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- antisémitisme
18 Oct 2023
18 Oct 2023
17 Oct 2023
«Dans un jugement clair, le Tribunal fédéral a invalidé une série de mesures disciplinaires que l’université voulait infliger à l’avenir aux contrevenants. Concrètement, il s’agissait d’amendes allant jusqu’à 4000 francs, qui auraient pu conduire à une exclusion temporaire de l’université en cas de non-paiement. Ces «prestations financières», comme l’université appelle ces paiements, auraient dû être appliquées en cas de plagiat, d’actes non autorisés pendant les examens ou d’actions politiques perturbatrices.»
Une association étudiante a intenté une action en justice, soutenue par le TF, qui «[…] critique […] le fait que le règlement disciplinaire de l’université soit rédigé de manière à «donner l’apparence d’un caractère pénal». Or, punir les fautifs n’est pas le but des mesures disciplinaires que l’université est autorisée à prendre. Il s’agit plutôt de préserver son image et son bon fonctionnement. L’université peut donc veiller à l’ordre, mais ne peut pas s’ériger en juge pénal. Tout comme l’instance précédente, le [TF] arrive à la conclusion que les amendes prévues nécessitent clairement une base légale – et que celle-ci fait défaut dans la loi cantonale sur l’université. Contrairement aux cantons de Saint-Gall et de Fribourg, où il existe des réglementations correspondantes.»
16 Oct 2023
«La liste du classement mondial des universités du Times Higher Education (THE) publiée en septembre comportait une absence notable : une habituée du top 100, l’Université d’Utrecht, s’en était retirée, invoquant des préoccupations quant à l’importance accordée à des paramètres tels que le nombre d’articles publiés et le prestige des revues dans lesquelles ils sont parus.»
Le classement ne serait pas en adéquation avec les valeurs de l’université néerlandaise. Les principaux reproches faits au THE sont les métriques utilisés, tel que le nombre de publication dans des revues prestigieuses, le manque de transparence de la démarche et une certaine «[…] partialité anglophone perceptible, les 20 premières places de la plupart des classements étant dominées par des universités américaines et britanniques.»
Phil Baty, responsable des affaires mondiales de THE, «[…] souhaite vivement que l’Université d’Utrecht réintègre le classement. «Nous voulons donner une image fidèle du monde de l’enseignement supérieur à l’heure actuelle», a-t-il déclaré. «La non-participation de l’université d’Utrecht fait que nous ne représentons pas les Pays-Bas aussi clairement que nous le pourrions.» […] Le débat sur les classements des universités en Europe est lié aux initiatives visant à réformer la manière dont la recherche et les chercheurs sont évalués. L’année dernière, en juillet, un accord a été rédigé dans le but de mettre moins l’accent sur des paramètres tels que le nombre d’articles publiés et les facteurs d’impact. La réforme est menée par l’Association européenne des universités (EUA), les agences de financement représentées par Science Europe et la Commission européenne.»
13 Oct 2023
«Il y a juste dix ans, l’EPFL inaugurait son Atrium, dans le Quartier nord [où] 516 lits sont proposés, un nombre record pour une opération unique. En 2020, les Jeux olympiques de la jeunesse ont servi de test au Vortex, l’imposante bâtisse circulaire du campus de l’Université de Lausanne, qui apporte 917 lits […].» La Fondation maisons pour étudiants Lausanne est la plus grande du genre dans le pays.
Pourtant, cette année est à nouveau marquée par le manque de places. Les causes sont l’augmentation du nombre d’inscrit∙es d’année en année et le fait que «[l]a période covid a compliqué la donne, car avec des examens parfois repoussés, nombre d’étudiants ont prolongé leur séjour – certains sont encore là –, ce qui prolonge l’occupation d’appartements.»
«Que faire? L’espoir vient de la Bourdonnette. Après des années de blocages divers, le vaste chantier du futur campus santé commence au sud-ouest du fameux quartier populaire, proche de l’université. Y seront regroupées plusieurs hautes écoles spécialisées en santé du canton. Le site offrira aussi plus de 700 lits, mais pas avant 2026.»
