Selon le classement publié dans l’édition 2023 du CWUR (Center for World University Rankings), le seul établissement suisse qui fait partie des top 50 des universités mondiales est l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), «qui parvient à la 30e place du classement après avoir été 29e l’an passé». L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) parvient à la 96e place contre la 101e place de l’année passée. L’EPFL affirme que «[l]e CWUR fait partie des classements qu'[ils connaissent] et [observent] mais auxquels [ils n’accordent] pas une attention particulière. Il tend à privilégier les plus grandes universités». En effet d’autres classement existent et placent différemment certaines universités suisses. Ainsi l’EPFZ est classée 9e dans la liste du QS World University Rankings 2023 et 20e selon le classement de Shanghai 2022.
L’exclusion du programme de recherche et d’innovation Horizon Europe «rend évidemment notre situation plus difficile […], si nous investissons moins dans la recherche, nous aurons moins de rendement dans le futur», commente Michael Hengartner, Président du conseil des EPF.
Globalement, à part les universités suisses, celles américaines, britanniques, françaises ont aussi eu du recul dans le ranking. Un des motifs pourrait se retrouver dans le fait que les universités chinoises continuent de progresser «grâce à des investissements continus dans l’enseignement supérieur».
Nadim Mahassen, Président du CWUR, explique que «pendant longtemps, les universités suisses ont pu attirer un grand nombre d’étudiants internationaux, y compris en provenance de Chine. Mais avec l’extraordinaire ascension de ce pays dans les classements, les étudiant·es chinois·es pourraient ne plus trouver l’idée d’étudier en Suisse aussi attrayante qu’auparavant».