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21Nov2024
20Nov2024
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 20 novembre 2024
19Nov2024
Politique des hautes écoles
La HES Valais lance une nouvelle filière associant numérique et sciences du vivant
La Haute école d’ingénierie de la HES-SO Valais-Wallis a créé un nouveau bachelor, associant numérique et sciences du vivant. Cette nouvelle formation unique en Suisse romande sera lancée dès septembre 2025. L’objectif est de répondre aux besoins de l’industrie romande, en particulier dans le canton du Valais. «Les futurs ingénieurs pourront développer leurs connaissances dans trois domaines principaux: la biotechnologie, l’intelligence artificielle et l’analyse des données et ainsi devenir des experts en analyse de données biologiques, des ingénieurs digitaux en science de la vie ou des spécialistes en production biotechnologique.» (Le Nouvelliste)
- collaboration hautes écoles – entreprises privées
- collaboration hautes écoles – politique
- profil – HES
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 19 novembre 2024
Quel profil pour la prochaine rectrice ou le prochain recteur de l’UNIL?
Le recteur Frédéric Herman renonce à se représenter pour un deuxième mandat, souhaitant se consacrer à de nouveaux projets scientifiques. Dans une publication d’opinion du 24 heures, Félicien Monnier, président de la Ligue vaudoise, exprime sa vision concernant le·a prochain·e recteur·ice.
18Nov2024
Politique des hautes écoles
Conflit israélo-palestinien : tensions sur les campus romands
Vendredi matin, le collectif étudiant pro-palestinien de l’UNIL a adressé aux médias un communiqué exprimant sa colère suscitée par les poursuites judiciaires de l’UNIL à leur encontre. Les étudiant·es trouvent injustifiée la poursuite pénale pour la diffusion d’une liste de professeur·es «épinglé·es» pour leurs collaborations académiques israéliennes. Le collectif est «atterré de voir toute l’énergie déployée (par l’UNIL) dans la répression du mouvement, plutôt qu’à faire la lumière sur les partenariats avec des institutions israéliennes qui violent le droit international» (24 heures. 15.11.24) Les formations politiques de gauche représentées au Grand Conseil ainsi que les Vert·es vaudois·es critiquent l’action en justice. «L’université a choisi la voie de la criminalisation des étudiant·es plutôt que la reconnaissance du droit fondamental à la désobéissance civile» avance la députée Joëlle Minacci. «Des poursuites nous semblent largement disproportionnées», déclare la présidente des écologistes vaudois, Alice Genoud. (Le Courrier, 18.11.2024)
Le Matin Dimanche et le SonntagsZeitung dévoilent qu’une lettre signée par 80 personnes a été remise à la direction de l’EPFL. Ayant pour titre «Extrémisme potentiel et enseignement tendancieux», la missive détaille pourquoi les étudiant·es et employé·es juif·ves et israélien·nes de l’école «sont de plus en plus déstabilisé·es». Les signataires avancent que «les organisations dites pro-palestiniennes qui agissent actuellement sur le campus de l’EPFL ne sont pas pro-palestiniennes, mais plutôt anti-israéliennes.» Selon Jacques Ehrenfreund, professeur d’études juives à l’Université de Lausanne, il s’agit de « l’expression d’un malaise auquel les autorités doivent répondre, car les questions qui sont posées sont importantes et sérieuses. » La direction de l’EPFL est en train d’analyser la lettre et y répondra prochainement. (Le Courrier, 18.11.2024)
L’UNIL est «désormais encadrée par un dispositif de sécurité renforcé», alors qu’«un événement organisé par l’association étudiante judaïque Shalom de l’EPFL, fortement critiquée par des tracts, a également bénéficié de mesures». (Blick, 17.11.24) «L’ambiance est actuellement plutôt calme», affirme la porte-parole de l’EPFL Corinne Feuz. Mais «[l]a haute école confirme néanmoins qu’il y a eu quelques incidents et reste en état de veille. Des stickers apparaissent régulièrement, mais sont systématiquement enlevés. » (Watson, 17.11.2024)
Du côté de l’Université de Genève, la direction déclare que «la liberté d’expression est un principe fondamental […] mais elle est limitée par des directives claires. Nous rejetons toute forme d’incitation à la violence, de discrimination, d’islamophobie et d’antisémitisme» (Le Matin Dimanche, 17.11.24).
Le semaine dernière, l’Université genevoise accueillait la Semaine des droits humains, durant laquelle des expert·es ont dressé un état des lieux préoccupant des libertés d’expression et d’association, en Suisse et dans le monde. «En restreignant les droits des jeunes à propos de la Palestine, c’est toute une génération qui se sent moins écoutée et dans l’incapacité de trouver sa voie dans la démocratie actuelle», a critiqué la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la liberté de réunion et d’association pacifiques, Gina Romero, dans le cadre de l’évènement. Le journaliste du Courrier Maude Jaquet écrit :«Rien qu’à Genève, l’évacuation policière d’Uni-Mail et les arguties administratives liées aux demandes d’autorisation de manifester témoignent d’un climat de défiance grandissant des autorités envers la société civile. L’avocat genevois Olivier Peter, spécialiste du droit international public, estime que cette «position hypocrite» promeut un double standard. «On utilise les droits fondamentaux dans certains cas pour mieux les dénier dans d’autres. Et force est de constater que lorsqu’un sujet, comme la Palestine, crispe une certaine majorité, on restreint le droit de s’exprimer.»(Le Courrier, 18.11.2024)
La libre circulation des étudiant·es et les taxes d’études
Marcus Dieth, président du gouvernement (Landaman) d’Argovie (Centre) et président des gouvernments cantonaux, estime que la Suisse s’engage dans les négociations en cours avec l’Union européenne autour des relations bilatérales «plus fermement et plus intelligemment» qu’avant. L’idée que l’UE puisse étendre la libre circulation des personnes aux étudiant·es en contrepartie d’une clause de sauvegarde ne l’effraie pas. «Nous connaissons déjà une clause de sauvegarde indirecte pour les étudiant·es», dit-il, puisque les restrictions d’admission autorisées aujourd’hui font que la proportion d’étudiant·s étrangers·ères, tous niveaux confondus, est actuellement d’environ 17%. Marcus Dieth part du principe que les étudiant·es étrangers·ères continueraient à payer des taxes d’études, mais probablement pas plus que les Suisses.
«Nous avons besoin de plus de temps pour réfléchir»
A l’occasion du 169ème anniversaire de l’EPFZ, son recteur Günther Dissertori a présenté un nouveau paquet de réformes.
Si l’ETH doit fournir des solutions fondées dans ce monde accéléré, il faut absolument du temps pour réfléchir et «du calme dans la tête», a déclaré le recteur. C’est pourquoi il a présenté un nouveau paquet de réformes qui doit justement offrir davantage de cela aux étudiants. Concrètement, cela signifie que la session d’examens est déplacée de la fin des vacances d’été au début. Le recteur de l’EPFZ a expliqué que cela permettrait de consacrer plus de temps aux activités telles que les stages dans l’industrie, les écoles d’été et le développement personnel. L’objectif de cette réforme est «que nos étudiants n’accumulent pas seulement des connaissances. Mais qu’ils les utilisent dans la société et les mettent en pratique. Pour la société ».
Par rapport aux ponts avec la société, la création d’une School of Public Policy est prévue, chapeautée par l’ancien chancelier fédéral et diplômé de l’EPFZ Walter Turnherr, qui a comme objectif de renforcer le dialogue [du monde académique] avec la politique.
Quant au triplement des taxes d’études décidé par la politique, le président de l’EPFZ Joël Mesot avance: «Je ne sais pas ce qu’aurait été la situation du jeune Albert Rösti de Kandersteg si les taxes d’études avaient été trois ou quatre fois plus élevées à l’époque. Je peux en tout cas vous dire que le gruérien Joël Mesot n’aurait pas pu s’inscrire à l’EPF».
L’UNIL dans les médias
Le recteur de l’Université de Lausanne renonce à un deuxième mandat
«Frédéric Herman a communiqué sa décision mercredi dans un email adressé au personnel de l’UNIL, révèle ce vendredi la RTS. Il quittera ses fonctions en juillet 2026 pour se consacrer à de nouveaux projets scientifiques.»
Revue de presse UNIL 18 novembre 2024
15Nov2024
Politique des hautes écoles
Le projet d’ordonnance sur l’assurance de la qualité en matière d’intégrité scientifique
«Dans sa séance du 8 novembre 2024, le Conseil des hautes écoles a pris connaissance des résultats de la consultation. Il a édicté l’ordonnance sur l’assurance de la qualité en matière d’intégrité scientifique et en a fixé la mise en vigueur au 1er janvier 2025. Il a élu le professeur Ed Constable en tant que président du Conseil pour l’intégrité scientifique.»
