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1Juil2024
28Juin2024
Politique des hautes écoles
Médecine et genre: «Où sont les hommes ?»
Parmi les membres du Swiss Gender Health Network (réseau suisse santé et genre), sur 150 membres, 83% sont des femmes. Il semble par ailleurs que les femmes chercheuses soient plus enclines que les hommes à intégrer des sujets de recherche qui concernent les femmes et à mentionner le sexe comme variable dans leurs publications. Pourtant, «[l]es rôles et normes de genre ont aussi une influence sur la santé des hommes».
Lighthouse Awards: les Pôles de recherche nationaux dépassent les frontières de la science
«Le FNS décerne les nouveaux Lighthouse Awards aux Pôles de recherche nationaux (PRN) […]. Cette première édition a vu cinq PRN récompensés pour leur innovation et impact sociétal. […] Les distinctions, pour l’instant exclusivement destinées à la cinquième génération de PRN, récompensent des initiatives hors science qui promeuvent l’égalité des chances, le transfert de connaissances et technologies, les démarches de science ouverte, la communication scientifique, et l’éducation.»
- recherche – qualité
- vulgarisation scientifique
- open science
- recherche – impact
- transfert de technologie
- évaluation – chercheur·e·s
- égalité
Le CERN conservera-t-il sa suprématie?
«Alors que l’organisme européen peaufine le design de son Futur Collisionneur circulaire de particules, l’Académie chinoise des sciences a détaillé son projet concurrent. Un premier rapport détaillé confirme la volonté de Pékin de prendre l’Europe de vitesse»
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 28 juin 2024
27Juin2024
Politique des hautes écoles
L’EPFL veut transformer sa ferme écologique en centre de sciences fondamentales
La présidence de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ne souhaite pas renouveler le contrat de bail avec le collectif d’agriculteurs qui vit et travaille sur le domaine depuis début 2020. La ferme de Bassenges est vouée à devenir un centre de recherche et de formation à l’horizon 2026. […] Or, sans sa ferme, le collectif de Bassenges affirme que l’ensemble de son projet s’écroule.
La présidente de l’association alumni de l’ETH parle des nouveaux programmes de mise en réseau et du potentiel inexploité
Le réseau alumni de l’EPFZ (ETH Zürich) organise des conférences et sert de plate-forme d’emploi, mentorat et échange intergénérationnel. Sa présidente Jeannine Pilloud évoque un nouveau projet pilote, un réseau de connaissances, qui permet aux membres du réseau alumni de poser des questions, qui sont ensuite répondues par des expert-es.
«2,6 milliards de francs de la Confédération pour la recherche et le développement»
Dans le cadre des mesures transitoires mises en place par la Confédération après l’arrêt des versements des paiements du programme-cadre de recherche et d’innovation de l’UE (Horizon Europe), la Confédération a augmenté ses dépenses pour la recherche et le développement de près de 10 % en 2023, atteignant environ 2,6 milliards de francs, soit 245 millions de francs de plus qu’en 2022. Selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), les contributions à des projets de recherche ont augmenté de 12 %, et celles aux instituts nationaux de recherche «ont connu une croissance […] de 14 %».
- financement public
- politique – Suisse
- Horizon Europe (anciennement FP9)
- collaboration hautes écoles – politique
Maximiser l’impact de la recherche universitaire grâce à l’IA
Selon Dashun Wang, Directeur du Center for Science of Science and Innovation à la Northwestern University à Evanston (Illinois), l’utilisation des outils d’intelligence artificielle (IA) peut aider les universités à maximiser l’impact de sa recherche. Les algorithmes peuvent identifier les scientifiques ayant besoin d’aide pour le soutien technologique et détecter les lacunes et les «goulots d’étranglement» qui entravent les avancées technologiques. Monsieur Wang et ses colloborateur·ices ont lancé un projet pilote à l’université Northwestern qui a révélé que certain·es chercheur·es n’étaient pas conscient·es de l’impact commercial de leurs travaux, mettant en évidence le potentiel inexploité. Ce projet a également montré des disparités de genre et de statut (titularisation) dans le dépôt de brevets. Ainsi, selon Monsieur Wang, les outils de l’IA peuvent aider à repérer ces inégalités et à promouvoir l’innovation. Cependant, Dashun Wang reconnait que les universités doivent équilibrer leurs rôles multiples sans privilégier excessivement la recherche appliquée au détriment de la recherche fondamentale.
Des activistes pro-palestinien·es perturbent la HSLU avant l’exposition des diplômes
Des activistes pro-palestinien·es ont vandalisé la cafétéria, le foyer et le secrétariat de la Hochschule Luzern Design Film Kunst (HSLU) avec des slogans accusant la Haute Ecole de «travaille[r] avec des complices d’un génocide». La police a confirmé l’incident et la HSLU a fermement condamné ces actions dans un communiqué, les qualifiant de «nuisibles et irrespectueuses». La HSLU a annoncé qu’elle réparerait rapidement les dégradations et porterait plainte. Cet incident a éclipsé l’exposition des travaux de fin d’études qui se tient du 22 au 30 juin. Malgré les événements, la HSLU insiste sur l’importance de ne pas perturber cette exposition pour honorer les efforts des étudiant·es.
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 27 juin 2024
26Juin2024
Politique des hautes écoles
«La durabilité doit devenir une valeur centrale de toute la recherche»
La durabilité doit devenir une valeur centrale de toute la recherche, selon la Physicienne des particules et Professeure de l’Université du Danemark du sud, Astrid Eichhorn, qui est également autrice d’un rapport sur l’impact environnemental de la recherche. En pleine crise climatique, certains projets scientifiques, comme le Futur Collisionneur Circulaire du CERN, sont critiqués pour leur impact environnemental. Astrid Eichhorn souligne que de nombreux secteurs de la recherche ne sont pas durables, avec des émissions de CO2 élevées provenant des voyages en avion des scientifiques, des bâtiments, et des infrastructures à grande consommation d’énergie.
Eichhorn insiste sur la responsabilité des chercheur·es, étant les mieux informé·es sur la crise climatique, à agir pour réduire leur empreinte carbone. Bien que renoncer à certains projets puisse nuire à la qualité scientifique, il est crucial de repenser les méthodes de recherche pour qu’elles soient plus respectueuses du climat. Cela inclut l’optimisation des ressources et la réduction des déplacements en avion au profit de réunions virtuelles. Ces actions individuelles des scientifiques doivent néanmoins être accompagnées par des changements institutionnels et des exigences de financement basées sur l’impact carbone. «A l’heure actuelle, nous ne sommes peut être pas encore en mesure de produire une recherche complètement durable, mais nous avons les moyens de réduire significativement nos émissions, sans renoncer à l’excellence scientifique».
Open Access : la stratégie nationale actualisée apporte des améliorations supplémentaires
«La stratégie sur l’Open Access qui s’appliquait en Suisse depuis 2017 arrive à son terme en 2024. Swissuniversities et le FNS viennent de l’actualiser afin de faire progresser durablement le libre accès au savoir scientifique. […] L’actualisation de la stratégie a dû faire face à un certain nombre de défis : l’écosystème de la publication s’est complexifié depuis 2017, les coûts ont augmenté et les formes alternatives de publication jouent un rôle de plus en plus important.»
Débat sur l’introduction des bachelors et masters «professionnels»
La Confédération souhaite que les Écoles supérieures (ES) puissent décerner des diplômes de «professional bachelor» ou de «professional master», comme il y en a en Allemagne et en Autriche. En 2023, des représentants de la Confédération, des cantons et des partenaires sociaux ont ouvert la voie à l’élaboration d’un projet de consultation.
Alors que l’introduction des suppléments au titre est surtout souhaitée par les actrices de la formation professionnelle, les hautes écoles restent sceptiques et craignent des confusions. C’est pourquoi la Conférence des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP) a décidé de ne pas prendre position : « Les discussions n’ont pas permis de trouver une majorité claire ». Le Directeur de l’instruction publique du canton de Lucerne Armin Hartmann regrette que la formation professionnelle ne reçoive pas assez l’estime qu’elle mérite.
swissuniversities craint que la maturité professionnelle puisse être dévalorisée avec les nouveaux titres, car il serait possible d’obtenir des diplômes de bachelor et de master avec les suppléments au titre sans avoir préalablement obtenu une maturité professionnelle.
