Le président Emmanuel Macron a présenté à Paris un «plan d’un milliard d’euros [qui] prévoit un contrôle accru des instituts nationaux de recherche et la création d’un conseil de haut niveau chargé de conseiller le président sur les questions scientifiques». D’autres mesures ont été présentées et visent à «[améliorer] l’autonomie des universités, en leur permettant de superviser les groupes de recherche universitaires qui comprennent des chercheurs des agences nationales. Il a également promis des mesures visant à faire gagner du temps aux chercheurs, telles que la réduction du nombre d’évaluations de la qualité, la prise de décisions concernant le financement des subventions dans un délai de six mois au lieu d’un an et l’encouragement des collaborations entre les universités et les institutions publiques de recherche «afin d’accroître la fluidité». Les scientifiques se plaignent depuis longtemps du poids de la bureaucratie en France et affirment que les précédentes tentatives de simplification des processus n’ont abouti à rien.»
Bien que ce plan a été accueilli «globalement [positivement]», le chercheur en géophysique à l’université d’Aix-Marseille en France, Pierre Rochette, admet qu’«[il n’a] aucune idée de ce que le nouveau rôle des agences de recherche permettra de faire pour résoudre les énormes problèmes auxquels le CNRS est confronté.»