Un record d’inscriptions à l’UNIGE
A l’Université de Genève, «3068 débutant-es de bachelor ont rejoint l’UNIGE en septembre dernier et 1104 nouveaux/elles entrant-es ont opté pour une des filières de master proposées par l’institution, soit, respectivement, une augmentation de +13,3% et +19,4% par rapport à 2023.»
«Nous étions accoutumé-es à une augmentation régulière des effectifs depuis la fin des années 2000. Désormais [depuis la pandemie en 2020] chaque rentrée amène son lot de surprises», affirme Véronique Produit du Bureau des données institutionnelles et décisionnelles. «Ce chamboulement pourrait indiquer une modification des habitudes du corps estudiantin à l’échelle globale, les possibilités de mobilité académique s’étant accrues depuis la fin de la pandémie.»
L’ESA débarque en Suisse
«L’Agence spatiale européenne (ESA) a un nouveau point de rattachement en Suisse: l’European Space Deep-Tech Innovation Centre ESDI a été lancé en collaboration avec l’Institut Paul Scherrer PSI.»
«L’université devrait offrir un foyer à qui refuse aussi bien la vie économique que l’activisme politique»
Alors que l’université vit dans l’idéal humaniste universel de l’éducation, elle est pourtant un lieu de contradiction entre la théorie et la pratique, autant qu’entre le savoir et sa révision. L’auteur de l’article, Konstantin Sakkas, philosophe et historien, oppose deux visions du rôle de l’université : d’un coté la position «traditionnellement considérée comme néolibérale» d’être favorable à la réforme de Bologne, avec plus de normativité, standardisation et pression sur les performances ou de l’autre coté voir l’université comme une tour d’ivoire, dans laquelle on «réfléchit à la chose», sans forcément arriver à quelque chose.
L’auteur répond au commentaire de l’historien Christian Marty qui avait récemment formulé, par rapport à une récente publication sur l’oeuvre du philosophe Theodor Adorno, une critique de la vision «Bologne» dans la NZZ :
«Si l’université veut être plus qu’un simple lieu de formation, elle doit s’efforcer de former un état d’esprit qui ne se limite pas à la transmission de simples compétences utilisables professionnellement. [Theodor] Adorno a montré que l’université devrait s’occuper de l’éducation de citoyens qui se tiennent toujours à une certaine distance du monde. Il s’agit d’éduquer des personnes qui ne se soumettent ni ne se subordonnent aux pouvoirs en place, mais qui pensent contre eux et au-delà d’eux.»
Pour l’auteur invité de la NZZ Konstantin Sakkas, «ce prétendu plaidoyer [de Christian Marty] contre la fonctionnalisation et l’instrumentalisation du savoir et de la science comporte une auto-contradiction : car si le contre-projet à la préparation au métier s’appelle formation à l’idéologie et à la résistance, cet objectif est lui aussi orienté vers un but ; on doit étudier sans système pour pouvoir ensuite renverser le système (et donc en créer un nouveau).»
Pour l’auteur, l’université devrait offrir un foyer à qui refuse aussi bien la vie économique que l’activisme politique. Il serait nécessaire d’adopter des réglementations aussi larges que possible concernant le temps d’études, ainsi que de promouvoir les carrières situées en dessous du niveau professoral. «La vraie liberté autorise aussi la recherche, la volonté de ne pas se fixer, le spleen des étudiants de longue durée.»
Les hôpitaux universitaires suisses sous forte pression financière
«La situation financière des hôpitaux universitaires est extrêmement difficile et la population pourrait en pâtir, ont indiqué leurs responsables jeudi à Berne. Des investissements sont nécessaires, mais leur financement n’est pas garanti. […] Les responsables ont également souligné la grande importance des cinq hôpitaux universitaires pour la recherche médicale.» (RTS)
Sur la question si 5 hôpitaux universitaires sont nécessaires, le directeur des hôpitaux universitaires bâloises Werner Kübler estime que cela n’a pas de sens de déplacer les infrastructures. Il s’agit plutôt de bien se positionner au niveau national et de travailler ensemble. «Il n’est pas nécessaire que chaque hôpital universitaire soit le leader absolu en ophtalmologie ou en cardiologie. La concurrence entre les hôpitaux universitaires est un thème des 20 dernières années. Aujourd’hui, nous pensons l’avenir différemment.» (SRF)
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 15 novembre 2024
Langage inclusif par Suzette Sandoz
Susette fait un billet humoristique sur les 43 pages du guide pour une communication inclusive à l’UNIL.
14Nov2024
Politique des hautes écoles
Genève : «La hausse des taxes universitaires prônée par l’UDC cale en commission»
Un projet de loi proposé par l’UDC pour faire passer les taxes à 1500 francs par semestre pour les étudiants étrangers a été refusé par toutes les autres formations, soit par onze voix contre deux. «Sauf surprise en plénière en décembre ou janvier, son sort est scellé.»
Les chercheurs suisses peuvent à nouveau prétendre à des bourses de l’UE
Dans le cadre des négociations en cours entre la Suisse et l’UE, «la Commission européenne a décidé que [les chercheur·euses suisses] auront accès dès ce mercredi aux Proof of Concept Grants du Conseil européen de la recherche (ERC)». Cette décision est un « signe clair de bonne volonté («goodwill»)» de la part de la Commission européenne dans les négociations en cours, allant au-delà de ses engagements antérieurs, a noté le ERC.
«La possibilité de postuler à de nouveaux appels d’offres du programme de recherche Horizon Europe de l’UE est une chance unique de débloquer le potentiel commercial ou social pour des travaux innovants», a écrit le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation.
Open Access Monitoring 2022 du FNS : nouvelle progression et forte demande de financements de publications
«En 2022, les projets de recherche soutenus par le FNS ont produit 15 709 publications scientifiques, soit environ 2000 de plus que l’année précédente. 81 % d’entre elles sont en libre accès (Open Access, OA), un taux en hausse de quatre points de pourcentage par rapport à 2021 et qui a doublé au cours des dix dernières années. […] Ces chiffres montrent que l’Open Access, dont la proportion s’est désormais établie à un niveau élevé, est devenu la règle dans le système scientifique.»
L’ETHZ n’offrira pas plus de places pour son bachelor en médecine
Les études de médecine de l’ETHZ ne se développeront pas pour le moment, car le financement prévu «n’est actuellement pas encore réglé». En effet, la Confédération a demandé à l’ETHZ qu’elle économise 50 millions de francs l’année prochaine.
Depuis sept ans, l’ETHZ propose des études de médecine humaine. Elles se distinguent de celles de l’université de Zurich, en encourageant par exemple les compétences numériques spécifiques. L’institution offre 100 places pour ce bachelor de 3 ans, alors que le directeur des études Jörg Goldhahn déclarait il y a un an: « Nous avons environ trois fois plus de candidatures pour ces places.»
L’ETHZ souhaite tout de même poursuivre son objectif d’extension du bachelor en médecine, mais «attend des décisions à venir» déclare Christian Wolfrum, vice-président de la recherche à l’ETHZ. Une éventuelle redistribution des fonds avec lesquels la Confédération soutient les universités suisses pourrait aider. La Confédération devrait prendre une décision à ce sujet d’ici la fin de l’année.
L’UNIL dans les médias
«L’Université de Lausanne a saisi la justice après les mobilisations propalestiniennes»
Alors que de nouveaux tags propalestiniens ont été découverts mercredi 13 novembre sur des bâtiments de l’UNIL, la RTS révèle que l’institution a effectué, le 13 juin dernier, une dénonciation pénale, déposant de multiples plaintes suite aux actions pro-palestiniennes de ses étudiants en mai dernier. «En cause: la publication d’une liste de professeurs en lien avec des universités israéliennes et des dommages à la propriété» (Le Temps).
Du côté des autres universités romandes, l’Université de Fribourg a également saisi la justice, l’Université de Neuchâtel et l’EPFL n’ont déposé aucune plainte, tandis que l’Université de Genève a retiré sa plainte initialement déposée.
Revue de presse UNIL 14 novembre 2024
13Nov2024
Politique des hautes écoles
«La politique zurichoise exigent plus de transparence de la part des professeur·es d’université»
Afin d’éviter tout conflit d’intérêts, la Commission de formation du canton de Zurich aimerait que les professeur·es soient tenu·es de publier leurs participations dans des entreprises. La proposition étant difficile à mettre en œuvre sur le plan juridique, les politiques étudient actuellement des solutions qui pourraient être mises en place. Depuis 8 ans, un registre où les professeur·es doivent déclarer leurs activités annexes, leurs fonctions publiques ou leurs activités indépendantes existe à l’Université de Zurich. Toutefois, les participations dans des entreprises n’y figurent pas.
Contactée par le journal, l’Université de Zurich dit ne pas voir la nécessité d’agir, arguant que rien n’indique une mauvaise tenue possible du registre. Par ailleurs, un·e professeur·e doit se récuser en cas de conflit d’intérêts dans la pratique de son activité professionnelle.