Les quotas dans le domaine académique
Ursula Bolli-Schaffner, Présidente de l’Association suisse des femmes diplômées des universités, explique la difficulté des femmes à être représentées dans les emplois académiques de haut niveau en Suisse. «Ce serait bien si, dans chaque domaine d’études, le pourcentage de femmes professeurs correspondait au moins à celui des étudiantes.»
Elle propose des mesures concrètes pour améliorer la situation dans les universités : quotas de femmes dans le corps professoral, soutien pour les places de crèche, horaires de travail flexibles, réduction de la pression sur les publications et contrats à plus long terme. Elle souligne aussi l’importance de permettre le temps partiel et le job sharing pour les postes de haut niveau, ces changements pouvant bénéficier également aux hommes. Malgré les importantes avancées, il reste nécessaire de s’engager pour des changements structurels afin d’atteindre une véritable égalité des sexes dans le milieu académique. (Tages-Anzeiger)
«Au grand dam de l’Ukraine, le CERN maintient sa coopération avec Moscou»
Le Conseil de l’organisation européenne basée à Genève décide de ne pas rompre avec le principal institut russe de recherche nucléaire tout en confirmant la suspension des échanges.
«Nous, scientifiques, appelons à la mobilisation contre la montée de l’extrême droite»
«Pour protéger la liberté et l’objectivité scientifiques, un collectif de chercheurs, dont des Prix Nobel, incite à faire barrage au Rassemblement national lors des législatives [en France]».
L’UNIL dans les médias
L’UNIL prépare sa transition écologique avec 20 objectifs pour 2037
«La Direction de l’UNIL vient de publier CAP2037, une stratégie qui a pour but de diminuer les impacts sur l’environnement de l’Université afin de s’aligner sur la trajectoire définie par l’Accord de Paris et le respect des limites planétaires. Benoît Frund, vice-recteur Transition écologique et campus, […] parle de ce nouveau cap et de l’élan collectif qu’il implique».
Revue de presse UNIL 26 juin 2024
25Juin2024
Politique des hautes écoles
Critique des médias sur le fond des manifestations pro-palestiniennes en Suisse
Ola Söderström, professeur de géographie à l’Université de Neuchâtel, regrette la manière avec laquelle le Temps a «feuilletonné la question des occupations des universités». «Avec plusieurs collègues de différentes universités suisses, non engagés dans le mouvement, nous avons eu sur le terrain une expérience de ces événements très différente de ce qu’affirmaient ces chroniques. […] Une réalité très loin des «fanatiques naïfs» sans «aucune pratique ni connaissance de pourparlers réussis», décrits par les chroniques du Temps. Mais, soit, ce sont des chroniques. Il est plus troublant de trouver dans les colonnes de ce journal des enquêtes reprenant la même rhétorique outrancière, généralement réservée aux réseaux sociaux.»
L’article se réfère à une publication du 31.05.2024 et au dossier thématique du journal.
Les présidents des EPF au sujet des taxes d’études et l’espionnage chinois
Les écoles polytechniques fédérales se défendent de la proposition du Conseil national, soutenue par le Conseil des États, d’augmenter les taxes d’études pour les étudiant-es étrangers et étrangères, mais «ils acceptent qu’il existe un large consensus politique en faveur d’une augmentation».
Sur la question si les EPF craignent l’espionnage chinois, et plus précisément le vol de résultats de la recherche fondamentale, le président de l’EPFZ relativise: «De toute façon, il est attendu de nous que nous publions nos résultats publiquement.» Et Martin Vetterli ajoute : «Nous ne résoudrons pas les grands défis de ce monde, comme le changement climatique et l’énergie verte, dans un pays contre un autre», nous devons le faire ensemble.
- espionnage
- open science
- protection des données
- taxes d’études
- politique – Chine
- collaborateurs·rices étrangers·ères
«L’EPSIC testera des cours à distance»
L’Ecole professionnelle de Lausanne (EPSIC) lance un projet pilote dès la rentrée prochaine : les étudiant·es de la dernière année vont pouvoir suivre des cours en alternance à distance et en présentiel. Ce projet pilote présente plusieurs avantages : «[il] permet de libérer ponctuellement des places pour pouvoir former plus de personnes dans des métiers qui connaissent une pénurie de main-d’oeuvre, mais aussi de diminuer les déplacements […] et [contribue] à promouvoir l’éducation numérique». Un bilan sera effectué une année après le lancement du projet pilote.
Une nouvelle association veut défendre les juifs et juives qui travaillent et étudient dans les hautes écoles en Suisse
«Une nouvelle association veut promouvoir et défendre les étudiants, collaborateurs et enseignants juifs des hautes écoles en Suisse. L’association entend notamment défendre les relations académiques avec l’Etat d’Israël. Le coprésident de l’association Jacques Ehrenfreund, professeur à l’Université de Lausanne, s’exprime.» [A écouter à partir de 6min29]
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 25 juin 2024
24Juin2024
Politique des hautes écoles
HETSL : «Soixante ans d’engagement au cœur de la société»
Alessandro Pelizzari, Directeur de la Haute École de travail social et de la santé (HETSL), retrace l’engagement et la recherche scientifique menée par cette institution qui «[…][est] engagée depuis soixante ans aux côtés des populations vulnérables et des professionnels, travailleurs sociaux et ergothérapeutes, qui les accompagnent». La période de l’après-guerre avait amené à professionnaliser et à former les personnes travaillant dans le social et Monsieur Pelizzari se félicite «de retrouver cet élan fondateur autour de la feuille de route des Assises du social». Finalement, Monsieur Pelizzari revient sur le fait qu’«[on] questionne […] la place qu’une haute école occupe dans la société. Et les jeunes nous questionnent: sur le changement climatique, les discriminations, une guerre comme celle en cours à Gaza. Depuis soixante ans, la HETSL se positionne du côté de la justice sociale, de l’inclusion et du respect des droits humains […]. Une haute école est le lieu où l’on peut débattre des possibles; un lieu où l’indignation peut se transformer en espoir, le fatalisme en engagement.»
«Le Gesda propose une formation globale pour anticiper les percées scientifiques»
Le Gesda (Geneva Science and Diplomacy Anticipator) est une fondation créée en 2019 par la Confédération et le canton de Genève dont les activités «visent à anticiper les innovations et les percées scientifiques afin de préparer les Etats et les sociétés à les exploiter au profit de tous». L’émergence du COVID-19 et de l’intelligence artificielle ont rendu urgente la création d’une formation à la «diplomatie scientifique» pour les décideurs et les leaders. Le Palais des Nations à Genève a accueilli une réunion du Gesda intitulée «Préparer les leaders pour un monde confronté à l’accélération de la science et de la technologie» avec le but de «créer une formation (curriculum) globale en matière de science et de diplomatie» qui se veut «anticipatrice, horizontale et interdisciplinaire» et qui «s’adressera aux jeunes, mais aussi aux professionnels de la science, du multilatéralisme, de l’économie». Enrico Letta, ancien premier ministre italien et actuel Président de l’Institut Jacques Delors, explique que ce curriculum, qui sera lancé en octobre, «doit servir d’exemple de formation dans les écoles diplomatiques et d’économie pour les politiques, mais aussi les scientifiques. Si les politiques ont besoin d’avoir des connaissances scientifiques, les scientifiques doivent aussi être formés à la négociation […]. L’Institut de hautes études internationales et du développement sera fortement impliqué dans le projet, de même que les universités suisses […].»
