Le Neue Zürcher Zeitung (03.10.2024) publie un commentaire sur l’affaire Aguzzi (Études trafiquées à l’Hôpital universitaire de Zurich), qui plaide pour un nouveau système scientifique «qui récompense la diligence et la prudence et qui rende la fraude moins attrayante. » L’auteure donne également quelques pistes pour modifier le système d’aujourd’hui «qui incite trop à la manipulation et qui ne recherche pas assez les comportements erronés.» La veille (02.10.2024), le Neue Zürcher Zeitung écrivait que «les scientifiques qui évaluent une publication avant sa publication ne recherchent pas spécifiquement les falsifications. Ils s’intéressent plutôt à la question du sens et de la qualité des expériences réalisées et de leur interprétation.»
Le Tages-Anzeiger quant à lui donne la parole à Edwin Constable, ancien président du Groupe d’expert-e-s en intégrité scientifique, qui évoque également la pression sur les chercheur·euses quant au nombre de leurs publications. Il s’agit du syndrome dit «publish or perish».
3 Oct 2024