«Aucune autre haute école suisse n’entretient des contacts aussi intenses avec la Chine que l'[Ecole polytechnique fédérale] : elle a des contrats de coopération avec quatre universités de l’Empire du Milieu. Mais selon la «NZZ am Sonntag», les demandes de chercheurs chinois qui souhaitent venir à l’école polytechnique sont examinées de plus en plus intensivement, notamment en raison de soupçons d’espionnage. Des chercheurs ont déjà été refusés pour cette raison.»
Suite à la décision de l’ex-président américain, Donald Trump, de «[…] [déclarer] l’état d’urgence national dans le domaine des télécommunications «pour se protéger des ennemis étrangers »», l’EPFZ a dû prendre certaines mesures. Leur décision a été de ne «[…] mettre aucune technologie américaine à disposition de Huawei […].» Pourtant, «[s]elon la Confédération, les contrôles à l’exportation des États-Unis ne sont pas juridiquement valables. Les hautes écoles suisses décident de manière autonome avec quelles institutions étrangères elles coopèrent et à quelles conditions.»
«La Suisse se trouve dans une position typique de pays tiers, celle de devoir choisir l’un ou l’autre côté. Le savoir-faire des hautes écoles suisses est convoité au niveau international, en particulier celui de l’EPF. L’école polytechnique souhaite maintenir les échanges scientifiques avec la Chine, mais en même temps, la situation géopolitique mondiale s’aggrave. Et la Confédération reste à l’écart, elle n’affirme pas ses propres valeurs et n’a pas défini de limites claires.»
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