- rôle des scientifiques
- rôle des universités
- enseignement – méthodes et outils
- politique – Europe
- collaboration hautes écoles – politique
- innovation
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 24 juin 2024
21Juin2024
Politique des hautes écoles
La CDIP adopte le plan d’études cadre pour les écoles de maturité gymnasiale
La Conférence des directrices et directeurs de l’instruction publique CDIP a «adopté le plan d’études cadre national pour les écoles de maturité gymnasiale. Il entrera en vigueur le 1er août 2024 et remplacera le plan d’études cadre actuel, qui date de 1994.» Il renforce la comparabilité des exigences à l’échelle nationale.
«Quant à la mise en œuvre concrète, les cantons ont jusqu’au début de l’année scolaire 2029/2030 pour appliquer les nouvelles dispositions. Les cantons de Berne (partie francophone), du Jura, de Neuchâtel et de Vaud, qui doivent compter avec le passage à une formation gymnasiale en quatre ans, disposent au maximum de dix ans pour ce faire.»
L’Institut historique allemand de Moscou forcé à fermer ses portes
L’Institut historique allemand de Moscou (DHI), fondé en 2005 et faisant partie de la fondation Max Weber, «mettait en réseau des scientifiques allemands et russes» et jouait un rôle clé dans la recherche sur l’histoire soviétique et les victimes du régime nazi. Le DHI a été contraint de «fermer ses portes» par le ministère russe de la Justice, qui l’a déclaré «organisation étrangère indésirable». Cette décision s’inscrit dans une vague de répressions contre les organisations étrangères en Russie, accusées de «[menacer] la stabilité politique et la souveraineté de la Russie». Depuis 2015, la Russie a inscrit plus de 160 organisations étrangères sur une liste noire, incluant des fondations américaines, britanniques, polonaises, ukrainiennes et allemandes. Travailler pour ces organisations peut coûter aux scientifiques russes jusqu’à quatre ans de prison, laissant ainsi les chercheur·es russes isolé·es et «[rendant] également impossible les perspectives russes dans les débats occidentaux». Le ministère des Affaires étrangères à Berlin a critiqué cette décision, la voyant comme une preuve de la «peur de Poutine face à un débat scientifique sur l’histoire».
- sciences humaines et sociales
- rôle des scientifiques
- liberté académique
- collaboration entre hautes écoles
- politique – Russie
«Spécimens 24» : La première grande exposition du Naturéum
Le Naturéum, créé en début 2023 par la fusion des musées cantonaux de botanique, géologie et zoologie, présente sa première exposition, «Spécimens 24», en collaboration avec le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire. L’exposition occupe l’espace libéré par le Musée cantonal des beaux-arts. «Les deux institutions de Rumine conduiront une expo commune chaque année, à tour de rôle. La collaboration se veut étroite et féconde». «Spécimens 24» s’étend sur les trois sites du Naturéum (Palais de Rumine, Jardin botanique cantonal, jardin alpin de Pont de Nant), ainsi que l’UNIL, le Musée romain d’Avenches et l’espace Signal L de Plateforme 10.
L’UNIL dans les médias
180 secondes : une doctorante de l’UNIL primée à la finale suisse
Joanna Vuille, doctorante à la la Faculté de biologie et de médecine de l’UNIL, a remporté la finale suisse de « Ma thèse en 180 secondes ».
Revue de presse UNIL 21 juin 2024
20Juin2024
Politique des hautes écoles
Dans les pas des futures élites
«Un documentaire du réalisateur suisse Piet Baumgartner a suivi de 2015 à 2021 le parcours de cinq étudiantes et étudiants de l’Université de Saint-Gall promis à une carrière au sommet. Pour un résultat à la fois sobre et marquant.»
Disciplines menacées, chercheurs à protéger
En France, «Une vingtaine de spécialités ont reçu le label «disciplines rares» par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Qu’elles soient peu enseignées, en déclin ou en émergence, toutes ces perles rares luttent pour leur survie. […] Les langues ou études de civilisations sont les plus nombreuses dans la liste de vingt disciplines.
Une fonctionnaire scientifique allemande démissionne à la suite d’une polémique concernant une manifestation en faveur de la Palestine
Sabine Döring, secrétaire d’État chargée de l’enseignement supérieur en Allemagne, doit démissionner pour avoir donné « l’impression » que le ministère avait cherché à déterminer s’il était légitime de («if it had grounds to») supprimer les subventions accordées aux signataires d’une lettre ouverte soutenant les manifestants pro-palestiniennes de l’Université libre de Berlin.
ChatGPT menace les cours de langues
L’intelligence artificielle (IA) dans le domaine linguistique pose des défis majeurs pour les universités et les traducteurs·ices. Selon la journaliste du Bilan, les universités voient «l’intérêt pour l’apprentissage des langues étrangères dans l’enseignement supérieur diminue[r]», avec des fermetures de départements de langues notables dans le monde entier. Parallèlement, l’amélioration de la traduction automatique menace l’emploi des traducteur·ices humain·es, réduisant leur demande et impactant leurs revenus. Cette évolution suscite des craintes quant à l’avenir de ces professions et à la perte de connexion humaine au langage dans un monde de plus en plus dominé par l’IA. Pour la journaliste spécialiste des nouvelles technologies, Emily Turrettini, «[i]l est essentiel de reconnaître ce qui pourrait être perdu. L’apprentissage d’une langue va au-delà de la simple acquisition de vocabulaire et de grammaire; il implique une immersion dans une nouvelle manière de voir et d’interpréter le monde. Les nuances subtiles de signification, l’humour, les allusions historiques et les contextes sociaux ne sont souvent compréhensibles qu’à travers une connaissance approfondie de la langue et de la culture.»
- sciences humaines et sociales
- transformation numérique
- employabilité des diplômé·e·s
- innovation
- ChatGPT
- intelligence artificielle
Elections en France : émoi autour du rappel au devoir de réserve des fonctionnaires
En France, des courriers envoyés par des cabinets de rectorat et des directeurs académiques des services de l’éducation nationale (Dasen) rappelant le devoir de réserve des fonctionnaires en période électorale ont «suscité l’émoi». Ces courriers demandaient aux inspecteurs et chefs d’établissement de «s’abstenir de participer à toute manifestation ou cérémonie publique de nature à présenter un caractère électoral» jusqu’au scrutin. À Rennes et dans le Vaucluse, des erreurs d’envoi ont causé stupeur parmi les enseignant·es. Les syndicats dénoncent un «climat anxiogène» et des «abus de pouvoir». Le ministère de l’éducation précise que «[l]es consignes de «s’abstenir de participer à toute manifestation ou cérémonie publique susceptible de présenter un caractère pré-électoral» concernent «la haute fonction publique».»
«Marc Chesney fait ses adieux en feu d’artifice»
Marc Chesney, Professeur de finance de l’Université de Zurich (UZH) connu pour ses critiques des grandes banques, a donné sa conférence d’adieu à l’UZH. Devant une salle bien remplie, il a une fois de plus dénoncé les abus du secteur financier et a critiqué l’influence croissante du financement privé sur la recherche universitaire, comme il avait fait par le passé. Certain·es de ses collègues et étudiant·es ont salué son engagement et sa liberté d’expression.
Examens de droit perturbés par l’Euro 2024 : la solution de l’Université de Fribourg
Cette année, les étudiant·es en droit de l’Université de Fribourg ont dû passer leurs examens à la salle des fêtes de Saint-Léonard, proche d’une fan zone bruyante pour l’Euro 2024 où les supporters célébraient la victoire de l’équipe de football suisse contre celle hongroise. Pour atténuer le bruit des supporters, le décanat de la faculté de droit a fourni des casques de protection auditive militaires et des bouchons d’oreilles. Le Doyen Jacques Dubey affirme qu’il n’y a pas eu de plaintes majeures, grâce aussi à des tests de sonorisation organisés auparavant et à des locaux alternatifs pour les plus sensibles.