«Une initiative veut interdire l’usage de l’écriture inclusive par la Ville de Zurich»
L’astérisque de genre («*») est utilisée par la ville de Zurich depuis 2022. Mais un comité interpartis souhaite l’interdire. La population zurichoise est appelée à voter ce 24 novembre. Il s’agit de «la première votation populaire sur l’usage de l’écriture inclusive dans l’administration» (RTS). Le comité d’initiative accuse la ville d’une «politisation» de la langue, alors que les opposant·es dénoncent une exclusion.
La ville de Zurich est l’une des premières de Suisse à avoir inscrit l’étoile du genre dans son règlement. Cependant, cela concerne uniquement la manière dont les autorités municipales communiquent par écrit avec la population zurichoise. Dans les écoles et les universités du canton, l’utilisation de signes linguistiques sensibles au genre n’est pas imposée. «L’Université de Zurich laisse les étudiant·es libres d’utiliser la graphie qu’ils souhaitent, pour autant qu’elle soit adaptée au destinataire et uniforme» (Blick).
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 13 novembre 2024
12Nov2024
Politique des hautes écoles
L’UNIFR supprime la préférence cantonale du Master de médecine malgré la pénurie de praticiens
«La Suisse se dote d’un centre de compétence pour l’intégrité scientifique»
La Conférence suisse des hautes écoles a validé la création d’un Centre suisse de compétence en matière d’intégrité scientifique (CSCIS). Elle adopte ainsi l’ordonnance sur l’assurance de la qualité en matière d’intégrité scientifique.
Dès 2026, «le CSCIS conseillera, mais ne mènera pas d’enquête et ne prononcera pas de sanctions; comme auparavant, les hautes écoles prendront elles-mêmes d’éventuelles mesures à l’encontre de chercheurs et chercheuses en cas de comportement incorrect.» Toutefois, le CSCIS récoltera des données relatives à l’intégrité scientifique qui permettront ainsi d’avoir un aperçu global de la situation en Suisse et de procéder à une comparaison à l’échelle internationale.
«La recherche suisse n’échappe pas au phénomène grandissant des retraits d’articles scientifiques»
La RTS a analysé la base de données Retraction Watch, et en ressort que «l’explosion des rétractations, ou retraits, d’articles scientifiques est une réalité grandissante dans la recherche suisse».
L’article met principalement en évidence les éléments suivants :
- «le nombre de rétractations de papiers scientifiques dans le monde suit une courbe exponentielle depuis le début des années 2000» et la Suisse «suit une courbe similaire à la moyenne mondiale»
- un total de 304 rétractations ont eu lieu en Suisse depuis 1991, et trois-quarts de ces rétractations ont eu lieu depuis 2015
- «près de la moitié du corpus concernent des recherches liées à la santé ou à la médecine», un domaine qui «repose sur des modes d’administration de la preuve scientifique qui sont historiquement faciles à fausser et difficiles à invalider»
- «on compte notamment 105 papiers avec des erreurs avérées (dans les données, dans les images, dans l’analyse) et 90 cas où le travail des scientifiques suscite des questions. On retrouve aussi 28 cas de plagiats ainsi que 18 falsifications.»
Pour Andreas Mortensen, vice-président associé pour la recherche de l’EPFL, l’augmentation des rétractations de travaux suisses n’est en aucun cas un problème. «J’estime que cette augmentation témoigne surtout d’un accroissement de la rigueur en matière de publication scientifique.» Katharina Froom, rectrice de l’Université de Fribourg, abonde dans le même sens. Elle note également que la hausse des publications observée ces dernières années induit aussi mécaniquement une hausse des rétractations.
Pour Andreas Mortensen, un renforcement des protocoles de vérification des résultats avant publication serait un «coût en travail et ralentissement bien supérieur au gain en rigueur». Katharina Froom, pour sa part, souligne que la résolution de cette question ne peut se faire que par le biais d’une coopération internationale.
Les Académies suisses des sciences s’inquiètent des coupes envisagées dans le domaine scientifique
Yves Flückiger, président des Académies suisses des sciences, s’inquiète des coupes envisagées dans le domaine scientifique présentées par le Conseil fédéral le 20 septembre 2024. Elles auraient un impact néfaste sur la compétitivité de la Suisse dans la recherche et éloigneraient la Suisse des autres milieux académiques internationaux, en particulier en l’absence d’association au programme de recherche Horizon Europe. En revanche, le rapport rédigé par Mario Draghi pour l’UE préconise un investissement considérable dans la recherche, avec un budget annuel de 800 milliards d’euros.
Les Académies suisses des sciences redoutent en particulier la réduction préconisée de 10% des fonds attribués au FNS afin de prioriser les programmes de recherche appliquée au détriment de la recherche fondamentale «non liée». Dans un registre voisin, elles critiquent également l’augmentation des taxes d’études pour les étudiant·es étranger·ères, qui pourraient décourager l’arrivée de talents internationaux.
Les Académies se réjouissent toutefois du rejet de certaines propositions, comme la suppression des subventions destinées aux infrastructures cantonales de recherche et d’enseignement.
En études, l’ailleurs, forcément meilleur!
Luciana Vaccaro, présidente de swissuniversities, estime que les étudiant-es suisses ne profitent pas assez souvent de l’offre en mobilité étudiante. «Mais l’ailleurs est-il meilleur? A cette question normative, je serais tentée de répondre dans le même registre: oui, toujours! Il ne s’agit pas de dire que l’herbe est plus verte chez le voisin, car il n’y a là aucune opposition, mais une addition – pour la vie!»
L’UNIL dans les médias
Durabilité dans les hautes écoles suisses : l’UNIL en tête de peloton selon le WWF
«Le WWF University Rating 2024, tout récemment publié, fait le point sur l’engagement des hautes écoles suisses en matière de durabilité. Les réalisations de l’UNIL sortent du lot, même s’il reste encore beaucoup à faire.»
Revue de presse UNIL 12 novembre 2024
11Nov2024
Politique des hautes écoles
L’expérimentation animale va à nouveau faire l’objet d’un vote
«Le rejet à 79% de l’interdiction des expériences sur les animaux en février 2022 n’a pas découragé la Communauté d’intérêts Initiative pour l’interdiction de l’expérimentation animale CH. Celle-ci dépose en effet ce lundi à Berne un nouveau texte sur ce même thème.» La nouvelle initiative s’appelle «Pour un avenir sans expériences sur les animaux».
Le FNS met en garde contre les conséquences d’une telle interdiction: elle affaiblirait la recherche et les expérimentations animales pourraient être délocalisées à l’étranger, où la législation est souvent moins stricte.
Les remèdes des étudiant-es à la pénurie de médecins
Dans une lettre au rectorat de l’Université de Lausanne, les futurs médecins de l’Association des étudiant-es en médecine à l’UNIL (AEML) se disent préoccupés par le manque de relève et la dépendance aux professionnels formés à l’étranger. Les futurs médecins regrettent un trop petit nombre de places d’études à partir de la deuxième année et réclament davantage de variété dans les stages, en particulier chez des généralistes.
Président de l’assemblée des délégués de la Société vaudoise de médecine (SVM), le Dr Paul Wiesel comprend et soutient la démarche de l’AEML.
Manifestation des étudiant·es de l’EPFZ et remise d’une pétition de 1300 signatures à la direction
La pétition «WeAreShocked», lancée à l’EPFZ suite à l’inaction de l’institution pour des cas de mobbing, harcèlement et discrimination a récolté plus de 1300 signatures et a été remise vendredi dans les mains de deux représentants de la direction lors d’une manifestation réunissant une centaine d’étudiant·es et chercheur·euses. Elle demande à l’institution de prendre ses responsabilités, en agissant rapidement.
Voici quelques revendications de la pétition citées dans l’article du Tages-Anzeiger :
- la création d’un système de signalement anonyme et externe
- un suivi annuel des cas de harcèlement
- un fonds pour couvrir les frais juridiques des victimes
- une publication des taux de réussite des doctorants ainsi que des motifs en cas d’abandon d’une thèse
«Nous avons le même objectif», a déclaré Stefan Spiegel, vice-président Finances et controlling de l’EPFZ, en recevant la pétition. Il a également remercié les organisatrices. Interrogée par le 19h30, Julia Dannath, vice-présidente Développement personnel et leadership, a pourtant contesté les accusations. Elle affirme que l’institution «a déjà pris des mesures nécessaires» et que «les procédés auraient déjà changé». Elle réfute également ces accusations dans les colonnes de la Neue Zürcher Zeitung.
Un critique principale de la pétition porte notamment sur le fait que l’université n’agit pas en cas d’informations anonymes. Pour les auteur·es de la pétition, les procédures des universités de Lucerne et du Contrôle fédéral des finances (CDF) seraient des bons exemples à suivre. Dans les deux institutions, révèle la Neue Zürcher Zeitung, des informations anonymes sur des dysfonctionnements ne seraient pas une raison pour ne pas enquêter sur ces signaux en présence d’indices suffisants. Interrogée, Julia Dannath dit qu’elle est ouverte à cette idée.
