La semaine dernière l’association des post-doctorant·es Eurodoc a tenu une conférence afin d’attirer l’attention des conditions de travail précaires dans le milieu académique, mettant les jeunes scientifiques dans une situation de stress.
Joanna Rutkowska, chercheuse à l’université Radboud aux Pays-Bas, a présenté les résultats d’une étude menée entre 2018 et 2019 : «[s]eule la moitié environ des personnes interrogées avaient accès à la sécurité sociale, comme les soins de santé, les pensions, l’épargne, les allocations de chômage, les congés de maladie ou les congés parentaux.»
La personne ayant rédigé l’article soulève que cette précarité pourrait avoir certaines répercussions sur le monde de la recherche. «Dans la course mondiale au leadership technologique face à la Chine et aux États-Unis, l’Europe compte sur la rétention des talents et sur l’arrivée de la prochaine génération de jeunes esprits dans les laboratoires.» (Science Business)
Aux États-Unis, le domaine biomédical subit pour sa part une baisse du nombre de post-doctorant·es. Les National Institues of Health ont créé un groupe de travail pour étudier la question et leur proposition est de réduire les postes afin d’augmenter les salaires et rendre les postes en milieu académiques plus attractifs. (Science Insider)