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 20 juin 2024
19Juin2024
Politique des hautes écoles
Des étudiant·es lancent une pétition pour le Centre universitaire informatique
Des étudiant·es de l’Université de Genève (UNIGE) ont lancé une pétition pour valoriser et assurer l’autonomie du Centre universitaire d’informatique (CUI). L’Association des étudiants en Systèmes d’Information (AESI) s’inquiète notamment de la diminution des ressources et du personnel ces dix dernières années, craignant un impact sur les cours. Ils et elles demandent la reconnaissance du CUI, la mise au concours des postes vacants et l’autonomie du CUI dans la gestion de sa stratégie et de ses programmes. Le rectorat assure qu’il n’y a aucune intention de fermer le centre, mais que l’évaluation du centre est «un passage obligé «dans un domaine qui a connu de véritables révolutions depuis la dernière évaluation du centre, menée en 2005».» Le porte-parole de l’UNIGE, Marco Cattaneo, a déclaré que la rentrée 2024 «se déroulera normalement», avec des cours assurés, et que le centre dispose des enseignant·es et du budget nécessaires.
La menace de la vitesse
L’autrice autrichienne Eva Menasse est interviewée sur sa récente publication «Alles und nichts sagen» sur la liberté d’expression. Elle y décrit la digitalisation comme une «violence qui balaye les gens».
Elle estime que les énormes quantités d’opinions et d’informations mènent à un comportement de lemming. «Nous oublions volontiers que les sociétés doivent toujours être hiérarchisées pour pouvoir fonctionner. […] L’internet est marqué par le fantasme que chaque voix compte pareil. Mais ce n’est pas le cas.»
Elle estime que l’obligation de vitesse détruit la confiance le plus rapidement. Les institutions n’auraient plus le courage de prendre du temps pour la prise de décision parce que leurs manageurs de médias sociaux leur conseillent de réagir à vitesse maximale. Les hautes écoles, par exemple, ne devraient plus se livrer aux «règles du jeu» des shitstorms. «Il est étonnant combien [de rectorats] ne réussissent plus à faire cela.» Elle prend comme exemple l’Université Humboldt de Berlin : la direction de l’université était encore en train de négocier quand le maire avait déjà envoyé la police. «La politique veut montrer sa capacité d’agir, et cela se justifie apparemment le plus facilement par la vitesse. Mais c’est ainsi que nous entrons dans un tourbillon d’hystérie et de violence.»
La visite à Berne du commissaire européen chargé de la Suisse annulée
Le commissaire européen chargé de la Suisse, Maros Sefcovic, devait rencontrer le conseiller fédéral Ignazio Cassis les 20 et 21 juin à Berne. Mais sa visite a été annulée, les discussions diplomatiques sur les futures relations entre la Suisse et l’Union européenne n’ayant pas assez progressé.
Les négociations sont toujours censées se terminer d’ici à la fin de l’année, ce qui semble illusoire maintenant, commente un journaliste de la RTS.
La Grève du climat Vaud soutient les mobilisations estudiantines pour la Palestine
«Les militant·es de la Grève du climat Vaud saluent les occupations estudiantines menées en faveur de la Palestine», soulignant des parallèles avec leurs propres débuts. «Les méthodes diverses et créatives sont familières : occupations, manifestations, actions symboliques. Le mode d’organisation également : assemblées générales vibrantes, démocratie de base, tolérance et respect mutuel pour les différences à l’intérieur du mouvement.» La Grève du climat Vaud souligne que la protection des ressources naturelles est également cruciale dans le contexte palestinien, où l’environnement est une cible de la stratégie militaire israélienne.
L’UNIL dans les médias
Revue de presse Unil 19.06.2024
Le Plan stratégique de l’UNIL fait (de nouveau) parler au Grand Conseil
Le Plan stratégique pluriannuel 2022-2027 de l’UNIL est au cœur d’un débat tumultueux au Grand Conseil vaudois. Ce plan, qui définit les «objectifs de l’UNIL en lien avec le programme de législature du Conseil d’État», a rencontré des résistances répétées des député·es. En janvier 2024, le plan avait été renvoyé en commission pour y inclure des considérations sur l’intelligence artificielle, ce qui avait été largement approuvé. Cependant, l’occupation de l’UNIL en protestation contre la guerre à Gaza a ravivé les tensions : «L’UDC [avait] […] déposée un premier amendement pour «tenir les manifestations à l’écart de l’université», qui a été refusé. Le PS a, lui, voulu «garantir l’éthique» par rapport aux projets de recherche à double usage, civil et militaire. L’amendement socialiste a également été rejeté le 4 juin.»
Cette fois, l’UDC et le PLR ont proposé des amendements pour garantir «une communication scientifique de qualité et respectueuse de la neutralité scientifique» en réponse à la publication de listes de professeur·es «dont les noms ont été mentionnés dans le cadre de leurs échanges avec des collègues israéliens». La gauche craint «une tentative de mise sous tutelle de l’UNIL». Les député·es devront encore débattre sur les amendements, la discussion n’ayant pas amené à une décision définitive.
18Juin2024
Politique des hautes écoles
Microcrédits – Compréhension commune des hautes écoles suisses
Dans un document de travail, swissuniversities a formulé une compréhension commune des microcrédits («Microcredentials») et défini des principes pour l’utilisation de ces derniers par les hautes écoles suisses.
L’objectif est de donner de la cohérence et de la crédibilité aux microcrédits délivrés par les hautes écoles suisses et de créer une base pour la poursuite de la discussion au niveau stratégique et politique.
swissuniversities et Elsevier concluent un accord global Read & Publish
«swissuniversities a signé le 10 juin 2024, sur mandat des hautes écoles suisses et d’autres organisations mandantes, un accord global sur l’Open Access avec Elsevier. Il remplace l’ancien contrat avec Elsevier, qui a été conclu en 2020. Les chercheuses et chercheurs des hautes écoles suisses et des organisations participantes peuvent désormais publier en Open Access de manière illimitée dans l’ensemble du portefeuille – Cell Press et The Lancet inclus.»
La Suisse arrive deuxième au classement mondial de la compétitivité de l’IMD
«Le classement [World Competitiveness Ranking de l’IMD] passe au crible quatre indicateurs avec divers sous-facteurs: performance économique, efficacité du gouvernement, efficacité des entreprises et infrastructure.
La Suisse arrive en tête pour deux des quatre indicateurs, à savoir l’efficacité du gouvernement et de l’infrastructure. La stabilité politique, le système éducatif et la qualité de vie élevée sont autant d’atouts.» (Blick)
Selon [le classement], les principaux défis de compétitivité des économies mondiales en 2024 résident dans la transition vers une économie circulaire et à faible émission de carbone, la prise en compte de l’intégration croissante des marchés émergents dans l’économie mondiale et le suivi de la transformation numérique.
Par ailleurs, pour 55,1% des personnes interrogées dans l’étude de l’IMD, l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) est perçue comme la tendance majeure qui aura le plus d’impact sur la compétitivité des entreprises en 2024. Viennent ensuite, le risque de ralentissement économique mondial (52%) et les conflits géopolitiques (36,1%). (RTS)
- transformation numérique
- enseignement – qualité
- recherche – impact
- durabilité et climat
- classements des pays
Gestion des occupations pro-palestiniennes – le choix des mots
La professeure à la HETS HES-SO Genève, Annae Lavanchy, regrette le choix de mots dénigrant employés pour décrire l’engagement pro-palestinien dans les universités, tant par des médias que par les universités. «Par les réponses données dans la majorité de nos hautes écoles, par la manière dont les événements sont relatés, nous sommes en train de nier le droit légitime à l’écoute et au dialogue respectueux.» […] Les réactions [par exemple de l’université de Berne] mettent en évidence l’ampleur de la restriction de la parole démocratique, des attaques contre des scientifiques cherchant à promouvoir la réflexion citoyenne.»
Deux nouveaux critères d’évaluation pour le concours Agora
«Agora soutient des projets favorisant l’implication d’un public élargi dans la recherche scientifique. L’instrument vise à promouvoir les connaissances sur la recherche et le dialogue entre les scientifiques et la société. […] Diverses activités sont soutenues, par exemple : discussions et débats, ateliers pratiques, projets multimédia, jeux sérieux, théâtre et performances, expositions interactives, projets éducatifs, etc.»