Lukas Rich, avocat spécialisé en droit administratif public, soutient l’EPFZ (Aargauer Zeitung) dans sa démarche actuelle. L’homme de loi déclare que « l’EPFZ a déjà mis en place de bons processus internes pour les cas mentionnés ». Il précise également que si l’EPFZ devait sanctionner des professeurs fautifs, les victimes n’auraient d’autre choix que de révéler leur identité. Une fois l’identité levée, les sanctions de l’institution envers le·a professeur·e concerné·e peuvent aller de la réduction de salaire au licenciement. En 160 ans, l’EPFZ n’a licencié qu’une seule professeure, accusée de mobbing.
- égalité – genre
- conditions de travail
- harcèlement sexuel et sexisme
- racisme
- harcèlement moral – mobbying
- égalité
L’UNIL dans les médias
Le campus de Lausanne, «le plus beau de l’Europe»
Dans un entretien, l’enseignant-chercheur et directeur de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Michel Pastoureau avance: «Je suis persuadé qu’il existe des lieux où l’on pense mieux qu’ailleurs, et je pense extrêmement bien au [Jardin du] Luxembourg. N’étant ni téméraire ni aventurier, j’aime la méditation dans une nature domestiquée. C’est ainsi que j’ai découvert que je réfléchissais aussi très bien sur le campus de Lausanne, qui est quand même le plus beau d’Europe.»
Revue de presse UNIL 11 novembre 2024
Politique mémorielle de l’UNIL concernant le titre de doctorat honoris causa de Benito Mussolini
Une double page dans l’édition du weekend du 24 heures se penche sur la politique mémorielle de l’UNIL concernant le titre décerné à Benito Mussolini de doctorat honoris causa. L’article principal révèle que «pendant près de vingt ans, la justice et la police suisses vont [traquer] de manière systématique les opposants potentiels dénoncés par le régime fasciste.»
L’article met également en évidence la tenue du colloque international Présences fascistes en Suisse. Autour du doctorat honoris causa de Benito Mussolini (1937) du 7 au 8 novembre 2024 à l’UNIL.«Le retour de la question du doctorat de Mussolini au cœur de l’Université aura permis un rebond de l’attention» ouvrant de larges champs de recherches. «Longtemps, rares étaient les chercheurs travaillant en Suisse sur le fascisme italien.»
Un deuxième encadré retranscrit une interview avec la responsable du Centre interdisciplinaire de recherche en éthique (CIRE) de l’UNIL, Nadja Eggert. Elle explique «qu’il n’existe pas de base légale qui permette de retirer le titre» et que «Mussolini a été honoré en connaissance de cause». Finalement, elle conclut que «comprendre les mécanismes de 1937, c’est aussi veiller à ne pas les répéter et comprendre le présent.»
La RTS consacre un sujet du 12h45 à l’actualité, donnant la parole à la responsable de l’exposition Olga Canton Caro, ainsi qu’à l’historien Marc Perrenoud.
8Nov2024
Politique des hautes écoles
L’Université de Genève étudie la possibilité d’internaliser sa restauration universitaire
«Plusieurs syndicats souhaitent internaliser le service de la cafétéria de l’uni de Genève. Le rectorat dit se pencher sur la question. Trois scénarios concrets ont été esquissés par la Haute Ecole de gestion»
«La méfiance envers la Chine règne aussi dans les universités bâloises»
L’EPF, craignant que des connaissances utilisables à des fins militaires ne tombent entre de mauvaises mains, a récemment restreint les règles d’admission aux études pour les ressortissants de 23 pays «à risque». Dans certains domaines scientifiques, il existe un «risque de transfert illégal de connaissances» ou d’«abus à des fins de propagande , avait déclaré à Tamedia le politologue bâlois et expert de la Chine Ralph Weber. Par ailleurs, «apparemment pas pour des raisons politiques, mais plutôt pour des raisons économiques» que la Haute école des arts de Zurich (ZHDK) a récemment mis fin à sa collaboration avec la Shenzhen International School of Design (SISD) – alors qu’elle avait elle-même cofondé l’institut.
A l’Université de Bâle, il existe actuellement deux coopérations avec des institutions chinoises, dans les sciences de l’environnement ainsi que dans le domaine de l’anglais – et aussi seulement deux chargé-es de cours de nationalité chinoise. L’université n’est «pas très exposée» en matière de coopération avec la Chine, écrit le porte-parole de l’université Matthias Geering. Il faut surtout voir cela en comparaison avec d’autres universités suisses.
L’EPFZ, par exemple, compte un nombre d’étudiant-es chinois-es et de coopérations officielles avec des universités chinoises qui est bien plus élevé qu’à Bâle. Pourtant, «en raison de l’évolution politique en Chine et de la gestion restrictive de la pandémie Covid-19», à Bâle la coopération et les échanges avec ce pays ont «aussi fortement diminué ces dernières années». Par exemple dans le domaine médical. Au niveau individuel, une collaboration avec des scientifiques chinois est possible. Lorsqu’il s’agit de pays tiers, c’est-à-dire de pays qui n’appartiennent ni à l’UE ni à l’espace Schengen, les dossiers de candidature sont examinés individuellement, écrit le porte-parole. On regarde en premier lieu dans quelles universités les personnes ont travaillé ou fait de la recherche auparavant. «Cela ressemble aux contrôles de sécurité effectués à l’EPF». Toutefois, presque tous les domaines de l’EPF peuvent théoriquement être utilisés à des fins militaires, contrairement à l’université de Bâle. De plus, l’ETH, en tant qu’université de pointe mondiale, a un tout autre rayonnement. L’université de Bâle devrait attirer moins de «suspects».
La HES nord-occidentale FHNW , n’entretient pas des collaborations de recherche avec la chine. Cependant, le «China Centre» de la Haute école d’économie offre un cycle de conférences et des tables rondes avec des expert-s de la Chine, des cours de chinois et des programmes d’échanges pour les étudiant-es. Son directeur évoque par ailleurs que des «background checks» sont effectués pour évaluer des collaborations potentielles.
Les étudiant·es de la Haute École de santé Vaud n’échappent pas à la hausse de taxes d’études des HES malgré la pénurie
Des étudiant·es de la Haute École de santé Vaud (HESAV) déplorent la hausse de leurs taxes d’études, malgré la pénurie. La facture semestrielle passera de 500 à 700 francs dès la rentrée académique 2025-2026. «Dans le contexte sanitaire compliqué au niveau cantonal et national, je trouve ça scandaleux. Où sont passées toutes les bonnes intentions de soutien évoquées lors du vote pour des soins infirmiers forts?» réagit un étudiant dans les colonnes du 24 heures.
Cette décision s’inscrit dans la hausse des écolages de toutes les HES suisses annoncée en octobre dernier. Elle vient donc du comité gouvernemental, l’organe de pilotage stratégique de la HES-SO. Christophe Darbellay, président du comité et conseiller d’État valaisan, rappelle que la formation d’un étudiant coûte entre 20’000 et 30’000 francs. La taxe est donc une «contribution raisonnable» sachant que «les subventions cantonales et fédérales contribuent à plus de 95% aux coûts des études au sein d’une haute école».
«Des données pour mieux cibler notre formation»
Unisanté a publié les résultats principaux d’une enquête (en cours de publication) mené l’hiver passé auprès des 396 médecins formé-es depuis 2011 à la Policlinique médicale universitaire (PMU)/Unisanté.
Un des résultats est que 18 % des 150 personnes dorénavant installées en pratique ambulatoire ont déclarés s’être formés en médecine manuelle ou en médecine psychosomatique psychosociale et 7 % ont suivi une autre formation, telle que la médecine d’urgence, la médecine de l’addiction ou l’acupuncture. «Le fait qu’un quart de nos collègues décident d’acquérir au terme de leur cursus d’autres compétences devrait nous inciter à inclure ces disciplines attractives plus tôt dans la formation», estiment les auteurs-rices de cet éditorial, dont le directeur d’Unisanté.
Suisse-UE: le Conseil fédéral vise une association à Erasmus+ dès 2027 et des taxes d’études plus basses contre un levier sur l’immigration
Le 6 novembre, le Conseil fédéral a discuté de l’état des négociations avec l’Union européenne (UE) et des travaux de mise en œuvre interne du paquet. Pour la plupart des dossiers, les négociations sont bien avancées. Le Conseil fédéral a également «pris une décision de principe concernant l’association de la Suisse au programme de l’UE Erasmus+ : il vise une association à ce programme à partir de 2027 et soumettra la décision de financement au Parlement dans le cadre du message sur le paquet global. Parallèlement, un système national de mise en œuvre doit être mis en place et les acteurs de l’éducation sont encouragés à se préparer.»
