Deux syndicats et six associations estudiantines ont adressé une lettre à la direction de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, dans laquelle la politique anti harcèlement est qualifiée d’échec. «Cette prise de position fait suite à un article paru il y a un mois dans «Le Temps». Le quotidien a rapporté qu’un professeur accusé de «harcèlement psychologique et sexuel» par quinze personnes avait fait l’objet d’une enquête administrative qui n’avait débouché sur aucune sanction.»
Selon les signataires, «depuis deux ans, la direction pérore sur ses initiatives visant à «rendre le campus plus safe», mais que concrètement elle ne fait rien à part collecter les plaintes. Quant à elle, l’institution va «étudier en profondeur les propositions émises» et rappelle les différentes solutions mises en place sur le campus pour lutter contre le harcèlement. (24 Heures)
«[S]ur l’affaire en question, l’EPFL se dit satisfaite. «Nous estimons que les actions mises en place ont été efficaces: depuis 2020, nous n’avons eu vent d’aucun problème avec le laboratoire concerné: pas de nouvelle plainte, ni de sollicitation officielle».» (20 Minutes)
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