L’année dernière, deux modifications importantes ont été apportées au règlement du programme Agora, la diversité et l’égalité étant désormais un critère d’évaluation et «les projets Agora doivent désormais être soumis conjointement par un·e scientifique et un·e spécialiste de communication. Ces spécialistes seront évalués de manière similaire aux scientifiques, sur la base d’un CV narratif.»
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- médias et universités
- évaluation – chercheur·e·s
- arts et science
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 18 juin 2024
17Juin2024
Politique des hautes écoles
«Appels à l’Intifada à la Haute école des arts de Zurich»
À la Haute école des arts de Zurich (ZHdK), la cérémonie de remise des diplômes a été perturbée par des «cris bruyants» et la distribution de tracts contenant le slogan «Long live the Student Intifada». Deux personnes ont été expulsées du bâtiment par la sécurité. Cette action s’inscrit dans une série de protestations pro-palestiniennes à la Haute école. Des graffitis, incluant le drapeau palestinien avec le slogan «From the River to the Sea, Palestine will be free», ont été repeints par la direction, déclenchant des débats sur la liberté d’expression de la part de certain·es étudiant·es. Des événements similaires incluent une tentative de projection d’un «essai vidéo sur le sionisme» et la diffusion de slogans prônant l’Intifada via des affiches sur les murs et des vidéos sur les réseaux sociaux.
«L’objectif de l’Université est de favoriser l’intégration»
Les militants d’Uni Mail pro-palestiniens ont publié un rapport dénonçant les liens de l’UNIGE avec des universités israéliennes. L’association suisse des Amis de l’Université hébraïque de Jérusalem leur répond.
HES-SO Valais : «L’inclusive remise en cause»
Des députés valaisans de droite ont déposé un postulat demandant que l’utilisation de l’écriture inclusive à la HES-SO Valais cesse. Selon ces députés, «des professeurs exigent que les travaux soient écrits [en utilisant le point médian]» et pointent du doigt une «position idéologique». «Les postulants rappellent que l’Académie française condamne cette manière de faire et que le Grand Conseil a demandé à l’Etat de ne pas utiliser cette manière d’écrire […]. La socialiste Emilie Teixera indique que ce postulat n’est pas applicable, car la HES-SO Valais est une entité autonome. Elle déclare que cette école recommande l’écritur inclusive, mais ne l’impose pas […]. Le postulat a été accepté par 85 voix contre 38 et 2 abstentions. Il est transmis au Conseil d’Etat pour réponse.»
Bilan des mobilisations pro-palestiniennes dans les universités suisses
Après la fin des occupations pro-palestiniennes dans les universités de Lausanne (UNIL) et Genève (UNIGE), les étudiants·es sont déçu·es par les promesses non tenues des institutions, mais restent déterminé·es, juge la journaliste du Courrier Maria Pineiro. Les engagements, comme la mise en place d’une commission pour analyser les liens académiques avec Israël, n’ont pas été réalisés, selon un militant de la Coordination étudiante pour la Palestine (CEP) de l’UNIL. Malgré la baisse de la visibilité médiatique, les étudiant·es continuent leurs actions et discussions, en parallèle des examens, pour obtenir un boycott académique d’Israël et un cessez-le-feu immédiat. La forme des futures mobilisations pro-palestiniennes dans les universités reste à définir, mais un membre de la CEP EPFL assure que cela «[…] devrait continuer d’être totalement pacifique».
- engagement politique
- rôle des universités
- profil – universités
- liberté d’expression
- conflit israélo-palestinien
La grève féministe fait étape à l’UNIL
La grève féministe a eu lieu le 14 juin 2024 dans plusieurs villes suisses : «A Lausanne, la mobilisation pour les droits des femmes se décline en plusieurs actions toute la journée, notamment sur le campus de l’UNIL, et en soirée avec le grand cortège prévu vers 18h30 […]. Sur le campus de l’Université de Lausanne (UNIL), des discours, des tables rondes, des ateliers, un repas collectif et ensuite un défilé en direction du centre-ville pour rejoindre la manifestation principale étaient organisés entre 10h30 et 17h00 environ.»
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 17 juin 2024
14Juin2024
Politique des hautes écoles
Seule une minorité des thérapies testées sur les animaux finit par être autorisée pour les humains
«Seule une thérapie sur 20 testée sur des animaux finit par être autorisée pour les humains, selon une étude de synthèse inédite de l’Université de Zurich. Celle-ci a compilé les résultats de 122 études sur 367 thérapies différentes pour 54 maladies humaines.»
Rolf Holderegger, nouveau directeur du WSL
«Le 14 juin 2024, le Conseil fédéral a nommé Rolf Holderegger au poste de directeur de l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL). Rolf Holderegger, âgé de 59 ans, est actuellement chef de l’unité de recherche Biodiversité et écologie de la conservation du WSL et professeur titulaire à l’EPFZ. Il prendra ses nouvelles fonctions le 1er octobre 2024»
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 14 juin 2024
13Juin2024
Politique des hautes écoles
«Virtuosité et excellence ont un prix!»
«[La] chroniqueuse Estelle Revaz ne cache pas son incompréhension face aux velléités gouvernementales de coupes budgétaires dans les domaines de la formation et de la recherche. L’élu socialiste au Conseil national estime qu’être les champions du monde du frein à l’endettement ne peut pas être une fin en soi».
Étudier sans maturité dans l’Université de Bâle
Le Grand Conseil bâlois a décidé de permettre aux personnes sans maturité qui ont plus de 30 ans de suivre des études à l’Université de Bâle avec un examen d’entrée. Les universités de Berne et de Lucerne permettent déjà un tel accès aux études.
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 13 juin 2024
12Juin2024
Politique des hautes écoles
«Soupçon de mobbing : un professeur quitte l’EPFZ»
Un jeune professeur assistant du département de technologie de l’information et d’électrotechnique de l’EPFZ a été accusé d’avoir «exploité ses collaborateurs et étudiants, les [mettant] sous forte pression et les [rabrouant régulièrement]», ce qui a conduit à des accusations de harcèlement moral. Une enquête externe a été lancée, dont les résultats, bien que disponibles seulement en interne, semblent confirmer ces problèmes.
L’EPFZ a annoncé par courriel que le professeur quittera l’institution fin novembre, sans indemnité de départ. Dans le courriel on lit que le professeur «a décidé, «sur la base des résultats du rapport» et «après des discussions avec le président et la vice-présidente pour le développement du personnel et le leadership», de poursuivre sa carrière professionnelle en dehors de l’ETH Zurich». Le professeur, «déjà […] [remarqué pour] un comportement fautif fautif lors de son précédent emploi à l’étranger», quitte l’EPFZ à la fin de sa première période d’engagement de quatre ans.
L’EPFZ affirme avoir «réagi rapidement après les premières réclamations» et souligne les progrès réalisés depuis d’autres incidents similaires, notamment le cas de la Professeure d’astronomie Marcella Carollo, «qui avait également été accusée de harcèlement moral en 2017».
Grisons : «Plus de liberté décisionelle pour les hautes écoles»
«La Haute école spécialisée des Grisons (FHGR) et la Haute école pédagogique (PHGR) obtiennent une plus grande marge de manœuvre dans l’organisation de leur offre de formation […]. Le [Grand Conseil à Coire] a adopté la révision partielle de la loi sur les hautes écoles et la recherche […]. La décision a été prise à l’unanimité par 104 voix […] et sans abstention. Avec cette révision, le gouvernement et le Parlement réagissent à la concurrence croissante entre les hautes écoles – en Suisse et au niveau international. Grâce à une plus grande marge de manœuvre décisionnelle, les deux écoles doivent devenir plus compétitives. Les hautes écoles peuvent désormais décider elles-mêmes des filières qu’elles souhaitent introduire ou, le cas échéant, supprimer. Jusqu’à présent, cette compétence relevait du gouvernement cantonal. De plus, les hautes écoles peuvent désormais proposer des filières d’études en dehors de leurs priorités de formation définies par la loi.» Par exemple, la FHGR «pourra également proposer à l’avenir une filière «soins infirmiers HES» […]. La révision de la loi sur les hautes écoles et la recherche est soumise au référendum facultatif. Si celui-ci n’est pas saisi, elle devrait entrer en vigueur début 2025.»