Dans un post sur X, le Fonds National Suisse (FNS) «salue l’avancée des négociations avec l’UE » et «espère que la Suisse bénéficiera bientôt à nouveau d’une association complète au programme de recherche HorizonEurope».
Le Tages-Anzeiger révèle quant à lui que le Conseil fédéral aurait discuté mercredi également d’une éventuelle « concessions croisées » (c.-à-d. issues de deux domaines différents) concernant les taxes d’études et l’immigration. La Suisse baisserait les taxes d’études des étudiant·es de l’UE au même prix que celles des autochtones, dans le but d’obtenir de l’UE des concessions sur la libre circulation des personnes, une sorte de « clause de sauvegarde » en matière d’immigration. Le média révèle que les cantons universitaires suisses se montreraient sceptiques face à cette proposition. En plus d’annuler la décision du Parlement en septembre dernier sur le triplement des taxes d’études des EPF elle impliquerait un manque d’argent aux universités et cantons, et empêcherait une régulation du nombre croissant d’étudiant·es étranger·ères.
«Mark Thomson deviendra le nouveau directeur général du CERN»
Ce 6 novembre, le Conseil du CERN a choisi le physicien britannique Mark Thomson comme prochain directeur général, pour un mandat de 5 ans. Mark Thomson est actuellement président exécutif du Science and Technology Facilities Council au Royaume-Uni, une agence gouvernementale chargée de mener des recherches en astronomie, en physique et en sciences de l’espace. Il est également titulaire d’une chaire de physique des particules expérimentales à l’Université de Cambridge. Auteur prolifique de publications, le scientifique a déjà assumé des fonctions de direction et de surveillance dans le domaine de la recherche au niveau national et international, y compris en étant délégué au Conseil du CERN pour le Royaume-Uni depuis 2018.
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 8 novembre 2024
«L’Université de Lausanne se penche sur l’honoris causa de Mussolini»
«L’Université de Lausanne propose une exposition analysant l’attribution controversée en 1937 d’un doctorat honoris causa à Benito Mussolini, le leader fasciste italien. «Docteur Mussolini, un passé sensible» est à découvrir du 13 novembre au 21 septembre 2025 à l’Anthropôle.»
«En 2022, la direction de l’alma mater condamne la remise de ce titre et affirme qu’en 1937 l’UNIL a failli à sa mission et aux valeurs académiques fondées sur le respect de l’individu et la liberté de pensée. Si elle n’entre pas en matière sur le retrait du titre, l’UNIL a décidé d’entreprendre des recherches historiques et des actions mémorielles. [L’exposition] aborde la question du mémoriel de manière large, tout en rendant visible et en interrogeant le passé sensible de l’institution académique.»
7Nov2024
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 7 novembre 2024
6Nov2024
Politique des hautes écoles
L’EPFZ accusée de discrimination envers les étudiant·es chinois·es
Fin octobre dernier, l’ETH de Zurich a renforcé ses règles d’admission en raison de suspicions d’espionnage mais aussi pour être conforme avec les sanctions imposés à 23 pays par l’ONU. Selon l’émission de la SFR, l’EPFZ doit tenir compte de ces sanctions, sinon elle risque d’enfreindre des dispositions légales. Dorénavant, l’institution soumettra les candidatures à partir du master à un contrôle de sécurité qui comprend 4 critères. Toutefois, les étudiant·es chinois·es remplissent généralement au moins 2 des critères, ce qui implique un risque de refus élevé. De ce fait, et de part l’importante population de l’ETHZ d’origine chinoise (en 2023, 1362 d’entre eux·elles ont étudié et obtenu leur doctorat auprès de l’institution), de nombreux reproches ont circulé, par exemple sur la plateforme Reddit ou sur des affiches placardées la semaine dernière dans les bâtiments de l’université.
Un jeune étudiant interrogé par le média affirme que «les Chinois ont assez vite le sentiment d’être victimes d’insultes racistes. Mais ce n’est pas le cas des règles de l’EPFZ, car elles concernent aussi d’autres pays. Malgré tout, le changement provoque de la colère et de la peur».
Dans le Tagesanzeiger (05.11.2024) toujours, l’EPFZ qualifie ces reproches de déplacées. Elle «n’exclut personne sur la base de la nationalité». Chaque candidature est examinée individuellement. Le service de presse de l’institution affirme également que les autres universités du pays «saluent sa transparence à propos de ces nouvelles modalités».
La Berner Zeitung (06.11.2024) indique que l’Université de Berne renonce aux contrôles de sécurité pour les étudiant-es chinois-es. L’Université comporte toutefois quelques domaines qui pourraient nécessiter une surveillance plus accrue, comme l’institut de physique ou celui sur la recherche spatiale. Interrogée à ce sujet, la direction de l’Université ne précise pas si elle jugerait nécessaire de mieux protéger ces cibles potentielles d’espionnage ou non. La Haute école spécialisée bernoise (BFH) n’a pas non plus de tel dispositif de sécurité spécifique.
Deux étudiantes accusent l’Université de Bâle de ne pas les avoir protégées contre le harcèlement de leurs professeurs
Après avoir quitté l’université, deux anciennes étudiantes ont porté plainte pour harcèlement sexuel à l’encontre de leurs professeurs respectifs en 2018 et 2019 . Elles accusent aujourd’hui l’Université bâloise d’avoir protégé les auteurs des actes, sans avoir protégé les victimes. Elles n’ont pas eu accès aux dossiers et rapports d’enquêtes, ou seulement contre signature d’un engagement de confidentialité.
La première étudiante était dépendante de son professeur car il était responsable de l’évaluation de son travail de master. Il lui a également proposé une place de doctorante par la suite, que la jeune femme a accepté, espérant faire une carrière académique. Un rapport d’enquête, tenu secret jusqu’à aujourd’hui, montre que le professeur aurait abusé de son pouvoir, en profitant de sa position de directeur de thèse pour la « persuader d’avoir des relations sexuelles ». La SRF a exigé le rapport dès 2020, se référant à la loi sur la transparence. L’université de Bâle s’y est d’abord opposée, jusqu’à cas ce que la cour d’appel de Bâle-Ville statue en faveur de la SRF.
L’autre étudiante aurait subi un sort similaire. Le professeur dont elle était l’assistante aurait cherché des rapprochements physiques et fait des propositions indécentes. Après avoir porté plainte, elle n’a pu avoir accès à son dossier seulement après signature d’un engagement de confidentialité.
Les deux professeurs auraient à ce jour reçu des avertissements de l’Université de Bâle, ainsi que des menaces de licenciements en cas de récidive.
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 6 novembre 2024
5Nov2024
Politique des hautes écoles
Rejet de la demande d’assistance personnelle d’un étudiant handicapé de l’EPFZ
Le Tribunal fédéral a rejeté la demande d’assistance personnelle d’un étudiant handicapé de l’EPF de Zurich. Celui-ci avait déposé une demande de compensation des désavantages liés à son handicap : une assistance personnelle à hauteur de 20% devait lui être financée pour les travaux administratifs et techniques, soit pour collecter, organiser et imprimer des documents de cours.
Le Tribunal fédéral a conclu que les travaux pour lesquels le requérant recevrait un soutien contribueraient également à la réussite de ses études. Selon lui, la capacité à s’orienter dans un cursus donné est une compétence clé des diplômés universitaires. Les compétences requises du cursus en question (sciences de l’environnement) comprennent la capacité à collecter des informations et des données pour comprendre les problèmes et la compétence à utiliser ces informations. Une telle assistance diminuerait de manière inadmissible les exigences des études.
La question de savoir si l’école supérieure doit prendre en charge certains frais de logement liés aux séminaires est renvoyée au Tribunal administratif fédéral.
Nouveau bâtiment prévu à l’EPFL
D’un coût avoisinant les 200 millions de francs, l’Advanced Science Building sera mis à l’enquête en 2025, avant une phase de construction qui s’étendra de 2026 à 2029. Ce bâtiment est conçu pour des instruments de recherche si sensibles qu’ils doivent être comme coupés du monde et sera construit sur le campus de l’EPFL à Ecublens.
«Hausse de trop à la HES-SO?»
«L’annonce de l’augmentation de 200 francs par semestre de la taxe d’études pour les étudiant·es de la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO), soit 400 francs par an de plus à débourser dès la rentrée 2025, passe mal dans les rangs de la gauche. Premiers à bondir, le Parti socialiste neuchâtelois et des élu·es du Parti ouvrier et populaire (POP) ont déposé hier, veille de session au Grand Conseil, une motion demandant au Conseil d’Etat de sursoire à cette inflation tandis que le monde estudiantin doit déjà se serrer la ceinture.»
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 5 novembre 2024
4Nov2024
L’UNIL dans les médias
Une école usurpe le nom et le logo de l’UNIL
Une publication sur Instagram propose des cours de langues au nom de l’UNIL avant de renvoyer vers une école à Winterthour.