13 Oct 2023
Deux organisations marxistes sont à l’origine des affiches appelant à manifester pour la Palestine à l’EPFZ et à l’université de Zurich. «Entre-temps, l’université de Zurich a interdit la manifestation [et] a fait savoir qu’aucun local ne serait mis à disposition de l’association estudiantine «Marxistische Studierende Zürich» pour la manifestation.» De son côté, l’EPFZ «considère ces affiches comme un appel clair à la violence. Elle empêchera la manifestation sur son site dans la mesure de ses possibilités et expulsera les personnes de la Polyterrasse si elles devaient organiser la manifestation malgré l’interdiction».
«Le groupe communiste «International Marxist Tendency» prévoit également des rencontres similaires dans les universités de Berne et de Fribourg. Dans les deux cas, les universités ont interdit ces manifestations.»
12 Oct 2023
Des affiches portant le slogan «Solidarité avec la Palestine – Intifada jusqu’à la victoire» ont été placardées près de l’Université de Zurich. «Traduite, Intifada signifie que les personnes doivent se lever pour le soulèvement contre Israël.»
La Fédération suisse des communautés israélites est «intervenue tôt jeudi matin auprès de l’université de Zurich. «Nous partons du principe que cette manifestation n’aura pas lieu. Tout autre scénario serait impensable pour nous»» explique le secrétaire général de la Fédération, Jonathan Kreutner. «Actuellement, l’université […] ne s’exprime pas sur les affiches – mais des clarifications internes sont en cours, selon un porte-parole […].»
12 Oct 2023
Daniel Rickenbacher, professeur de l’Université de Berne et collaborateur de l’Institut d’études du Proche-Orient, a été «libéré avec effet immédiat» après avoir posté deux tweets sur le réseau social X dans lesquels il saluait les massacres commis en Israël.
Selon le site du 20 Minutes, l’Université a déclaré qu’«[elle] condamne toute forme de violence et son soutien et juge inacceptables les posts de ce professeur». De plus, «[l]’homme ne peut donc plus travailler en attendant «des clarifications définitives sur les conséquences» de ses méfaits. L’Uni dit prendre l’affaire «très au sérieux» et va communiquer une nouvelle fois en début de semaine prochaine.» Ce n’est pas la première fois que ce professeur fait preuve d’antisémitisme sur X.
De vives critiques sont également émises à l’encontre de Serena Tolino, directrice de l’Institut et partenaire du professeur. Mme Tolino a jugé les tweets de son compagnon «inopportuns», commentaire qui a suscité diverses réactions dans le monde académique et politique, appelant à ce que l’Institut soit examiné par un organisme indépendant et que sa directrice soit licenciée. (20 Minuten)
11 Oct 2023
«Dominique Perrault a été chargée de la construction d’un nouveau bâtiment sur le campus de l’EPFL. Le projet prévoit aussi la rénovation du bâtiment de la Coupole. Le projet devrait être achevé en 2028. L’architecte français a déjà réalisé deux édifices sur le campus. La nouvelle, annoncée mi-septembre, a suscité des critiques». (24h)
C’est la revue d’architecture Tracés (espazium.ch) qui critique l’aboutissement de cette collaboration. C’est d’abord le déroulement de la procédure qui surprend: «[l]’Observatoire des marchés publics romand (OMPR) avait regretté que celle-ci ne se réfère que partiellement à la SIA 143 [Règlement des mandats d’étude parallèles d’architecture et d’ingénierie] – processus trop court, cahier des charges transmis uniquement aux sélectionnés pour la deuxième phase». Ensuite, parmi le jury, composé par 19 personnes, seulement 3 d’entre elles ne sont pas affiliées à l’EPFL. Autre constat relevé: «le casting atypique». Il y aurait eu, selon Tracés, un «effet concours sur invitation déguisé», du moment où seulement deux bureaux suisses n’ont pas été écartés. Finalement, ce qui suscite des questionnements est également le temps court laissé pour les mandats d’étude parallèles (MEP). (espazium.ch)
10 Oct 2023
Un professeur de l’Institut d’études du Proche-Orient et des sociétés musulmanes de l’Université de Berne a publié un post sur X (anciennement Twitter) en «[faisant] l’éloge de l’attaque terroriste du Hamas contre Israël sur les médias sociaux». En particulier, il «a remercié la résistance palestinienne et a parlé du «meilleur cadeau [qu’il a] reçu avant [son] anniversaire». Dans un autre post, il a commenté en hébreu une vidéo documentant l’attaque avec les mots «Paix soit le sabbat !», un salut juif de sabbat»».