L’UNIL dans les médias
«Conflict in the Middle East: information from the UNIL Rectorate»
«n May 2024, UNIL – like other university institutions in Switzerland and abroad – was the location for various events in support of the Palestinian cause. These events prompted a range of different reactions at the cantonal and national levels, not only within the UNIL community but also in the media and the political sphere, and on social media. The UNIL Rectorate feels that this is an appropriate moment to reiterate its position and provide information on the actions it has taken, in addition to several communications it has already published. »
Revue de presse UNIL 12 juin 2024
11Juin2024
Politique des hautes écoles
L’association des médecins de famille demande 200 millions pour encourager la relève
«Pour éviter une pénurie dramatique, l’association des médecins de famille demande 200 millions de francs pour de nouvelles places d’études et la promotion de la relève. […] L’argent sera prélevé sur un fonds de la Confédération et des cantons pour la formation, la recherche et l’innovation et sera versé au cours des quatre prochaines années à des fins spécifiques. Pour que le nombre de places d’études en médecine soit augmenté de 1300 à 1800, 100 millions devraient aller aux universités. Les quelque 100 millions restants doivent notamment être versés aux programmes de formation postgraduée existants afin qu’ils augmentent le nombre de postes d’assistants au cabinet médical de 280 aujourd’hui à 720 désormais.»
Lorsque la lutte pour la liberté académique a conduit à des morts
Pascal Hirschi, professeur d’histoire à l’Université de Saint-Gall, rappelle que le débat sur la liberté académique n’a rien de neuf. «L’Allemagne était convaincue que la science et la politique pouvaient être soigneusement séparées. Les libéraux suisses étaient moins puristes. Pour eux, la liberté académique était aussi un instrument permettant d’imposer leur agenda progressiste contre les forces conservatrices et ecclésiastiques.»
Moins brutal qu’à l’époque du Putsch de Zurich 1839, «les positions [à l’heure actuelle] sont autant plus confuses. Au lieu de critiquer la Bible, les amis des Palestiniens veulent bannir le sionisme de l’université et leurs plus farouches opposants le post-colonialisme. Les deux groupes invoquent la liberté de la science, le premier en surchargeant le concept de manière politique, le second de manière puriste. Pour renforcer la liberté de la science, nous aurions besoin aujourd’hui de plus de libéraux conséquents comme le conseiller d’Etat Charles Neuhaus [qui s’opposait à l’idée d’avoir des professeur-es qui sont des «simples valets»] et de chercheurs audacieux comme le critique biblique [David Friedrich] Strauss» qui, en 1839, avait interprété les miracles de Jésus comme des mythes en utilisant des méthodes philologiques et critiques, provoquant la colère des théologiens fidèles à la Bible.
- sciences humaines et sociales
- liberté académique
- recherche – méthodes et outils
- conflit israélo-palestinien
Un laboratoire dédié à la gestion de l’eau
«Le HES-SO Valais-Wallis et le pôle d’innovation BlueArk ouvrent un laboratoire de recherche sur l’eau pour répondre aux enjeux du changement climatique.» En effet, comme l’indique le Directeur de la HES-SO Valais-Wallis, François Seppey, face aux nombreux défis climatiques tels que les pluies diluviennes ou les sécheresses, «les collectivités doivent pouvoir s’adapter et anticiper». C’est dans l’urgence de pallier au manque de données et «de coordination entre les différents acteurs» qu’une antenne académique a été ouverte au Châble, avec «l’ambition de «développer des outils numériques pour monitorer l’eau» afin d’en faire un meilleur usage». Dans le but de développer les connaissances dans le domaine de l’eau, le laboratoire sera également responsable de «la formation continue des gestionnaires de l’eau».
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 11 juin 2024
10Juin2024
Politique des hautes écoles
A Bâle, le dialogue entre activistes pro-palestinien-nes et la direction universitaire est-il voué à l’échec?
Markus Wild, professeur en philosophie, a offert ses services de médiateur dans le conflit du collectif Unibas4Palestine avec la direction universitaire. Ce dialogue n’a pour l’instant pas eu lieu, le porte-parole universitaire affirme que la direction n’était pas prête à discuter d’un arrêt de la coopération avec les universités israéliennes. «C’est la principale revendication des activistes d’Unibas4Palestine, mais ce n’était pas le contenu premier de la tentative de dialogue», comme l’explique le médiateur Markus Wild. «L’objectif du plan d’action que j’ai élaboré était de réintroduire certains thèmes de la protestation dans le débat universitaire et académique. Ensemble, je voulais par exemple réfléchir avec les étudiants à ce que sont et pourraient être les principes éthiques de la coopération scientifique de l’université de Bâle.»
Il souligne qu’il était également établi qu’il ne s’agissait pas «ad hoc» de la guerre de Gaza ou même de l’État d’Israël, mais de principes généraux. Selon le plan d’action, la situation actuelle au Proche-Orient pourrait toutefois être davantage intégrée dans les l’offre d’enseignement et le cadre universitaire. «J’ai remarqué que les étudiants veulent en parler, cela les préoccupe beaucoup». Mais cela nécessiterait de la confiance mutuelle. Le plan d’action de Markus Wild prévoit que les étudiant-es ne se présentent pas comme membre du collectif, étant donné que celui-ci ne contient pas seulement des étudiant-es universitaires. Mais les activistes auraient choisi de garder la force du mouvement pour ne pas être accaparés. Par ailleurs, la question des conséquences de la participation à des occupations ou à des manifestations préoccupe actuellement l’université à différents niveaux.
«L’EPFZ refuse l’admission d’étudiants russes en raison des sanctions de l’UE»
L’EPFZ refuse d’accepter des étudiant·es russes, craignant que leurs connaissances ne soient utilisées à des fins militaires en Russie, malgré qu’ils remplissent les conditions formelles d’admission. Cette décision est vue comme une «violation fondamentale de la liberté scientifique» par Irina, une des trois étudiant·es russes interviewé·es par le «Blick». Irina pense que cette mesure «conduirait dans certaines circonstances à ce que les jeunes critiquant Poutine soient poussés à retourner dans les bras du régime».
«[L]’EPFZ confirme que les candidats russes sont soumis à un examen critique en raison des soi-disant règles de contrôle des exportations et des mesures de sanction de la Confédération. Ce n’est pas l’EPFZ qui fixe les règles, explique la porte-parole Vanessa Bleich. C’est plutôt la Confédération qui a repris les sanctions de l’UE contre la Russie. L’Ecole se défend contre le reproche d’une «sanction collective». Chaque candidature est examinée individuellement. Selon Vanessa Bleich, l’EPFZ se base sur «le parcours académique, la spécialité concrète et le centre de vie» des candidats […]. L’EPFZ utilise […] un moteur de recherche recherche interne concernant des sanctions qu’elle avait déjà développé en mai 2022. Celui-ci permet de rechercher dans le CV d’un candidat des points de contact avec des institutions ou des personnes sanctionnées.»
L’interprétation des sanctions semblerait pourtant varier au sein des hautes écoles : Danyil, un des trois étudiant·es russes interviewé·es par le «Blick», «a entre-temps obtenu une place dans une autre université suisse: l’EPFL à Lausanne». Emmanuel Barraud, porte-parole de l’EPFL, explique que l’EPFL «s’appuie sur la liste des sanctions établie par le Conseil fédéral».
«Le CHUV se cherche un nouveau directeur»
L’EPFL renforce sa présence en Valais avec un nouveau pôle dédié à la transition énergétique
L’EPFL annonce la création d’un pôle de recherche et d’innovation en Valais, dédié à la transition énergétique verte. Martin Vetterli, Président de l’EPFL, souligne l’«engagement fort» de l’EPFL dans la «durabilité, les énergies vertes, les énergies renouvelables et le management des systèmes énergétiques.»
