«Le 17 octobre, le département [Urban Studies] a publié sur le site officiel de l’université [de Bâle] une lettre de solidarité avec le peuple palestinien. L’escalade actuelle de la violence est le «résultat d’une politique de longue date basée sur le colonialisme des colonies et l’apartheid», peut-on lire dans la lettre signée par les «étudiants en sciences sociales». Selon cette lettre, seul Israël est responsable de la violence ; la terreur du Hamas, le massacre et la torture de centaines de spectateurs pacifiques d’un concert, n’est pas mentionnée dans la lettre.»
Néanmoins cette lettre a été enlevée du site web de l’Université de Bale, qui «souhaite éviter une polarisation supplémentaire du débat et renonce donc à prendre position.»
En outre, un doctorant du département Urban Studies a «étudié les effets d’une «arme négligée» des Israéliens contre les Palestiniens en Cisjordanie : la puissance occupante lâcherait sciemment des sangliers pour nuire aux Palestiniens et détruire leurs récoltes […]. Il n’y a jamais eu de preuves à ce sujet. Le [doctorant] n’en présente pas non plus. Il est vrai qu’une invasion de sangliers cause des dégâts dans la région, mais aussi du côté israélien». Mais pour le doctorant, il n y a pas des «nuances de gris» et qualifie les Israéliens de «colonisateurs sionistes».
Martin Lengwiler, Doyen de la faculté de philosophie et d’histoire, à laquelle le département Urban Studies est rattaché, affirme qu’«[i]l ne peut pas être question que ce département se soit globalement idéologisé ou politisé.» (SonntagsZeitung)
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