«Les associations islamiques et une spécialiste de l’islam sont consternées par les déclarations de l’enseignant». Le Président du comité de la Fédération des organisations islamiques de Suisse, Önder Günes, estime que «[s]es supérieurs devraient lui parler, on ne devrait pas pouvoir s’exprimer de la sorte». En effet, «[l]’université de Berne considère elle aussi le contenu des tweets comme «inacceptable» […]. L’incident «entraînera dans tous les cas une mesure disciplinaire»».
9 Oct 2023
En raison des tremblements de terre qui ont eu lieu en Turquie récemment, le pays ne sera pas le pays hôte de la prochaine conférence de l’ONU sur la biodiversité. Ainsi, Le bureau du sommet sur la biodiversité cherche le pays qui pourrait accueillir la conférence de l’ONU.
L’université de Zurich, l’EPFZ, l’association économique faîtière Economiesuisse, le World Economic Forum (WEF), le WWF et d’autres pensent que c’est la Suisse qui pourrait être le pays hôte de la conférence de l’ONU. Ainsi, cette alliance d’universités, d’associations environnementales et économiques «ont écrit une lettre au ministre de l’environnement Albert Rösti. Ils y demandent au Conseil fédéral d’examiner une candidature pour accueillir cette importante conférence internationale». La lettre a été rédigée par le Recteur de l’université de Zurich, Michael Schaepman, qui affirme que ce pas «offrirait l’occasion de faire connaître les méthodes de recherche locales dans le monde entier». Monsieur Schaepman «souligne que l’on veut soutenir le Conseil fédéral : «Si la conférence avait lieu en Suisse, les universités offriraient bien entendu des locaux et organiseraient des ateliers et des excursions».»
Le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication a reçu la lettre mais ne souhaite pas encore s’exprimer.
6 Oct 2023
À partir de ce vendredi, un des bâtiments de l’Université d’Aix-Marseille sera fermé temporairement. Le président de l’université s’adresse aux autorités dans une lettre ouverte : «Après des mois d’inquiétude et d’alerte, le doyen de la faculté d’économie et de gestion du site Colbert à Marseille a pris la décision de fermer l’accès à ce bâtiment aux étudiants et aux personnels, faute de pouvoir assurer leur sécurité.»
«La fermeture du site Colbert doit prendre effet vendredi après les cours pour une durée d’une semaine, dans l’espoir de trouver des solutions. Les cours seront maintenus à distance. […] Quelque 1500 étudiants et étudiantes ainsi qu’une cinquantaine de membres du personnel fréquentent cette antenne de la faculté.»
6 Oct 2023
«Le Canton de Genève a lancé une procédure d’amende pénale contre la Webster University, à Bellevue, qui utilise le qualificatif university sans en avoir le droit. La loi prévoit des sanctions allant jusqu’à 200’000 francs.» Un changement de la loi sur l’encouragement et la coordination des hautes écoles, effectif depuis janvier de cette année, conditionne les appellations. C’est une «volonté fédérale de renforcer la protection de la crédibilité et de l’image des hautes écoles suisses».
«La Webster University – basée à Saint-Louis, dans le Missouri (États-Unis) – [a répondu à la Tribune de Genève par e-mail] et en anglais par la voix du directeur de son campus genevois, Eric Click. Selon ce dernier, l’institution est dûment certifiée, ainsi que toutes ses filiales internationales, par un organe américain, la Higher Learning Commission. Le Département de l’instruction publique (DIP) indique, lui, avoir rappelé les obligations à cette institution en décembre dernier et que celle-ci a répondu qu’elle n’entendait pas renoncer au mot university dans son nom.»
De leur côté, l’International University in Geneva et la Swiss UMEF University ont toutes deux retiré le terme «university» de leur nom.
