Le 14 juillet l’Allemagne a publié le sa nouvelle stratégie à l’égard de la Chine avec le but de freiner la recherche à des fins militaires. La ministre allemande de l’Éducation, Bettina Stark-Watzinger, «a appelé à la vigilance face aux risques d’espionnage scientifique par des étudiant·es chinois·es détenteurs·trices de bourses d’État dans les universités allemandes […], [et] elle a salué la décision de l’université Friedrich-Alexander (FAU) d’Erlangen, en Bavière, qui, depuis le 1er juin, n’accepte plus de boursiers financés uniquement par le Conseil des bourses d’études de Chine («China Scholarship Council», CSC), un organisme public». En effet, des recherches diffusées par le service international de diffusion Deutsche Welle et la plateforme d’investigation Correctiv, avaient mis en lumière le fait que «les détenteurs de telles bourses doivent s’engager par contrat à être loyaux envers l’État chinois. Ceux qui ne respectent pas ces conditions doivent craindre des conséquences juridiques […]». La FAU a donc pris sa décision en estimant que «la liberté d’opinion et la liberté scientifique ancrées dans la loi fondamentale allemande ne peuvent pas être pleinement exercées par les boursiers du CSC en raison des conditions d’octroi des bourses et qu’il existe en outre un risque accru d’espionnage scientifique», explique Madame Stark-Watzinger.
31 Juil 2023