Les cas de plagiats détectés par les «chasseurs de plagiat» s’intensifient sur les plateformes en ligne. Dernièrement, le portail VroniPlag Wiki indiquait que la thèse de Manja Schreiner, sénatrice CDU des transports à Berlin, contenait 69,8 pour cent de passages plagiés. L’Université de Rostock a ouvert une enquête.
Le Professeur Stefan Weber, qui se définit comme un «chasseur de plagiat» et qui publie sur son blog tous les travaux susceptible d’être des plagiats, accusait la ministre du Travail de l’ÖVP Christine Aschbacher d’avoir plagié son mémoire et sa thèse. Madame Aschbacher a «[démissionné] de toutes ses fonctions politiques en janvier 2021 après les accusations de plagiat portées contre elle par Weber». L’enquête menée sur elle a conclu que sa thèse ne contenait aucun plagiat.
Récemment, Monsieur Weber a accusé Susanne Raab, ministre ÖVP, d’avoir plagié sa thèse de mémoire présentée en 2009 à l’Université d’Innsbruck. «À la mi-septembre, l’université d’Innsbruck a clos la procédure d’examen contre Raab «sur la base d’une enquête menée par des experts externes […]». Le département de Raab a déclaré : «L’examen de la procédure de plagiat contre la ministre fédérale Raab a montré qu’il n’y avait pas de plagiat. La procédure a donc été abandonnée»».
«[P]lusieurs procédures d’examen engagées suite aux accusations de Weber ont été abandonnées. Dernièrement, Weber a fait des reproches au chef de l’ÖBB Andreas Matthä […] et à son mémoire de fin d’études présenté à l’université de Vienne. La procédure d’examen est en cours».