Revue de presse UNIL 4 novembre 2024
1Nov2024
Politique des hautes écoles
«Femme cadre à l’université? Un parcours de combattante»
«Avec une rectrice à sa tête et plus de la moitié de ses facultés dirigées par des doyennes, l’UNIGE a fait de grandes avancées en direction de la parité. Cependant, les femmes cadres à l’université, comme ailleurs dans la société, sont confrontées à de nombreuses inégalités. Les explications de Delphine Gardey, professeure à l’Institut des études genre.»
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 1er novembre 2024
31Oct2024
Politique des hautes écoles
Le Conseil suisse de la science CSS présente son programme de travail 2024–2027
«Le Conseil suisse de la science (CSS) est l’organe consultatif du Conseil fédéral pour les questions relevant de la politique de la formation, de la recherche et de l’innovation. Dans son programme de travail pour les années 2024–2027, le Conseil esquisse ses axes thématiques essentiels. Des questions relatives à l’intelligence artificielle, aux hautes écoles, au changement climatique et aux bibliothèques de recherche y sont traitées. En parallèle, le CSS conduit plusieurs évaluations.»
- politique – Suisse
- rôle des universités
- durabilité et climat
- transfert de technologie
- profil – HES
- intelligence artificielle
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 31 octobre 2024
30Oct2024
Politique des hautes écoles
Fribourg: «Coup de théâtre en médecine»
«A l’Université de Fribourg, les étudiants du cru ne seront plus favorisés pour le master en médecine. […] Il s’est avéré que la directive facultaire contenait une disposition contraire à la loi sur l’université et à une ordonnance du Conseil d’Etat. […] Or, si les étudiants fribourgeois se forment ailleurs, ils risquent de ne pas revenir.» Quatre étudiant-es font recours contre cette décision.
«L’ETH Zurich exclut des étudiant-es en raison du risque d’espionnage»
Selon un nouveau réglèment, quatre critères sont décisifs pour déterminer si une personne peut accéder à l’EPFZ ou non. Si plus d’un est rempli, l’université recommande de refuser la personne.
- Une formation préalable dans une institution présentant un risque pour la sécurité
- Le pays d’origine de l’étudiant-e fait l’objet de sanctions (e.g. la Chine)
- Le financement des études est assuré par une bourse d’un État sanctionné
- Le choix d’un domaine ou un cursus «délicat»
Il est important de noter qu’un seul critère, comme l’origine, n’entraîne pas automatiquement le rejet de la candidature. Même si plusieurs critères sont remplis, chaque candidature est dorénavant examinée individuellement.
Selon l’EPFZ, les nouvelles règles doivent être comprises comme une réaction à l’évolution rapide de l’environnement géopolitique. L’ETH doit par exemple respecter les sanctions et les règles de contrôle des exportations. Les infractions peuvent entraîner des conséquences pénales.
En réaction, une affiche circule parmi les étudiant-es qui reproche à l’EPFZ d’instaurer ainsi une politique «Nazi».
Les étudiants boudent le système Erasmus et la mobilité: interview d’Olivier Tschopp
Le directeur de Movetia, Olivier Tschopp, parle d’une nouvelle campagne «pour booster les semestres à l’étranger», évoquant les avantages d’un tel séjour.
«En matière de mobilité, la Suisse a encore du chemin à parcourir avec un taux qui se maintient depuis des années entre 15 et 16%. A titre de comparaison, l’Europe fixe des objectifs ambitieux avec l’initiative «Europe on the move»: d’ici 2030, 23% des diplômés devront avoir fait un séjour à l’étranger. » (Movetia)
«Comment la «matu pro» a ennobli l’apprentissage»
«Il y a trente ans, annonçant la création des HES, la maturité professionnelle a bouleversé le système éducatif suisse. Pionnier, Vaud a délivré ses premiers diplômes fédéraux en 1994.»
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 30 octobre 2024
29Oct2024
Politique des hautes écoles
Quel est le coût des études de médecine?
Dans un communiqué, la Swiss Medical Students’ Association (Swimsa) affirme que des études de médecine ne coûteraient pas en Suisse 100 000 francs par an, comme semble le penser l’opinion publique, mais au contraire CHF 30 000. L’Office fédéral de la statistique (OFS) affirme que les deux chiffres sont corrects, et qu’il s’agit d’une question d’interprétation. Alors que les CHF 30 000 correspondent aux coûts de la formation de base pour la médecine humaine, les CHF 100 000 englobent également les coûts de la recherche, répartis par personne. La Swimsa dénonce ainsi un «malentendu» qui est «devenu la norme» pour les politiciens et les journalistes. Ce malentendu empêcherait de créer de nouvelles places d’études en médecine, devenues urgentes. Toutefois, les études de médecine ne peuvent pas être considérées indépendamment de la recherche, estime swissuniversities, qui affirme notamment que l’enseignement est basé sur la recherche et nécessaire pour maintenir une formation de qualité.
Si le communiqué de la Swimsa n’a pas été unanimement bien reçu dans le milieu académique, il a néanmoins permis d’avancer l’idée d’un rééquilibrage des budgets entre enseignement et recherche dans le domaine de la médecine. Yvonne Gilli, présidente de la Fédération des médecins suisses FMH, peut s’imaginer que des chaires sans budget de recherche soient créées en complément. Cela permettrait de supprimer une grande partie des coûts.
Roman Hari, doyen pour l’enseignement à la faculté de la médecine de l’Université de Berne, estime que ce modèle n’est pas réalisable. «En tant qu’université, on ne trouve pas de professeur-es qui enseignent exclusivement. Les meilleures personnes sur le marché académique souhaitent faire les deux, l’enseignement et la recherche.» Il estime que toute l’université, et donc chaque étudiant, profite d’une recherche de qualité avec de bons professeurs et de bons appareils. Le journaliste Renato Schatz y ajoute : «Bien sûr, les universités ne veulent pas renoncer à ce luxe.»
Education importée
La Suisse étant trop dépendante des médecins diplômé-es à l’étranger, le parlement a décidé d’abolir le numérus clausus en médecine. L’article de la NZZ avance comme le manque de personnel qualifié suisse touche également d’autres métiers, notamment des domaines MINT (mathématiques, informatique, sciences naturelles et technologie), chiffres à l’appui.
Le journaliste Albert Steck juge: «Si, dans de nombreuses professions, plus de la moitié des nouveaux recrutés viennent de l’étranger, cela révèle une faiblesse flagrante de notre système de formation. Si l’on veut sérieusement endiguer l’immigration, il faut s’attaquer à ces lacunes. Il s’agit notamment du fait que les femmes ne représentent toujours qu’un cinquième des étudiants dans les disciplines scientifiques.»
La HES zurichoise ZHdK cesse de coopérer avec une université chinoise
Suite à une analyse de risques du début de l’année 2023, la haute école des beaux-arts zurichoise ZHdK a cessé sa collaboration avec l’École internationale de desing de Shenzen. Les raisons évoquées sont les obstacles liés au droit des études et des «risques opérationnels».
En 2021, l’association d’étudiant-es Verso de la ZHdK avait déjà demandé un arrêt de la collaboration avec la haute école chinoise à cause de sa proximité militaire, craignant une instrumentalisation de l’éducation. Par ailleurs, l’état chinois serait devenu de plus en plus autoritaire depuis le début de la coopération il y a onze ans. «La liberté de recherche des enseignants-chercheurs zurichois et le risque d’être surveillé et espionné ont fait l’objet de débats récurrents», avance Raffaela Fehr, Présidente de la Commission de surveillance de l’éducation et de la santé du Conseil cantonal. Selon elle, la ZHdK n’a pas pu expliquer de manière plausible pourquoi ces doutes étaient infondés. La haute école d’art aurait, par ailleurs, subi des pressions de la part de tous les partis au parlement.
L’ancienne école partenaire chinoise réagit avec colère à ce retrait unilatéral, craignant un dommage à la réputation, et propose une collaboration réduite, une option que la rectrice de la ZHdK ne considère pas.
Interview avec la rectrice de la HES de Lucerne
Barbara Bader, rectrice de la Hochschule Luzern – une HES – se positionne contre l’introduction d’un «professional Master» ou «professional Bachelor» dans les Ecoles supérieures. «Cela crée de fausses incitations pour les candidats potentiels à la maturité professionnelle [MP]. Pourquoi devraient-ils faire un apprentissage de quatre ans, une année de MP et ensuite encore trois ans de HES, alors qu’après l’apprentissage, avec un peu d’expérience professionnelle et 800 heures de formation continue, ils peuvent porter le titre supplémentaire de «bachelor» ? La MP devient ainsi moins attractive.»
Interrogée sur les différences entre la gestion des hautes écoles en Allemagne et en Suisse, elle estime qu’en Suisse, les HES «sont tenues en laisse, du moins politiquement», et qu’il y a une plus grande autonomie en Allemagne.