Le choix du Valais s’explique par trois étapes précédentes : la chimie verte, les sciences de l’environnement et les énergies vertes et renouvelables. Une collaboration «excellente» avec le canton du Valais et la HES-SO a également été déterminante, surtout parce que le canton du Valais investira 4 millions de francs par an dans ce projet. Une raison secondaire du choix du Valais est liée à un manque de place sur le campus de l’EPFL à Lausanne.
La situation financière de la Confédération, bien que réduisant le budget des EPF, permet encore des investissements majeurs, mais le soutien des cantons permet de développer des projets supplémentaires. Le développement du campus de l’EPFL à Sion se fera sur un horizon de 4 à 6 ans, avec des plans pour accueillir les nouveaux collaborateur·ices. (rts.ch / Forum)
En particulier, six nouvelles chaires seront ajoutées au campus valaisan, portant le nombre total à plus de 20 et augmentant le personnel à potentiellement 450 collaborateur·trices. Deux chaires sont déjà en cours, une troisième sera bientôt mise en place, et les autres suivront d’ici 2032. (rts.ch/info)
L’UNIL dans les médias
«Notre liste de noms de profs bossant avec Israël est juste un état des lieux»
««Intimidation» et «mise au pilori»: après sa liste des chercheurs de leur institution qui travaillent avec des universités israéliennes, le collectif d’occupation de l’UNIL est accusé de tous les maux. Interview d’Anna, l’une des membres du groupe pro-palestinien.»
Revue de presse UNIL 10 juin 2024
7Juin2024
Politique des hautes écoles
Publication d’un rapport sur les rapports de l’Université de Genève avec les universités d’Israël
Selon la Tribune de Genève, le document présenté par la Coordination des étudiants pour la Palestine (CEP) «n’est pas vraiment explosif. Il reconnaît que l’UNIGE ne participe pas directement à l’effort de guerre d’Israël. […] Mais l’institution genevoise «collabore avec des universités qui le font», regrettent les étudiants [de la CEP], qui disent n’avoir pas encore eu accès à tous les documents demandés.
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 7 juin 2024
6Juin2024
Politique des hautes écoles
L’Université de Bâle demande l’identification de certain-es manifestant-es
L’Université de Bâle a demandé à la police de lui fournir les données des activistes pro-palestinien-nes contrôlés après les occupations de l’université. C’est ce qu’a annoncé le directeur de l’éducation bâlois Mustafa Atici (PS) en répondant à deux interpellations de représentants de l’UDC.
L’université se réserve le droit de prendre des mesures contre les étudiants impliqués, a poursuivi Mustafa Atici.
- engagement politique
- profil – universités
- liberté d’expression
- collaboration hautes écoles – politique
- conflit israélo-palestinien
Universités en crise : quand les médias privilégient la polarisation
Servan Luciano Grüninger, co-fondateur et président du groupe de réflexion Reatch et Olga Baranova, dirigeante de l’organisation CH++, ont rédigé une critique des médias. «Les protestations universitaires dominent actuellement la couverture médiatique du débat public sur la guerre au Proche-Orient». Cependant, «les universités ne deviennent intéressantes sur le plan médiatique que lorsqu’elles ont quelque chose de pompeux à offrir». Ainsi, par exemple, «lorsqu’une poignée de personnes s’assoient par terre dans l’atrium de l’université de Zurich ou dans l’entrée de l’EPFZ avec des banderoles sur la Palestine, les médias sont immédiatement là pour en faire une histoire nationale», toutefois, les médias n’ont pas rapporté au delà de la barrière de Rösti de la conférence publique dans l’Université de Lausanne, visité par 500 personnes, sur les tenants et aboutissants du conflit israélo-gazaoui, où sur le débat public dans l’Université de Bâle sur le post-colonialisme, visité par 350 personnes, qui était pourtant «controversé, mais différencié».
Les médias sembleraient donc nourrir la polarisation au lieu de traiter le débat sur la guerre au Proche-Orient à travers d’autres voix moins polarisées parce que «[c]e qui n’est pas capable de produire de l’excitation reste sous le radar». «Pendant ce temps, les universités feraient bien de ne pas se laisser transformer en jouet politique par les activistes ou les journalistes, mais de défendre les espaces de discussion ouverts contre tous ceux qui veulent les restreindre à leur profit.»
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 6 juin 2024
5Juin2024
Politique des hautes écoles
«Universités suisses en léger repli en comparaison internationale»
Selon le classement Quacquarelli Symonds (QS) 2025, les universités suisses s’affichent en léger repli en comparaison internationale par rapport au classement « 2024« .
7. EPFZ (=: avant 7.)
26. EPFL (+ : avant 36.)
109. Unversité de Zurich (- : avant 91.)
131. Université de Bâle (- : avant 124.)
155. Université de Genève (- : avant 128.)
161. Université de Berne (- : avant 126.)
224. Université de Lausanne (- avant 98.)
405. Università dellla Svizzera Italiana (- : avant 327)
539. Université de Fribourg (+ : avant 563.)
781-790. ZHAW (+ avant 1401.)
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 5 juin 2024
Grand Conseil : Débat sur les manifestations à l’Unil
Les récentes occupations propalestiniennes à l’Université de Lausanne (Unil) ont suscité des discussions au Grand Conseil vaudois. Un amendement de Fabien Deillon (UDC/VD) a demandé l’interdiction de ces manifestations, invoquant la nécessité de maintenir «la sérénité au sein de l’institution» et la neutralité religieuse et politique à l’université. Néanmoins, cette proposition a été critiquée par plusieurs député·es, surtout de gauche, qui y ont vu une atteinte aux libertés fondamentales, telles que les «libertés d’expression, de réunion ou académique». L’amendement a été refusé par 94 voix contre, 26 pour et 7 abstentions.
4Juin2024
Politique des hautes écoles
En Israël, les universités menacées de boycott
«Le 17 mai, en réaction aux massacres de civils en cours dans la bande de Gaza, le conseil d’administration de la Conférence des recteurs et rectrices des universités espagnoles s’est engagé, dans un communiqué, à «réviser et, le cas échéant, à suspendre les accords de collaboration avec les universités et centres de recherche israéliens qui n’ont pas exprimé un engagement ferme en faveur de la paix et du respect du droit international humanitaire.»»
«Le monde académique israélien est lui aussi pris en étau entre les pressions internationales et le gouvernement ultranationaliste de Benyamin Nétanyahou, […] qui […] a proposé une loi qui obligerait les universités israéeliennes à licencier tous les universitaires s’exprimant contre «l’existence d’Israël en tant qu’Etat juif et démocratique.» Les établissements qui ne s’y conformeraient pas perdraient leur financement public.
«Les récentes manifestations estudiantines font ressortir des velléités de contrôle des universités»
Boas Erez, professeur en mathématiques et ancien recteur de l’Université de Suisse italienne (USI) ecrit: «Les universités ne sont plus des tours d’ivoire, et il n’y a pas de discipline académique qui ne soit influencée par le contexte ou le regard de celle ou celui qui la pratique.» Par ailleurs, «Les récentes manifestations estudiantines font ressortir des velléités de contrôle des universités, dont il est bien qu’elles s’expriment pour pouvoir les contredire.»
«L’université, éternel combat entre liberté et contestation»
«L’université se considère comme un espace soumis à l’unique règle de la liberté académique […]. En même temps, l’histoire de cette institution se caractérise par une forte composante politique qui l’a souvent située dans l’opposition, la résistance». L’historien Olivier Meuwly retrace ainsi la naissance des mouvements révolutionnaires dans les universités, qui commencèrent en Allemagne au XIXe siècle. Il écrit en guise de conclusion: ««Plus de liberté!», réclamèrent tous les étudiants en révolte. Mais contestation et exigence de liberté sont-elles forcément synonymes? «Die Gedanken sind frei», susurrait un vieux chant estudiantin allemand, mais le sont-elles encore quand le mouvement woke dicte sa définition de l’oppression, s’appropriant au passage la cause palestinienne? La liberté contiendrait-elle un droit à l’intolérance que les universités, dans leur histoire, se sont pourtant fait la gloire de pourchasser?»
