Dans les universités britanniques, «[l]e nombre d’étudiant·es étranger·es […] a crû de 54% depuis 2016-2017». Sa composition a également subi un changement: en effet, 82% des étudiant·es universitaires au Royaume-Uni provient des pays extra-européens, alors que le nombre des étudiant·es provenant de l’Europe «a été divisé par deux». Nick Hillman, qui dirige le think tank Higher Education Policy Institute, explique que ce changement s’est produit puisque «[d]epuis le Brexit, les jeunes Européens n’ont plus accès aux frais universitaires à tarif réduit octroyés à leurs pairs britanniques». Mark Corver, fondateur de DataHE, une firme spécialisée dans la collecte de données sur l’éducation, explique que l’apport des étudiant·es provenant des pays extra-européens est «devenu crucial» du moment où leurs frais d’études résultent être le double par rapport à ceux des étudiant·es britanniques. Monsieur Hillmann raconte que «[c]ertaines universités ont annoncé qu’elles allaient geler le nombre d’étudiants britanniques qu’elles acceptent pour privilégier leurs pairs étrangers», ce qui a provoqué de la colère. D’autre part, les étudiant·es extra-européens se plaignent aussi de leur situation: Amit Tiwari, Président de l’Association des étudiant·es indien·nes au Royaume-Uni, explique que le coût élevé de la vie, la difficulté à trouver un emploi après les études, le maintien des cours en ligne et les grèves du personnel universitaire provoque un mécontentement au sein des étudiant·es.
- employabilité des diplômé·e·s
- rôle des universités
- profil – universités
- mobilité étudiante
- enseignement – en ligne
- politique – Grande-Bretagne