5 Oct 2023
Le projet gagnant pour le «Campus Platztor» de l’Université de Saint-Gall (HSG) a été révoqué par le canton puisqu’il «n’a pas évolué de manière satisfaisante au cours des deux dernières années. Un nouvel appel d’offres est maintenant demandé». Les départements de la construction et de l’environnement de Saint-Gall et celui de l’éducation «vont maintenant demander au gouvernement […] de révoquer l’adjudication et de lancer un nouvel appel d’offres […], «ce qui entraînerait un retard de deux ans»».
«L’HSG soutient la révocation et la décision d’un nouvel appel d’offres […]. Le retard aggrave toutefois la pénurie de places qui existe depuis des années et qui continuera de s’aggraver à l’avenir».
4 Oct 2023
Alicia Sanchez-Mazas, Directrice du Laboratoire dʹanthropologie, génétique et peuplement, et Responsable de lʹunité dʹanthropologie du Département de génétique et évolution de lʹUniversité de Genève, se félicite que le poste de recteur·trice de l’Université de Genève sera occupé, pour la première fois, par une femme.
Elle espère «que [la] future rectrice saura […] épurer les murs de [leur] maison [du] machisme résiduel». Madame Sanchez-Mazas dit en effet se «[heurter] encore aujourd’hui à quelques facettes affligeantes de cet environnement, dans lesquelles les rapports professionnels sont toujours bien gluants de testostérone».
Madame Sanchez-Mazas explique néanmoins que pour atteindre des «rapports vraiment égalitaires», la future rectrice de l’UNIGE devra «modérer l’esprit compétitif excessif qui envahit notre univers académique». Selon Madame Sanchez-Mazas le milieu éducatif «formate très vite» les personnes, en ne leur permettant pas de «se contenter d’être bon ou très bon, il faut être meilleur […]. Une telle quête individualiste, encouragée par notre académie, engendre nécessairement des comportements conflictuels entre collaborateurs – hommes ou femmes – et des dérapages vis-à-vis des bonnes pratiques institutionnelles. Parfois même jusqu’à porter atteinte à la santé – physique ou mentale – de ceux ou celles que l’on aura «évincé ·es»!»
3 Oct 2023
«La Faculté des sciences de l’éducation et de la formation naîtra officiellement à la rentrée 2025 ou 2026. […] Une administratrice a été nommée pour chapeauter cette nouvelle filière, qui réunira les différentes formations à l’enseignement actuellement dispensées à la Haute Ecole pédagogique et à l’Université.» Collaboratrice scientifique du secrétariat de la HEP de Berne, Vivien Rüffieux entre en fonction dès ce mois d’octobre.
Pour rappel, afin de créer une collaboration entre l’Université de Fribourg et la HEP de Fribourg, «[l]e 29 juin dernier, les député·es fribourgeois·es ont accepté «de réunir sous un même toit la formation à l’enseignement»».
3 Oct 2023
L’Université de Genève propose un nouveau type de diplôme universitaire: des microcertifications. Il s’agit d’une «première en Suisse […], [d]estinée aux personnes déjà en emploi […], [et qui] s’étale sur une vingtaine d’heures»: une nouveauté qui «séduit les employeurs». En effet, «(…) les formations académiques de courte durée existent déjà. Sauf qu’à la place d’une simple attestation de présence, celles lancées au bout du lac exigent en plus un travail de recherche et, surtout, elles sont certifiées».
«L’Université de Lausanne va emboîter le pas à l’UNIGE. Des modules seront proposés d’ici à l’été prochain, confirme Pascal Paschoud, directeur de la formation continue UNILEPFL: «À terme, des microcertifications pourraient être disponibles dans toutes nos facultés»».
2 Oct 2023
Le conseiller national zurichois, Alfred Heer (UDC), a participé à une étude dans laquelle «les parents […] doivent donner des informations sur la consommation médiatique de leurs enfants entre 0 et 60 mois». Monsieur Heer se questionne sur le système éducatif suisse suite à sa participation à l’enquête électronique créée de la collaboration entre plusieurs hautes écoles. Pourquoi? En raison du fait qu’on demande au parent qui participe à l’enquête de répondre si le sexe de son enfant, âgé entre 0 et 60 mois, est «masculin, féminin, non-binaire, troisième sexe, genderfluid, two-spirit, autre».