Une pétition lancée à l’ETHZ suite à l’inaction de l’institution pour des cas de mobbing, harcèlement et discrimination
Une pétition a été lancée à l’ETHZ suite à l’inaction de l’institution face à plusieurs incidents graves de mobbing, d’intimidation, de harcèlement sexuel et de discrimination. La pétition ainsi qu’un manifeste sont en particulier une réponse au récent article du Tagesanzeiger «ETH ist «schockiert»»(29.08.2024)), également paru dans Der Bund. Le manifeste adressé au Conseil exécutif de l’ETH demande principalement : des conséquences tangibles pour les auteurs d’infractions, un rapport d’incident digne de confiance, un suivi sérieux de la part de la direction de l’ETHZ. «Il est de notre responsabilité collective de demander des comptes à l’ETH. C’est à notre tour d’être choqués» intime le manifeste.
Le 8 novembre prochain, aura lieu une assemblée étudiante coorganisée par The Society for Women in Natural Sciences (WiNS), Speak Up! et 500 Women Scientists Zürich (500 WS), durant laquelle le manifeste sera éventuellement remis au directeur de l’institution.
Depuis que la Suisse ne fait plus partie de l’Europe de la Science et du projet Horizon Europe, les chercheurs suisses tentent de s’adapter
[Suite à l’exclusion de la Suisse du programme Horizon], «[l]a Suisse a mis en place des mesures transitoires pour permettre aux chercheurs de garder de la compétitivité. Mais tout n’est pas que question d’argent. La renommée entre aussi en compte et la tentation est réelle pour les jeunes talents d’aller la chercher au-delà des frontières nationales.» L’émission évoque par ailleurs les conditions de participation à des projets européens, qui sont devenues plus strictes, et de l’interdiction de diriger un tel projet depuis la Suisse.
Une étudiante dyslexique obtient gain de cause contre l’Université de Berne
«Le Tribunal fédéral a jugé que l’Université de Berne avait injustement refusé de donner du temps supplémentaire à une étudiante dyslexique pour son test d’entrée».
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 29 octobre 2024
«Le poste de Bruno Le Maire à l’EPFL fait grincer des dents»
«Bruno Le Maire a récemment été engagé par l’Université de Lausanne, l’EPFL et l’IMD pour enseigner l’économie et la transition écologique. Or le désormais ex-ministre français de l’Économie et des Finances est sur la sellette dans son pays, où un trou inexpliqué de 50 milliards d’euros vient d’apparaître dans les finances publiques. […] Un dégât d’image pour les universités lausannoises est-il à craindre?»
28Oct2024
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 28 octobre 2024
25Oct2024
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 25 octobre 2024
24Oct2024
Politique des hautes écoles
Ekaterina Zaharieva : vision et priorités de la commissaire pour le FP10
L’article présente les intentions d’Ekaterina Zaharieva, commissaire désignée pour les start-ups, la recherche et l’innovation, concernant le 10e programme-cadre (FP10). Elle rassure les députés européens sur le fait que le financement de la recherche ne sera pas fusionné avec un fonds de compétitivité, affirmant que le FP10 sera une priorité de son mandat.
Ekaterina Zaharieva envisage un programme de recherche et d’innovation global pour remplacer Horizon Europe, tout en promettant de simplifier l’accès aux financements de l’UE et d’augmenter les dépenses en recherche. Le FP10 devrait ainsi permettre un meilleur alignement sur les priorités politiques de l’UE, une utilisation accrue de l’intelligence artificielle pour informer et soutenir les participants, et une utilisation accrue de «formes de financement simplifiées comme les montants forfaitaires et les coûts unitaires du personnel».
Par ailleurs, elle souhaite développer le Conseil européen de la recherche (ERC) ainsi que le Conseil européen de l’innovation (EIC). L’ERC conserverait son autonomie. Concernant l’Institut européen d’innovation et de technologie (EIT), son avenir reste incertain, puisque la commissaire est ouverte à différentes options pour améliorer son efficacité. Elle prévoit également des mesures pour réduire le fossé en matière de recherche entre les pays de l’Est et de l’Ouest de l’UE. Elle propose de créer un acte sur l’espace européen de la recherche pour mieux aligner les priorités en recherche et innovation et faciliter la libre circulation des chercheurs. Elle souhaite également mettre en place une stratégie pour soutenir les start-ups et favoriser leur croissance, notamment par la création d’un statut juridique unique pour celles-ci.
Enfin, bien que l’éducation ne soit pas directement de son ressort, elle entend collaborer pour renforcer les programmes favorisant l’insertion des diplômés dans le marché du travail, notamment dans les domaines STEM, et promouvoir l’égalité des genres dans la recherche et l’innovation.
«Prédication ou conférence? Une réunion à l’Uni de Genève pose question»
A l’Université de Genève, un étudiant de l’Université islamique de Médine invité par une association étudiante musulmane a fait une présentation d’une sourate du Coran. Le journaliste Antoine Menusier s’interroge si cet événement se situe encore dans le cadre laïque prévu par la loi genevoise.
Le service de la presse de l’UNIGE répond que l’événement a été organisé sur l’initiative de l’Association musulmane des étudiants de Genève (AMEUG), une association reconnue par l’université et qu’il ne reflète pas la position officielle de l’Université. «Parmi les associations reconnues par l’Unige, on trouve par exemple le Groupe biblique des étudiants de l’Unige ou l’Association de la culture judaïque des étudiant.e.x.s de l’Université de Genève, dont les événements peuvent [se situer dans un périmètre d’activité semblable à celui de l’AMEUG], un périmètre d’activité qui ne peut cependant en aucun cas être d’ordre cultuel.»
«Alerte démocratique à l’Université de Genève»
Le syndicat SUD écrit: «Face à la mobilisation étudiante en solidarité avec le peuple palestinien en mai dernier, le rectorat de l’Université de Genève a choisi la répression plutôt que de prendre des positions fortes contre le génocide perpétré à Gaza. Depuis la rentrée universitaire en septembre, la répression est encore montée d’un cran.»
«Le jour où j’ai failli arrêter médecine»
«En formation universitaire, en stage, et plus tard en internat, des apprenti·es médecins témoignent des difficultés qui jalonnaient leurs études»
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 24 octobre 2024
23Oct2024
Politique des hautes écoles
Pétition des étudiant·es contre l’augmentation des taxes à la HES-SO
Plus de 2’000 signatures ont été récoltées dans une pétition contre l’augmentation des taxes d’études à la HES-SO. Le 10 octobre dernier, la direction de la HES-SO avait en effet annoncé son intention d’augmenter les prix pour la rentrée prochaine.
«Plusieurs associations ont manifesté leur soutien à la démarche et des comités se forment sur les sites d’études pour s’organiser contre cette décision» annoncent les Jeunes POP dans un communiqué (Blick).
Mathias Bobillier, étudiant infirmier à la HES-Arc à Neuchâtel et président des jeunes POP neuchâtelois, souligne: «plus de 70% des étudiant·es travaillent à côté de leurs études, souvent 8 heures par semaine au moins» (RTN).
Comité gouvernemental de la HES-SO explique l’augmentation de la taxe d’études par le fait qu’elle n’a pas changé depuis sa création il y a 26 ans. D’autre part, l’institution souhaite suivre la «Convention intercantonale de la HES-SO qui prescrit que la taxe d’études doit être harmonisée avec les taxes d’études pratiquées au sein des autres hautes écoles spécialisées» (Blick).
Des distributions sauvages de Red Bull sur les campus romands
«Depuis la rentrée universitaire, des distributions de canettes Red Bull ont régulièrement lieu sur les campus de Lausanne et Berne sans aucune autorisation, révèle une enquête de la RTS.»
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 23 octobre 2024
22Oct2024
Politique des hautes écoles
Grenoble: «L’université n’a plus les moyens de fonctionner»
Le reportage du Monde parle de la situation précaire de l’Université de Grenoble, où plus de la moitié des enseignant-es sont désormais des vacataires, donc des doctorant-es ou des personnes en attente de poste «qui abattent ces heures en masse». «Cette situation, loin de ne concerner que le cas grenoblois, est en fait devenue banale dans l’enseignement supérieur public français. […] Alors qu’en parallèle est encouragée l’utilisation de cours enregistrés en vidéos, non réactualisés d’une année sur l’autre, un ingénieur pédagogique de l’université résume cette crainte collective : «Va-t-on vers une université sans profs devant les étudiants?»
Exil en Roumanie des étudiant·es suisses en médecine
Pour éviter le numerus clausus en médecine, de nombreux-ses étudiant·es suisses se rendent dans des universités de pays de l’Est. Cela est possible grâce à la libre circulation des personnes, et à des cursus proposés en anglais, français et allemand. Rien qu’à l’université de Cluj-Napoca en Roumanie, on peut compter 122 Helvètes, avec tendance à la hausse.
