Selon Patrick Imhasly, Rédacteur de la rubrique «Savoir» de la NZZ am Sonntag, il est important de s’engager dans la médecine du genre. En effet, la science a récemment découvert qu’ «[e]n matière de médecine, il existe des différences étonnantes entre les sexes. […][Chez] les femmes, les signes d’un infarctus du myocarde se manifestent souvent différemment de ce qui est décrit dans les manuels».
«L’un des problèmes réside dans le fait que la recherche médicale est axée sur un homme pesant en moyenne 70 kilos, explique [la Médecin] Catherine Gebhard. Il manque donc souvent des données pour mettre en pratique une médecine qui tienne mieux compte des deux sexes. En effet, dans les études sur les médicaments, il y a souvent beaucoup moins de sujets féminins que de sujets masculins. Mais cela ne vient pas du fait qu’une recherche médicale dominée par les hommes serait fondamentalement sexiste. Au contraire, les obstacles sont souvent importants pour inclure les femmes dans de telles études, car elles pourraient tomber enceintes à cette période et la vie en devenir doit être particulièrement protégée».