Monsieur Heer «soupçonne fortement les responsables de l’étude de ne pas savoir eux-mêmes ce que sont le non-binaire, le genderfluid et le two-spirit […]. [S]ous le slogan «La formation est la seule matière première de la Suisse», la Suisse dépense des milliards pour des instituts de formation comme les hautes écoles spécialisées et les universités. Une étude sur l’utilisation de l’argent des contribuables par l’industrie de la formation mériterait effectivement d’être menée. On pourrait économiser des centaines de millions de francs et avoir une qualité et un niveau de formation plus élevés qu’aujourd’hui. Quand les conseillers d’Etat responsables interviendront-ils enfin ?».
2 Oct 2023
Dans un article de La liberté du 16.09.2023 la Rectrice de l’Université de Fribourg (UniFr) expliquait les nouveautés de la rentrée 2023. Antoine Geinoz, Président de la Communauté romande du Pays de Fribourg (CRPF), commente cet article : «[p]our sa dernière rentrée à la tête de notre université, la rectrice Astrid Epiney a annoncé deux nouvelles formations… en anglais […]. D’autres cours sont déjà donnés exclusivement dans la langue de Shakespeare, alors que le canton de Fribourg a deux langues officielles, le français et l’allemand […]».
De plus, Monsieur Geinoz constate que «[l]es rectrices d’aujourd’hui et de demain [sont de nationalité allemande]» et que donc «[l]a tentation d’engager des enseignants de leur pays d’origine peut être naturelle. Elle comporte cependant quelques risques, comme celui d’éloigner le corps professoral de la culture francophone». Monsieur Geinoz s’inquiète du fait que la future Rectrice de l’UniFr, Katharina Fromm, «[ait] fixé parmi ses priorités «le maintien du nombre d’étudiants germanophones»».
«La Communauté romande du pays de Fribourg (CRPF) préférerait que la direction de l’Uni veille au maintien du nombre de professeurs de langue française. [Leur] association représente les intérêts de la majorité linguistique de la population fribourgeoise. Une majorité pacifique et souvent silencieuse, mais [qui n’est] pas prête à perdre sa place légitime dans les sphères de la formation académique».
28 Sep 2023
Le magazine spécialisé Times Higher Education (THE) a publié son classement, le «THE World University Ranking», qui place «trois hautes écoles suisses […] dans le top 100 des meilleures hautes écoles du monde […]. L’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH Zurich) est la haute école la mieux placée en Suisse. Comme l’année dernière, elle occupe la onzième place dans le classement pour l’année 2024. Elle est ainsi la meilleure université d’Europe continentale». L’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) «a gagné huit places par rapport au dernier classement et occupe la 33e place». Finalement, l’université de Zurich gagne deux places par rapport au dernier classement et occupe ainsi la 80e place.
28 Sep 2023
Afin d’assurer l’égalité des chances pour tout le corps estudiantin, le conseil des étudiants de l’université de Berne (Studierendenschaft der Universität Bern, ou SUB) demande au rectorat que des podcasts soient enregistrés et mis à leur disposition. «La direction de l’université soutient la cause. […] Dans la faculté de médecine, pratiquement toutes les conférences sont audibles, et environ un tiers des [conférences de] sciences naturelles seraient possibles.» Ne sont pas concernés les séminaires, stages et exercices, mais seulement les cours.
Le département de communication écrit que «[l]a direction de l’université a formulé la recommandation à l’échelle de l’université tendant à ce que tous les cours non interactifs fournissent leur contenu numériquement.» (Blick.ch)
Le SUB a tenu hier une «action de protestation pacifique» sur le campus et a lancé une pétition qui a récolté plus de 2’000 signatures. Le conférencier en physique du climat et de l’environnement Christoph Raible et certain·s autres de ses collègues se montrent inquiet·es, surtout après le contexte de la pandémie. «Certains étudiants ont pensé qu’ils pouvaient s’épargner les conférences en ligne jusqu’à la fin du semestre, puis écouter tout le monde à la fois. […] Je suis préoccupé par le fait que les étudiants qui doivent participer aux conférences sur place resteront alors à l’écart. Cela aurait un impact négatif sur leurs études et conduirait à un plus grand nombre d’admissions» explique-t-il. (20 Minuten)