«La littérature scientifique est polluée par de faux manuscrits produits par des paper mills ─des entreprises qui vendent de faux travaux et de fausses signatures à des chercheurs qui ont besoin de publications dans des revues pour leur CV.»
«Une analyse non-publiée communiquée à Nature suggère qu’au cours des deux dernières décennies, plus de 400 000 articles de recherche présentant de fortes similitudes textuelles avec des études connues produites par des paper mills ont été publiés. Environ 70 000 d’entre eux ont été publiés rien que l’année dernière […]. L’analyse estime que 1,5 à 2 % de tous les articles scientifiques publiés en 2022 ressemblent étroitement à des travaux produits par des paper mills. Parmi les articles de biologie et de médecine, ce taux s’élève à 3 %.» (Nature.com)
«L’homme derrière tout cela est Adam Day, directeur de la société londonienne «Clear Skies». Il a conçu une intelligence artificielle qui lit les bases de données scientifiques du monde entier et doit distinguer les travaux suspects de ceux qui ne le sont pas. Il le fait à la demande expresse et avec le soutien des revues spécialisées.»
Certains des plus grands se font avoir. Pour rappel, en 2021 la «Royal Society of Chemistry (RSC) de Londres a dû reconnaître […] qu’elle était tombée dans le piège de copieurs. Elle n’avait pas publié que des plagiats isolés, mais 69.» (Die Welt)
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