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S’opposer à la guerre à Gaza: un droit fondamental!
Par rapport aux manifestations pro-palestiniennes dans les universités suisses, la porte-parole d’Amnesy International Nadia Boehlen écrit: «J’ai observé les rectorats s’emmêler les pinceaux et manier pêle-mêle ultimatums, menaces de sanctions, dépôts de plaintes pénales ou faire appel à la police au lieu de privilégier systématiquement le dialogue. Des mesures en porte-à-faux avec le rôle des universités et des autorités, qui est de permettre l’exercice de la liberté d’expression, garantie par la Constitution et le droit international.»
Et elle qualifie de «grotesque» l’idée de sanctionner celles et ceux qui manifestent contre «le risque imminent de génocide» et la complaisance des gouvernements et se réfère notamment les postulats de l’UDC qui demandent d’enquêter sur les manifestations estudiantines.
«On devrait gagner beaucoup d’argent avec les EPF»
Le rédacteur en chef du journal en ligne Nebelspalter estime que l’augmentation des taxes d’études pour le corps étudiant étranger est une bonne opportunité : «Nous subventionnons nos nombreux nos chers voisins de l’UE [déjà] assez généreusement». Par ailleurs, «Si nos deux EPF se portent si bien, pourquoi ne pas en faire une affaire ? Combien de Chinois[, Russes ou Sud-américains] seraient prêts à payer 30’000 francs pour leurs études à l’ETH Zurich?» Il répond cette question lui-même: «beaucoup», en vue de la taille de la population.
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 4 juin 2024
3Juin2024
Politique des hautes écoles
«Les unis romandes en proie à la tentation idéologique»
Pour la journaliste Laure Lugon Zugravu, les mouvements pro-palestiniens «ont mis en lumière un activisme très présent dans les facultés romandes et des enseignants de plus en plus politisés.»
Un professeur de l’Université de Neuchâtel avance: «[l]’anthropologie, la sociologie, les sciences politiques, une partie de la géographie sont gagnées par l’idéologie. Cela arrive lorsque vous mettez ensemble des gens qui pensent tous pareil. Sans être soumis à des points de vue contradictoires, ils radicalisent leurs positions.» Selon ce professeur il y aurait «[l]a disparition de traditions entières de pensées» dans les sciences politiques ou dans les études de genre. Pour le Professeur de l’UNIL Philippe Gonzalez, certain·es de ses collègues «[mélangent] la science et la politique», ce qui a produit une «propension actuelle à ne plus enseigner aux étudiants comment penser, mais ce qu’il faut penser». Si la politisation des professeur·es n’est pas nouvelle, le professeur de l’Université de Neuchâtel explique qu’«[être politisé] ce n’est pas grave s’il y a une masse critique suffisante de chercheurs de différents bords qui peuvent se corriger mutuellement. «Mais la sous-représentation de la droite s’accroît. […] La diversité la plus menacée dans nos universités n’est pas celle hommes-femmes, mais la diversité idéologique».
A propos de la perception quant à un croissant militantisme au sein de l’UNIL, un scientifique affirme qu’«[o]n n’a plus le droit d’avoir l’esprit critique qui doit nécessairement présider à la science. En lieu et place, il faut s’aligner sur la doxa climatique et écologiste.» Le Professeur Alain Macaluso souligne que «[c]hacun a le droit d’être militant à titre personnel. Le problème surgit quand le militantisme s’institutionnalise, soit que l’institution adopte elle-même une attitude militante, ce qui divise nécessairement sa communauté, soit que certains de ses membres cherchent à imposer leurs combats au sein de l’institution.»
Le Professeur de sciences politiques Bernard Voutat refuse les accusations selon lesquelles «[les] cours [au sein de la faculté des sciences sociales et politiques de l’UNIL] sont imprégnés de wokisme, d’islamo-gauchisme ou de théorie des genres […].» Si le professeur admet «qu’une majorité de ses collègues sont de gauche» il souligne que l’intégrité scientifique est respectée et les professeur·es doivent respecter certaines limites : «L’une d’elles est de ne pas user de sa position d’enseignant pour imposer ses points de vue aux étudiants. On doit aussi respecter l’intégrité scientifique.» Par contre, il ne voit pas de problèmes en ce que 400 professeur·es aient signé la pétition de soutien aux mobilisations pour la Palestine : «selon lui, la question […] renvoie à la liberté d’opinion et d’expression qui est reconnue à tout un chacun, y compris aux professeurs de l’Unil.»
Dans un article d’opinion, Laure Lugon Zugravu regrette que des activistes pro-palestiniennes à l’UNIL ont récemment publié une liste des «collabos», soit des professeurs qui conçoivent des projets de recherche avec des universités israéliennes, cela lui rappelle le maccarthysme.
- rôle des scientifiques
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- enseignement – méthodes et outils
- liberté d’expression
- enseignement – pluralité
- recherche – pluralité
A Genève, les campus occupés font débat
A Genève, «Les élus de gauche veulent soutenir le boycott de certaines universités israéliennes, tandis que les députés PLR veulent limiter «les manifestations idéologiques» au sein de l’alma mater».
La pensée post-coloniale en Suisse
L’article de la NZZ se penche sur l’histoire de la recherche post-coloniale dans les universités suisse depuis le première conférence en 2008. Elle a connu un tournant avec le mouvement Black lives matter en 2020, qui a suscité la question si l’utilité de cette approche était la production des connaissances ou le changement sociétal. Suite au 7 octobre 2023, tout le domaine des instituts entiers a été critiqué suite à des manquements de quelques particuliers. Des scientifiques proches de la théorie ont été accusés d’antisémitisme, de wokisme et d’une pensée d’être trop simplificatrice, le débat s’est polarisé. «En ce moment même la définition des termes est compliqué», témoigne Patricia Purtschert, philosophe et professeure en études de genre à l’Université de Berne. Elle avait récemment défendu les méthodes de recherche post-coloniales dans la Republik : «Les études postcoloniales sont donc beaucoup plus variées que ne le suggèrent les représentations actuelles. Elles sont indispensables si nous voulons développer une historiographie dans laquelle des voix jusqu’ici réduites au silence doivent avoir leur place.» Et: «Les études postcoloniales et la recherche sur l’antisémitisme peuvent et doivent apprendre les unes des autres, par exemple en ce qui concerne les logiques spécifiques de l’antisémitisme ou du racisme colonial.»
Dans l’article de la NZZ, maître d’enseignement d’histoire Kijan Espahangizi de l’Université de Berne avance que le la scène de la recherche post-coloniale n’aborde guère les points aveugles de la théorie, par exemple en ce qui concerne l’Iran, la Chine et la Russie, où la haine de l’Occident est étayée par des arguments post-coloniaux. «Une bonne science devrait être autocritique, cela me manque».
03.06.2024 Revue de presse sur les manifestations pro-palestiniennes
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 3 juin 2024
31Mai2024
Politique des hautes écoles
«Les étudiants en grogne contre le triplement de la taxe des EPF»
Le Conseil national accepté mercredi de tripler la taxe d’écolage pour les étrangers qui étudient dans les EPF de Lausanne et Zurich. Dans un communiqué commun, les associations estudiantines de l’ETH Zurich, de l’EPF Lausanne (AGEPoly) et l’Union des étudiants de Suisse dénoncent «une manœuvre politique et une attaque directe contre l’autonomie du domaine des EPF, qui n’aidera pas nos écoles à résoudre les problèmes financiers auxquels elles sont confrontées. Nous lançons donc un appel urgent au Parlement pour renoncer à une augmentation des taxes d’étude».
Former à la critique, à la controverse et au débat, pas à l’exclusion et au totalitarisme
A la suite des manifestations estudiantines en soutien à la Palestine dans les universités et hautes écoles suisses ces dernières semaines, la rectrice de la HES-SO et présidente de Swissuniversities Luciana Vaccaro rappelle que leur mission est également de former au dialogue citoyen.