unanimité au sein de l’Unil». Certain·es étudiant·es «veulent perturber cet événement. Les actions se mettent en place sur les réseaux sociaux». Les motifs? Il y en a plusieurs, mais un étudiant admet que «la cause principale qui le motive à «pourrir» cet échange est le conflit israélo-palestinien».
«[U]n petit comité s’est mis en place. Il a ouvert un canal Telegram qui compte à ce jour plus de 490 membres […]. Les contestataires souhaitent mettre sur pied des protestations hors du bâtiment: «faire raisonner des casseroles», intervenir avec des slogans. Ou mettre sur pied des actions depuis l’intérieur de la salle: Gilets jaunes, se peindre les mains en rouge ou se lever dans la salle pour interrompre les échanges. Poser des questions sur certains sujets qui fâchent au président de la République est aussi envisagé […]. Dans les échanges Telegram, Alain Berset est également attaqué et ciblé par les étudiants. La raison? L’augmentation de l’âge de la retraite pour les femmes, la nouvelle voie d’autoroute sur l’Arc lémanique et aussi le climat et la Palestine».
Néanmoins, beaucoup d’étudiant·es déplorent ces réactions et sont «outrés par ces propos». Une étudiante de psychologie dit que «[l]a seule chose [qu’elle peut] reprocher à ceux qui ont organisé cet événement, c’est de ne pas avoir prévu assez de places».
L’UNIL «est au courant que des actions de protestation pourraient avoir lieu. Des mesures de sécurité telles que la fermeture de l’Amphimax ou de certains parkings seront prises dès le mercredi 15 novembre».
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