Fin septembre, le Conseil des États a adopté une motion intitulée «Numerus clausus. En finir avec l’exclusion des étudiants en médecine sur la base de critères autres que les compétences et la qualité». Finalement, une pétition des médecins de famille et des pédiatres à l’attention du Conseil fédéral et du Parlement a été déposée au Palais fédéral simultanément, demandant une augmentation du nombre de places et une promotion de la médecine générale.
«La Suisse, deuxième pays européen en terme de brevets académiques par habitant»
La Suisse dépose 772 brevets académiques par million d’habitants, juste après le Danemark (800 brevets), a publié mardi l’Office européen des brevets (OEB). Le rapport de l’OEB montre que les universités européennes ont augmenté le nombre de leurs brevetages d’inventions académiques, le pourcentage des demandes de brevets académiques étant passé de 24% en 2000 à 45% en 2019. L’EPFZ est l’institution qui dépose le plus grand nombre de brevets académiques en Suisse. Elle est l’université qui a le plus de start-ups déposant des brevets issus de la recherche universitaire.
«Outre l’EPFZ, responsable de 2219 brevets académiques, 24 autres institutions suisses ont généré au moins un brevet auprès de l’OEB entre 2000 et 2020. Selon le rapport, l’EPF de Lausanne suit avec 1697 brevets et l’Université de Zurich avec 930 brevets. L’Université de Bâle (470 brevets) et l’Université de Lausanne (363 brevets) complètent le top cinq.»
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 22 octobre 2024
21Oct2024
Politique des hautes écoles
«Les étudiants HES-SO voient leurs écolages lourdement augmenter»
«Étudier à la Haute École spécialisée de Suisse occidentale coûtera 200 francs de plus par semestre pour les Suisses, 500 francs de plus pour les étrangers. Raisons invoquées: une harmonisation avec les autres hautes écoles et l’adaptation d’un prix resté fixe depuis 1998».
«Comment le Swiss Finance Institute influence la recherche financière»
«Sur la débâcle du CS, les banques de l’ombre et les opérations risquées sur les produits dérivés, la plupart des professeurs de finance restent silencieux. […] La dépendance financière vis-à-vis du SFI [Swiss Finance Institute] peut avoir pour conséquence que l’intégrité scientifique et la responsabilité sociale soient reléguées au second plan.»
USA : Les universités ont pris des mesures pour éviter de nouvelles manifestations pro-palestiniennes
Depuis le début du semestre d’automne, il n’y a pas eu de grandes manifestations pro-palestiniennes sur les campus universitaires américains, probablement dû aux mesures prises par les directions des universités. L’Université de Columbia à New York n’est désormais plus accessible qu’avec une carte d’identité, et les murs de dortoirs universitaires ne peuvent plus être décorés, empêchant ainsi l’affichage de slogans anti-israéliens. De plus, alors qu’une liste des manifestant·es avait été publiée au printemps, certaines entreprises ont déclaré ne pas vouloir engager de noms listés. La démission de plusieurs présidences universitaires ont également dû dissuader certain·es collaborateur·ices engagé·es. Un professeur-assistant a d’ailleurs été interdit d’accès au campus de Columbia la semaine dernière.
Du côté des autres campus, Harvard est de nouveau en libre accès, même si une courte manifestation a induit une interdiction temporaire de bibliothèque à quelques étudiant·es. Finalement, l’Université de California à Los Angeles a mis en place une autre mesure de dissuasion: les manifestant·es devront payer eux-mêmes les frais des dispositifs de sécurité. Un renforcement de la présence de la police sur le campus a également été mise en place.
FP10 : Selon des experts, la gestion et le financement de la recherche devraient être repensés
Un groupe d’experts chargé de conseiller la Commission européenne sur le prochain programme-cadre de recherche et d’innovation (Framework Programme 10 ou FP10) a publié le 16 octobre un rapport avec ses recommandations. Les conseillers proposent d’utiliser les dernières années d’Horizon Europe pour «tester leurs idées».
Voici les recommandations principales des experts :
– chaque partie du prochain programme-cadre devrait être gérée par des conseils indépendants (création d’un Conseil indépendant de la compétitivité industrielle et de la technologie et d’un Conseil européen des défis sociétaux)
– le budget global de la recherche et de l’innovation devrait augmenter de 93,5 milliards d’euros à 220 milliards d’euros
– le double usage civil-militaire des innovations devrait être considéré comme inévitable et être inclus
– de meilleures relations de collaboration avec les chercheur·euses non européen·nes devraient être mises en place
– il faudrait refondre en profondeur les instruments de financement de la Commission de recherche fondamentale et d’innovation, en particulier que ses agences pour les petites entreprises soient plus indépendantes de la bureaucratie de la Commission.
Voici leurs 12 recommandations plus en détail :
1. Aligner l’agenda de recherche et d’innovation sur les objectifs politique de l’EU.
2. Augmenter les investissements financiers nationaux et européens dans la recherche et un programme-cadre plus fort.
3. Faire meilleur usage des «sceaux d’excellence» afin de déterminer les projets de haute qualité à financer, et revoir les moyens de financements des recherches, en mettant par exemple fin aux financements prédéfinis du European Institute of Innovation and Technology’s (EIT).
4. Créer une nouvelle unité afin de tester de nouveaux programmes et méthodes d’évaluation de recherches.
5. Repenser les sources de financement, et mieux développer les programmes d’échanges de chercheur·euses.
6. Stimuler les investissements industriels RD&I en Europe en créant un Conseil de la compétitivité industrielle et de la technologie.
7. Créer un Conseil des défis sociétaux.
8. Améliorer les perspectives de carrières dans la recherche pour que les chercheur·euses restent en EU.
9. Simplifier administrativement les formulaires de demandes.
10. Tester des initiatives en matière de marchés publics, dans le but d’encourager l’innovation en créant de nouveaux marchés.
11. Avoir de meilleures relations de collaboration avec les chercheur·euses non européen·nes.
12. Considérer le double usage civil-militaire des innovations comme inévitable et les inclure.
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 21 octobre 2024
18Oct2024
Politique des hautes écoles
Fribourg : «L’université s’associe à Holcim»
«[L]’Université de Fribourg s’est associée au cimentier Holcim. Les deux entités ont créé un groupe de recherche à la Faculté de sciences économiques et sociales et du management […]. L’objectif est de promouvoir la recherche et l’enseignement sur les stratégies résilientes, notamment pour les multinationales.»
«Les études de médecine coûtent quatre fois moins cher que ce que l’on pensait»
Selon les calculs de l’Association suisse des étudiant-es en médecine (swimsa), il est estimé que les coûts d’études en médecine sont quatre fois inférieurs à ceux avancés par les statistiques officielles. Cette confusion aurait des conséquences préoccupantes et contribuerait à une perception publique négative des études de médecine et empêchant la création de places d’études supplémentaires, qui sont pourtant essentielles pour faire durablement face à la pénurie de médecins.
Une «attaque brutale à la liberté académique» en Allemagne
Ces derniers mois, l’Université libre de Berlin a été le théâtre de nombreuses manifestations pro-palestiniennes, qui demandaient la cessation immédiate des liens entre l’Université et l’Etat d’Israël. Le 17 octobre 2024, plusieurs personnes cagoulées ont tenté d’occuper le bâtiment du rectorat. Selon l’université, plusieurs collborateurs-rices ont été blessé-es, il y a eu du vandalisme et l’infrastructure informatique a été partiellement détruite.
Le président de la Conférence des recteurs universitaires, Walter Rosenthal, condamne ces actes qui «constituent une attaque brutale contre la liberté académique»
L’UNIL dans les médias
Revue de presse UNIL 18 octobre 2024
17Oct2024
Politique des hautes écoles
UNIGE : «La Faculté de médecine face aux enjeux de la société»
«Quel rôle joue une faculté de médecine face aux défis sociétaux ? Comment la formation médicale peut-elle contribuer à répondre aux enjeux auxquels fait face le système de santé ? Réponses du Pr Antoine Geissbühler, doyen de la Faculté de médecine de l’Université de Genève.»
UNIGE : «Comment former les médecins de demain ?»
«Afin de mieux s’adapter aux changements sociétaux, la formation prégraduée en médecine [de l’Université de Genève] est en pleine restructuration. Aperçu des changements en cours avec le Professeur Mathieu Nendaz, vice-doyen en charge de la formation prégraduée et du développement de l’identité professionnelle.»
Par rapport à la sélection des étudiant-es en médecine, qui, en Suisse romande, se fait durant ou à la fin de la première année, des réflexions sont cependant en cours à Genève pour éviter de concentrer les évaluations sur la seule fin de l’année, afin de réduire le stress lié à l’incertitude sur la suite du parcours. «Bien qu’aucune décision n’ait encore été prise, l’idée d’un système plus souple fait actuellement son chemin.»