Les universités suisses ne sont pas épargnées par l’impact du conflit au Proche-Orient. L’UNIBE a licencié un professeur sans préavis pour avoir glorifié l’attaque du Hamas. De son côté, l’Université de Fribourg (UNIFR) a également été touchée: elle a interdit une manifestation pro-palestinienne «parce que l’invitation contenait un appel à la violence».
La rectrice de l’UNIFR, Astrid Epiney, explique que «[l]a salle a été réservée par une association d’étudiants reconnue, mais le tract mentionnait ensuite une autre organisation en dehors de l’université». L’association pourrait en subir les conséquences: «[l]a direction de l’université est en discussion avec l’organisation d’étudiants concernée et analyse les mesures qui pourraient s’imposer».
Madame Epiney affirme que «l’université est le lieu de la discussion ouverte et du débat dans le respect mutuel […], [et] est aussi le lieu pour des manifestations qui ont pour thème le conflit au Proche-Orient, tant que l’ordre juridique est respecté».
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