Andreas Faller est membre du comité d’initiative de l’initiative populaire «Oui à la sécurité de l’approvisionnement médical». L’objectif est de lutter contre la pénurie croissante de médicaments en Suisse. Le comité a sollicité le soutien du groupe des sciences pharmaceutiques {FG Pharma), une association regroupant tous les étudiant-es en pharmacie de l’Université de Bâle, qui a exprimé son soutien sur Instagram. Cependant, l’université a rapidement réprimandé l’association, arguant que la promotion d’une initiative politique sur les réseaux sociaux était contraire à ses directives. Andreas Faller qualifie cette décision comme «aléatoire», affirmant que l’initiative est «neutre» et bénéficie d’un large soutien. Cette controverse survient dans un contexte où la journaliste estime que c’est «depuis le début de la guerre au moyen-orient» que les universités suisses sont de plus en plus prudentes quant à leurs déclarations politiques en ligne, une théorie qui est partagée par le porte-parole de l’Université de Bâle Matthias Geering. Selon lui, une université, en tant qu’organisation du savoir, devrait adopter une position de désescalade et non prendre position. «Cela vaut en principe aussi pour les débats politiques en Suisse» et «Les incidents survenus dans le département Urban Studies ont montré qu’il était important de faire une distinction claire entre les prises de position personnelles et les prises de position institutionnelles.» Andreas Faller a en revanche souhaité une approche plus nuancée de la part de la direction de l’université. «Notre initiative n’a absolument rien à voir avec le problème de l’antisémitisme à l’Université de Bâle, et pourtant nous avons maintenant un dommage collatéral».
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